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C'est un phénomène tabou au Maroc. Pourtant, il existe depuis des années dans notre société. Il s'agit des mères célibataires. Une récente étude effectuée à Casablanca a démontré que ces dernières sont souvent victimes de promesses de mariage ou de viols.
En métropole, il existe quelques associations reconnues d'utilité publique qui les aident à sortir de leur impasse après que la société les a rejetées. L'objectif de ces associations n'est pas d'encourager l'ancrage de ce phénomène dans notre société, mais d'essayer d'aider ces filles autant que faire se peut à réintégrer de nouveau la société avec leurs enfants.
INSAF lutte contre l'exploitation des petites bonnes et soutient les femmes en détresse. Les mères célibataires qui ont bénéficié de l'aide de l'association sont âgées notamment entre 16 et 30 ans, analphabètes à 50 % et ont servi d'aides ménagères depuis leur jeune âge. Depuis sa création, environ 900 femmes et leurs bébés ont bénéficié du soutien de l'association. Pour que l'enfant continue à vivre dignement, l'association a ouvert quatre foyers d'accueil et une cellule œuvrant dans les prisons.
Les services qu'offre l'association comporte un hébergement provisoire de quatre à six mois évitant à la mère et à son enfant de se retrouver dans la rue, la réintégration des mères dans leur milieu familial et dans le milieu socioprofessionnel en leur assurant une formation professionnelle accélérée et en appuyant leur recherche d'emploi. Elles reçoivent entre autres des cours d'hygiène, de civisme et d'éducation sexuelle. Elles apprennent, aussi, des petits métiers qui, quoiqu'elles soient peu rentables, peuvent subvenir à leurs nécessités et celles de leurs enfants. Elles mènent un apprentissage dans le domaine de l'artisanat textile, dans l'entretien domestique ou encore dans la puériculture. Aussi, les mères célibataires reçoivent-elles des formations en broderie, couture, tricot… L'association apporte une aide matérielle à la femme au moment où elle quitte le foyer. L'on a constitué un bureau de placement au sein de l'association pour aider la jeune femme dans son travail et lui garantir son droit. On essaie de lui trouver un logement et on lui paie le premier mois de loyer et on lui offre les objets de première nécessité comme les matelas, couvertures, réchauds…INSAF suit pendant deux ans l'évolution de la mère tout en continuant à lui apporter des soins médicaux gratuitement.
Elle lutte aussi pour que l'enfant ait un état civil. Si la femme trouve un travail, elle met son bébé dans une crèche de l'association. Toutefois, il y a lieu de signaler que c'est très difficile pour ces femmes de décrocher un travail. Sur les 43 qui ont bénéficié de l'atelier du textile en 2002, seules six ont pu obtenir un emploi.
Dans quelques cas, les responsables ont réussi à réinsérer les filles dans leurs familles. Ils ont pu, également, arranger des mariages. Quelle est l'équipe de l'association ?
Ils sont des médecins, des avocats, des pharmaciens, des juristes…Ils sont des salariés ou des bénévoles. L'association reçoit le soutien financier de « Terre des hommes », d'ONG marocaines et internationales et de nombreux bienfaiteurs.
Par ailleurs, INSAF combat le travail des enfants, à l'origine de plusieurs maux qui gangrènent la société. En fait, lorsque les responsables ont découvert que la plupart des mères célibataires étaient des petites bonnes, ils ont décidé d'extirper les racines du problème.
INSAF mène un combat quotidien. Son credo est de redonner confiance à ces femmes et de revaloriser leur personne pour leur éviter de tomber dans le gouffre de la prostitution.
En métropole, il existe quelques associations reconnues d'utilité publique qui les aident à sortir de leur impasse après que la société les a rejetées. L'objectif de ces associations n'est pas d'encourager l'ancrage de ce phénomène dans notre société, mais d'essayer d'aider ces filles autant que faire se peut à réintégrer de nouveau la société avec leurs enfants.
INSAF lutte contre l'exploitation des petites bonnes et soutient les femmes en détresse. Les mères célibataires qui ont bénéficié de l'aide de l'association sont âgées notamment entre 16 et 30 ans, analphabètes à 50 % et ont servi d'aides ménagères depuis leur jeune âge. Depuis sa création, environ 900 femmes et leurs bébés ont bénéficié du soutien de l'association. Pour que l'enfant continue à vivre dignement, l'association a ouvert quatre foyers d'accueil et une cellule œuvrant dans les prisons.
Les services qu'offre l'association comporte un hébergement provisoire de quatre à six mois évitant à la mère et à son enfant de se retrouver dans la rue, la réintégration des mères dans leur milieu familial et dans le milieu socioprofessionnel en leur assurant une formation professionnelle accélérée et en appuyant leur recherche d'emploi. Elles reçoivent entre autres des cours d'hygiène, de civisme et d'éducation sexuelle. Elles apprennent, aussi, des petits métiers qui, quoiqu'elles soient peu rentables, peuvent subvenir à leurs nécessités et celles de leurs enfants. Elles mènent un apprentissage dans le domaine de l'artisanat textile, dans l'entretien domestique ou encore dans la puériculture. Aussi, les mères célibataires reçoivent-elles des formations en broderie, couture, tricot… L'association apporte une aide matérielle à la femme au moment où elle quitte le foyer. L'on a constitué un bureau de placement au sein de l'association pour aider la jeune femme dans son travail et lui garantir son droit. On essaie de lui trouver un logement et on lui paie le premier mois de loyer et on lui offre les objets de première nécessité comme les matelas, couvertures, réchauds…INSAF suit pendant deux ans l'évolution de la mère tout en continuant à lui apporter des soins médicaux gratuitement.
Elle lutte aussi pour que l'enfant ait un état civil. Si la femme trouve un travail, elle met son bébé dans une crèche de l'association. Toutefois, il y a lieu de signaler que c'est très difficile pour ces femmes de décrocher un travail. Sur les 43 qui ont bénéficié de l'atelier du textile en 2002, seules six ont pu obtenir un emploi.
Dans quelques cas, les responsables ont réussi à réinsérer les filles dans leurs familles. Ils ont pu, également, arranger des mariages. Quelle est l'équipe de l'association ?
Ils sont des médecins, des avocats, des pharmaciens, des juristes…Ils sont des salariés ou des bénévoles. L'association reçoit le soutien financier de « Terre des hommes », d'ONG marocaines et internationales et de nombreux bienfaiteurs.
Par ailleurs, INSAF combat le travail des enfants, à l'origine de plusieurs maux qui gangrènent la société. En fait, lorsque les responsables ont découvert que la plupart des mères célibataires étaient des petites bonnes, ils ont décidé d'extirper les racines du problème.
INSAF mène un combat quotidien. Son credo est de redonner confiance à ces femmes et de revaloriser leur personne pour leur éviter de tomber dans le gouffre de la prostitution.
