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Irak : l'intervention militaire américaine se précise

Alors que les inspections pour désarmer l'Irak passent à la vitesse supérieure avec l'utilisation pour la première fois par les experts onusiens d'hélicoptères pour visiter plusieurs sites suspectés d'être liés aux programmes d'armes prohibés, l'éventual

Irak : l'intervention militaire américaine se précise
Les Etats-Unis continuent leurs préparatifs militaires et le Pentagone a annoncé, lundi, la mobilisation de
20 000 réservistes dont une partie pourrait être déployée dans le Golfe. Il s'agit de la première mobilisation d'une telle importance, ce qui laisse entendre que Washington est déterminé à recourir à la force et ne table plus sur une issue pacifique au bras de fer qui l'oppose à Baghdad. Le plus grand porte-avions américain, l'Abraham Lincoln, et sur des ordres de la Maison Blanche, a interrompu son voyage de retour aux Etats-Unis pour être disponible en cas de déclenchement d'une attaque contre l'Irak. Dans le même objectif, un groupe d'assaut amphibie composé de plus de 2 000 marines et un navir hôpital de 1 000 lits a quitté San Diego en californie pour se rendre dans le Golfe.
Londres, principal allié des Etats-Unis, a annoncé, pour sa part, le départ pour la région, samedi, de plusieurs navires de guerre, dont le plus grand porte-avions dont dispose les forces britanniques, l'Ark Royal. Officiellement ce déploiement a été décidé en vue d'exercices militaires dans le Golfe et l'Océan Indien. Toutefois, des analystes estiment qu'il fait partie de la préparation d'une offensive contre l'Irak. Par ailleurs, le Président français Jacques Chirac, a demandé, hier, aux forces armées françaises d'être prêtes à toutes éventualités, en soulignant que la manière avec laquelle Baghdad appliquera la résolution 1441 sera déterminante sur la participation ou non de la France à une intervention militaire contre l'Irak. Paris insiste toutefois sur la nécessité qu'une décision de l'usage de la force soit prise par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Tout porte, donc, à croire que la guerre est de plus en plus probable. Les derniers développements font craindre qu'une solution pacifique de la crise ne soit plus à l'ordre du jour.
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