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«Le Président Arafat et le Comité central du Fatah ont unanimement demandé à Abou Alaa de former un nouveau cabinet sur la base de l'actuel», a annoncé, hier, le ministre des Affaires étrangères, Nabil Chaat.
Abou Alaa, qui avait succédé à Mahmoud Abbas démissionnaire en septembre, avait aussi jeté l'éponge à la suite d'un conflit avec Yasser Aarafat sur le contrôle des forces de sécurité, près d'une semaine après sa nomination. Ce dernier, qui avait lui-même nommé Nasser Youssef au poste éminemment sensible de ministre de l'Intérieur, lui avait retiré sa confiance au bout de quelques jours. Un acte qui avait sorti Qoreï de ses gonds alors que Yasser Arafat nommait, juste après, Hakam Balaoui au poste de ministre de l'Intérieur par intérim.
Une fois que le mandat du gouvernement de crise actuel aura pris fin le 4 novembre prochain, Ahmed Qoreï proposera donc un nouveau gouvernement élargi, qui devrait compter, selon des sources palestiniennes, plus d'une vingtaine de membres. " Si les choses continuent ainsi, il n'y aura pas de problème ", s'est contenté de dire Abou Alaa.
Ceci, même si sur le plan international, George W. Bush n'a pas hésité à dire que le gouvernement d'Abou Alaa n'était pas si engagé dans la «utte contre le terrorisme» comme l'était celui de Mahmoud Abbas. Une position qui ne fait que traduire, une fois encore, la position de Washington qui était contre la démission de Mahmoud Abbas.
Réagissant à ces propos, Nabil Abou Roudeina, proche conseiller de Yasser Arafat, a encouragé «le Président Bush à appliquer la “Feuille de route”, le dernier plan de paix international, et à promouvoir la paix». Cela vaudra certes mieux que des critiques en l'air. De son côté, Israël a décidé hier de desserrer légèrement le bouclage des territoires palestiniens de Cisjordanie et de la Bande de Ghazza en autorisant des commerçants palestiniens à entrer sur son territoire.
Quelque 4.000 commerçants palestiniens de Cisjordanie ont été autorisés à entrer en Israël et 1.500 ouvriers palestiniens de la région ont reçu le feu vert pour rejoindre leurs employeurs dans la zone industrielle d'Atarot, dans le nord d'Al Qods. Les transports publics entre les différentes villes palestiniennes, jusqu'à présent isolées par un blocus interne, doivent être en outre facilités.
En Cisjordanie, un activiste des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa a toutefois été tué par des soldats israéliens. Sa mort porte à 3.587 le nombre de personnes tuées depuis le début de l'Intifada, fin septembre 2000, dont 2.672 Palestiniens et 849 Israéliens.
Abou Alaa, qui avait succédé à Mahmoud Abbas démissionnaire en septembre, avait aussi jeté l'éponge à la suite d'un conflit avec Yasser Aarafat sur le contrôle des forces de sécurité, près d'une semaine après sa nomination. Ce dernier, qui avait lui-même nommé Nasser Youssef au poste éminemment sensible de ministre de l'Intérieur, lui avait retiré sa confiance au bout de quelques jours. Un acte qui avait sorti Qoreï de ses gonds alors que Yasser Arafat nommait, juste après, Hakam Balaoui au poste de ministre de l'Intérieur par intérim.
Une fois que le mandat du gouvernement de crise actuel aura pris fin le 4 novembre prochain, Ahmed Qoreï proposera donc un nouveau gouvernement élargi, qui devrait compter, selon des sources palestiniennes, plus d'une vingtaine de membres. " Si les choses continuent ainsi, il n'y aura pas de problème ", s'est contenté de dire Abou Alaa.
Ceci, même si sur le plan international, George W. Bush n'a pas hésité à dire que le gouvernement d'Abou Alaa n'était pas si engagé dans la «utte contre le terrorisme» comme l'était celui de Mahmoud Abbas. Une position qui ne fait que traduire, une fois encore, la position de Washington qui était contre la démission de Mahmoud Abbas.
Réagissant à ces propos, Nabil Abou Roudeina, proche conseiller de Yasser Arafat, a encouragé «le Président Bush à appliquer la “Feuille de route”, le dernier plan de paix international, et à promouvoir la paix». Cela vaudra certes mieux que des critiques en l'air. De son côté, Israël a décidé hier de desserrer légèrement le bouclage des territoires palestiniens de Cisjordanie et de la Bande de Ghazza en autorisant des commerçants palestiniens à entrer sur son territoire.
Quelque 4.000 commerçants palestiniens de Cisjordanie ont été autorisés à entrer en Israël et 1.500 ouvriers palestiniens de la région ont reçu le feu vert pour rejoindre leurs employeurs dans la zone industrielle d'Atarot, dans le nord d'Al Qods. Les transports publics entre les différentes villes palestiniennes, jusqu'à présent isolées par un blocus interne, doivent être en outre facilités.
En Cisjordanie, un activiste des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa a toutefois été tué par des soldats israéliens. Sa mort porte à 3.587 le nombre de personnes tuées depuis le début de l'Intifada, fin septembre 2000, dont 2.672 Palestiniens et 849 Israéliens.
