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Mise en place de la «Feuille de route» : succès en demi-teinte de la mission de Colin Powell au Proche-Orient

Au Proche-Orient, la relance de la paix ainsi que la «feuille de route», sont, certes, au cœur des débats. Mais les obstacles auxquels fait face l’application du plan de paix international sont de taille. Le secrétaire d’Etat américain, C

Mise en place de la «Feuille de route» : succès en demi-teinte de la mission de Colin Powell au Proche-Orient
Avant de quitter la région, le secrétaire d’Etat Colin Powell a participé hier à Al-Qods à une réunion de travail du «quartette» sur le Proche-Orient (USA, Russie, ONU, Union européenne). Le secrétaire d’Etat adjoint américain chargé du Proche-Orient, William Burns, ainsi que les représentants chargés du Proche-Orient pour l’ONU, Terje Roed-Larsen et leRusse, Andreï Vdovine, ont pris part à cette rencontre. L’UE était représentée par Christian Jouret, un adjoint de l’émissaire Miguel Angel Moratinos.
Au cours de cette brève réunion , Powell a souligné l’importance que les Etats-Unis attachaient à la «feuille de route», notamment au volet sécuritaire dans son application.
Toutefois, et alors que les efforts se déploient pour mener à bien la mise en place de la « feuille de route » pour la paix israélo-palestinienne, l’armée israélienne a procédé hier à un bouclage total de la bande de Ghazza, qu’elle avait levé la veille lors de la visite du secrétaire d’Etat américain. Une mesure dite «sécuritaire» par les responsables israéliens. Hormis les diplomates et les cas humanitaires, aucune personne (locale ou étrangère) n’aura le droit d’entrer ou de sortir de la bande de Ghazza. Deux Palestiniens ont aussi été tués dans la région durant la même journée et un autre dans la localité de Khan Younès.
Pourtant, Colin Powell a préféré, lors de sa visite, minimisé le rejet par Israël de la «feuille de route», même si la réalité sur le terrain, pousse au pessimisme. La politique «expansionniste» du gouvernement israélien pose toujours problème, au même titre que les opérations de l’armée qui continuent de viser des civils.
Ariel Sharon a bien rappelé lors de son entretien dimanche avec Colin Powell que le gel des colonies de peuplement était totalement écarté. « Nous n’allons pas interdire au fleuron de notre jeunesse de construire des maisons », a déclaré le Premier ministre israélien.
La « feuille de route » exige pourtant un « gel de toute activité de colonisation, y compris l’expansion naturelle, et le démantèlement des points de colonisation sauvage établis depuis mars 2001 ». Quelque 222.000 colons sont installés dans environ 160 colonies en Cisjordanie et dans la bande de Ghazza, sans compter les 12 quartiers de colonisation érigés dans la partie orientale de Jérusalem.
Le secrétaire d’Etat américain s’est ensuite dirigé vers l’Egypte, qui s’est proposé d’aider les Etats-Unis dans leurs efforts pour la paix entre Israël et la Palestine, à condition, toutefois, de ne pas écarter le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat. “Nous continuons de le reconnaître comme le dirigeant du peuple palestinien”, a lancé, hier, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Maher, à son homologue américain Colin Powell.
M. Powell, arrivé en Israël samedi en fin de journée, et après s’être rendu hier en Egypte, devait ensuite partir pour la Jordanie, avant de regagner, ce mardi, l’Arabie Saoudite mardi. Il doit se rendre en Russie, en Bulgarie et en Allemagne de mercredi à vendredi.
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