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Mohamed El Yazghi appelle à une gestion solidaire et responsable

Ouvrant, samedi à Rabat, les travaux de la “Rencontre nationale sur l'eau”, organisée en collaboration avec l'ONEP, Mohamed El Yazghi, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement a déclaré que « La nouvelle politique de l'eau t

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« Le Discours Royal prononcé par le Souverain le 21 juin 2001à Agadir à l'occasion de l'ouverture des travaux du Conseil supérieur de l'eau et du climat, a ajouté Mohamed El Yazghi, a tracé des orientations claires quant à l'adoption d'une nouvelle politique de l'eau qui consiste en une meilleure gestion de la demande et la rationalisation de la consommation, la poursuite des efforts de réalisation des infrastructures de stockage, le transfert des eaux des bassins excédentaires et le rattrapage du retard constaté en matière d'assainissement liquide et de lutte contre la pollution. Le discours de Sa Majesté est venu confirmer la nouvelle politique de l'eau en notant que la problématique de la gestion de l'eau est si complexe et a de telles ramifications qu'elle ne peut se prêter à un traitement purement technique, pas plus qu'elle ne peut être évacuée moyennant de simples aménagements partiels ou ponctuels».
« En application des orientations Royales, a ajouté le ministre, la dernière déclaration gouvernementale est venue confirmer l'engagement politique clair dans ce domaine puisque le Premier ministre a déclaré : «Le regroupement des secteurs de l'aménagement du territoire, de l'eau et de l'environnement dans un important département ministériel vise l'adoption d'une politique globale intégrée, à même de garantir une approche prospective en matière de gestion de l'eau, du climat et de protection de l'environnement, à la hauteur des défis présents et à venir». Il a affirmé ensuite que l'exécution de ces orientations nécessite, d'un côté la poursuite des efforts déployés pour la réforme de la politique de l'eau et l'adoption des dispositions nécessaires pour son application, et d'un autre côté la mise en place de nouveaux mécanismes dans les domaines de la coopération et la synergie entre les trois secteurs composant le ministère.
« Dans le domaine de l'environnement, a encore dit M. El Yazghi, un certain nombre de projets concernant les changements climatiques et leur influence sur le comportement des systèmes écologiques naturel et humain seront menés, dans un cadre de concertation, en appui à la conception-cadre de l'ONU sur les changements climatiques. De même qu'il sera établi un programme pour le contrôle et l'évolution de la qualité de l'air dans certaines régions urbaines « . Il a par ailleurs appelé à «organiser en application des recommandations du Conseil supérieur de l'eau et du climat lors de sa neuvième session tenue à Agadir, une concertation nationale sur l'eau avec une large participation des opérateurs et des citoyens pour la mise sur pied des nouvelles orientations de la politique de l'eau, la participation à sa mise en œuvre et la satisfaction des besoins en eau du pays dans les meilleures conditions, à la poursuite des efforts en matière de mobilisation des ressources en eau. Le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement a exhorté à « l'élargissement des attributions de l'ONEP, à l'assainissement dans les villes et centres desservis par cet office, lui permettant ainsi de participer à la protection de l'environnement et des ressources hydriques menacées de pollution. A cet égard, un programme d'assainissement a été préparé pour la période 2003-2007 d'un montant de 3,5 millions de dirhams. Ce programme constitue la première tranche d'assainissement de 81 villes et centres (3,7 millions d'habitants), notamment ceux dont les ressources sont menacées de pollution”.
Et de conclure, en revenant au plan d'approvisionnement en eau en faveur du monde rural : « Le programme prévu d'approvisionnement en eau potable du monde rural (petits centres et douars) permettra l'alimentation de 5,5 millions de personnes supplémentaires, et de ce fait la population rurale alimentée atteindra 12 millions de personnes. Ainsi, le taux de desserte passera de 50% actuellement à 92% à fin 2007. Le montant total de l'investissement programmé est de l'ordre de 6,6 millions de dirhams. L'exécution de cet ambitieux projet ne peut se faire qu'à partir du regroupement des potentialités, la réduction du nombre des intervenants, la concertation avec l'ensemble des partenaires, la participation des citoyens et en partenariat avec les collectivités locales. Il s'agit donc de réunir toutes les compétences et profiter des acquis réalisés. Dans ce cadre, le ministère veillera à appuyer la participation de la population et ses associations professionnelles, encouragera ses capacités en matière de formation et d'encadrement et incitera à la promotion d'association et d'organisation des populations. Par ailleurs, le ministère œuvrera à l'intégration dans les programmes réalisés de modules spécifiques à l'assainissement et à l'hygiène dans le but de lutter contre la pollution et la dégradation du cadre de vie. Ainsi, notre pays pourra relever le double défi dans le domaine de l'assainissement de l'eau potable du monde rural, à savoir : défi de la généralisation de la desserte de l'eau et défi de la gestion efficiente et durable des infrastructures et des ressources en eau».

Mohamed Souafi, directeur de l'Aménagement du territoire : «une bonne gouvernance»

Pour Mohamed Souafi , «la journée est arrivée au bon moment. Les responsables des trois structures du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement se sont réunis pour se concerter et définir ensemble quels sont les voies et moyens nécessaires pour concrétiser les orientations de Sa Majesté et du gouvernement en matière de nouvelle politique de l'eau. Pour les années à venir, l'enjeu est aussi macro-économique. Il y a des interférences sur d'autres secteurs et pose des questions fondamentales : quelle agriculture, quel tourisme devons-nous privilégier ? L'eau est une donnée qui ici et là, fait jaillir des prémisses de conflit à l'échelle internationale. Au Maroc, certaines régions souffrent déjà de stress hydrique. Nous avons beaucoup débattu sur le plan d'action qui nous a été soumis. Or la première richesse du Maroc, c'est l'économie de l'eau qui peut atteindre jusqu'à 50 %. De l'avis général toutes les orientations politiques doivent être traduites au niveau régional pour répondre aux besoins réels. Le Maroc est divers et les thérapeutiques doivent être différentes. Ce qui est valable pour une oasis n'est peut-être pas valable pour l'Oriental ou le Souss … Nous avons engagé une culture de partage. C'es un premier stade qui permet des ouvertures. Les ateliers ont montré la nécessité de créer une structure pour assurer la coordination de ce travail, qui est à la fois juridique, financier … Tout le monde était également convaincu qu'une vision globale commune accroîtra les capacités de négociation du ministère vis-à-vis des autres département .Pour Mohamed Souafi , «la journée est arrivée au bon moment. Les responsables des trois structures du ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement se sont réunis pour se concerter et définir ensemble quels sont les voies et moyens nécessaires pour concrétiser les orientations de Sa Majesté et du gouvernement en matière de nouvelle politique de l'eau. Pour les années à venir, l'enjeu est aussi macro-économique. Il y a des interférences sur d'autres secteurs et pose des questions fondamentales : quelle agriculture, quel tourisme devons-nous privilégier ? L'eau est une donnée qui ici et là, fait jaillir des prémisses de conflit à l'échelle internationale. Au Maroc, certaines régions souffrent déjà de stress hydrique. Nous avons beaucoup débattu sur le plan d'action qui nous a été soumis. Or la première richesse du Maroc, c'est l'économie de l'eau qui peut atteindre jusqu'à 50 %. De l'avis général toutes les orientations politiques doivent être traduites au niveau régional pour répondre aux besoins réels. Le Maroc est divers et les thérapeutiques doivent être différentes. Ce qui est valable pour une oasis n'est peut-être pas valable pour l'Oriental ou le Souss … Nous avons engagé une culture de partage. C'es un premier stade qui permet des ouvertures. Les ateliers ont montré la nécessité de créer une structure pour assurer la coordination de ce travail, qui est à la fois juridique, financier … Tout le monde était également convaincu qu'une vision globale commune accroîtra les capacités de négociation du ministère vis-à-vis des autres département .
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