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C’est là qu’en 1903, est fondée l’entreprise par trois passionnés de mécanique de Chicago, William Harley, et ses amis, les frères Arthur et Walter Davidson, qui créent et commercialisent une moto dotée d’un bicylindre en V face à la route, caractéristique de la marque depuis ses origines.
La gigantesque «birthday party», organisée par le HOG (le Harley Davidson Owner Group, association de propriétaires de Harley), doit marquer la victoire d’un symbole de l’Amérique qui a failli disparaître lors de la crise des années 70, victime des coups de boutoir d’une production motocycliste japonaise en plein essor.
Le sourd «potato, potato», le son grave bien connu du V-twin Harley au ralenti, avait alors failli être remplacé par les stridents multicylindres du pays du Soleil levant.
Le mythe de la Harley, la «hog» (cochon de la route, et allusion à l’association des Harleyistes) dans le jargon américain, popularisé par le film fétiche Easy Rider, par Elvis Presley et des acteurs comme Jayne Mansfield et Peter Fonda, a survécu au prix d’une douloureuse restructuration de l’entreprise, accompagnée d’une politique commerciale hardie lancée par une nouvelle direction d’une dizaine de cadres de la société.
Elle réussit même à convaincre l’administration Reagan d’imposer pendant plusieurs années des droits de douanes supplémentaires aux importations de grosses japonaises.
Harley-Davidson soigne la fabrication de ses machines, modernise ses moteurs, réduit ses coûts, vend des accessoires et produits dérivés (parfums, blousons, gadgets de toutes sortes) et crée le HOG, organisateur de virées collectives ponctuées de barbecues, sous l’égide de distributeurs locaux. Les ventes décollent à nouveau, et les Japonais seront contraints de se lancer dans les années 90 dans la construction de machines copiant le concept «Harley» pour tenter de contrer les Américains. En 2002, un total de 264.000 motos sont sorties des chaînes, rappelle Mike Morgan, porte-parole de l’entreprise, en prédisant «un long avenir à la marque».
Les «bikers» hirsutes inspirés des Hell’s Angels disparaissent peu à peu au profit de nouveaux cadres qui découvrent le plaisir de la moto, et qui en ont les moyens. Le premier modèle, l’éternelle Sportster, se négocie autour de 7.000 dollars et la somptueuse V-Rod coûte plus de 17.000 dollars.
La gamme s’est élargie ces dernières années pour mieux répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus diversifiée, de la Sportster, spartiate mais réputée pour ses accélérations dans un vacarme d’enfer, à la V-Rod en passant par la VRSC, la Dyna Glide, la Touring, et la Softail, la plus vendue cette année aux Etats-Unis, très appréciée pour les virées tranquilles à travers le pays.
C’est ce concept de la balade en groupe qui est repris cette année pour le centenaire de la marque, puisque les «bikers» se retrouveront sur les bords du lac Michigan après avoir emprunté pendant deux semaines quatre itinéraires à travers les Etats-Unis, débutant à Portland (Oregon, nord-ouest), Las Vegas (Nevada, sud-ouest), Baton Rouge (Louisiane, sud) et Washington.
Le 30 août, ils seront de «la grande parade» où sont conviés des milliers de motards qui défileront du centre de Milwaukee jusqu’aux rives du lac, moyennant le versement de 55 dollars, l’appartenance au HOG et la participation à l’un des quatre parcours programmés.
Moto de la police américaine et de l’armée durant les deux guerres mondiales, la Harley Davidson a encore de beaux jours devant elle. La cylindrée des moteurs n’a cessé d’augmenter pour passer de 883 cc (Sportster) à 1200 cc puis 1450 cc actuellement pour la dernière version du moteur TW88.
Peu gourmandes en essence, les Harley sont réputées pour leur solidité mécanique, surtout depuis la réforme des moteurs intervenue à la fin des années 90, mais aussi dénigrées pour leur amortissement sec et leur tenue de route un peu chaotique.
La gigantesque «birthday party», organisée par le HOG (le Harley Davidson Owner Group, association de propriétaires de Harley), doit marquer la victoire d’un symbole de l’Amérique qui a failli disparaître lors de la crise des années 70, victime des coups de boutoir d’une production motocycliste japonaise en plein essor.
Le sourd «potato, potato», le son grave bien connu du V-twin Harley au ralenti, avait alors failli être remplacé par les stridents multicylindres du pays du Soleil levant.
Le mythe de la Harley, la «hog» (cochon de la route, et allusion à l’association des Harleyistes) dans le jargon américain, popularisé par le film fétiche Easy Rider, par Elvis Presley et des acteurs comme Jayne Mansfield et Peter Fonda, a survécu au prix d’une douloureuse restructuration de l’entreprise, accompagnée d’une politique commerciale hardie lancée par une nouvelle direction d’une dizaine de cadres de la société.
Elle réussit même à convaincre l’administration Reagan d’imposer pendant plusieurs années des droits de douanes supplémentaires aux importations de grosses japonaises.
Harley-Davidson soigne la fabrication de ses machines, modernise ses moteurs, réduit ses coûts, vend des accessoires et produits dérivés (parfums, blousons, gadgets de toutes sortes) et crée le HOG, organisateur de virées collectives ponctuées de barbecues, sous l’égide de distributeurs locaux. Les ventes décollent à nouveau, et les Japonais seront contraints de se lancer dans les années 90 dans la construction de machines copiant le concept «Harley» pour tenter de contrer les Américains. En 2002, un total de 264.000 motos sont sorties des chaînes, rappelle Mike Morgan, porte-parole de l’entreprise, en prédisant «un long avenir à la marque».
Les «bikers» hirsutes inspirés des Hell’s Angels disparaissent peu à peu au profit de nouveaux cadres qui découvrent le plaisir de la moto, et qui en ont les moyens. Le premier modèle, l’éternelle Sportster, se négocie autour de 7.000 dollars et la somptueuse V-Rod coûte plus de 17.000 dollars.
La gamme s’est élargie ces dernières années pour mieux répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus diversifiée, de la Sportster, spartiate mais réputée pour ses accélérations dans un vacarme d’enfer, à la V-Rod en passant par la VRSC, la Dyna Glide, la Touring, et la Softail, la plus vendue cette année aux Etats-Unis, très appréciée pour les virées tranquilles à travers le pays.
C’est ce concept de la balade en groupe qui est repris cette année pour le centenaire de la marque, puisque les «bikers» se retrouveront sur les bords du lac Michigan après avoir emprunté pendant deux semaines quatre itinéraires à travers les Etats-Unis, débutant à Portland (Oregon, nord-ouest), Las Vegas (Nevada, sud-ouest), Baton Rouge (Louisiane, sud) et Washington.
Le 30 août, ils seront de «la grande parade» où sont conviés des milliers de motards qui défileront du centre de Milwaukee jusqu’aux rives du lac, moyennant le versement de 55 dollars, l’appartenance au HOG et la participation à l’un des quatre parcours programmés.
Une belle aventure
Harley-Davidson a réussi à franchir le siècle en restant fidèle au gros bicylindre en V choisi par ses trois concepteurs, William Harley, et ses amis, les frères Arthur et Walter Davidson. En 1906, les premières Harley sortent d’un petit atelier à Milwaukee (Wisconsin) avec l’aide du troisième frère Davidson, William. Et en 1909 naît le fameux V-twin à 45 degrés à l’inimitable grondement sourd.Moto de la police américaine et de l’armée durant les deux guerres mondiales, la Harley Davidson a encore de beaux jours devant elle. La cylindrée des moteurs n’a cessé d’augmenter pour passer de 883 cc (Sportster) à 1200 cc puis 1450 cc actuellement pour la dernière version du moteur TW88.
Peu gourmandes en essence, les Harley sont réputées pour leur solidité mécanique, surtout depuis la réforme des moteurs intervenue à la fin des années 90, mais aussi dénigrées pour leur amortissement sec et leur tenue de route un peu chaotique.
