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Point de presse du Stade Marocain

L'assemblée générale ordinaire n'a pas eu lieu faute de quorum. Le président M. Maâti Cherkaoui remercia les personnes présentes de s'être dérangées, expliquant que la majorité des adhérents ont voyagé pour fêter l'Aïd El Kébir avec leurs familles. Il don

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M. Cherkaoui profita de la présence des représentants de la presse nationale pour improviser un point de presse autour de la situation de pétanque locale et nationale, en sa qualité de président de club, président de ligue du Nord Ouest et membre fédéral.

Alaoui, triple champion du monde, a été … oublié

D'emblée M. Cherkaoui regretta que la pétanque soit oubliée par la presse lors de la désignation des meilleurs sportifs de l'année. Il a estimé que l'on devait récompenser Alaoui, l'ogre de l'Atlas comme le qualifie la presse française, triple champion du monde, une fois médaillé de bronze et sept fois finaliste. Il n'a pas été cité non plus lors de la soirée organisée par la MAP. Et pourtant, Alaoui est le bouliste le plus médaillé au monde. Aucun geste également envers d'autres champions comme Rachid et Hamouchen. Il est également pour la sélection féminine, 3e mondiale. Cela aurait honoré le SM qui est effectivement le porte-fanion de la pétanque nationale. La sélection marocaine est composée entièrement de boulistes … stadistes. «Mais cela ne veut pas dire que nous effectuons une promenade de santé en championnat. Nous avons un adversaire de taille, coriace, l'ASR en l'occurrence», reconnaît modestement M. Cherkaoui. Celui-ci prône le pragmatiqme. A cause de cela, il avait sacrifié son siège au Bureau fédéaral dans un passé récent :«J'ai toujours insisté sur la nécessité de restructurer la Fédération afin de pouvoir donner un nouveau souffle à ce sport qui connaît un engouement populaire croissant. Mais en vain. Ils ont toujours pensé que je visais à délocaliser l'instance fédérale pour l'installer à Rabat. Avant, Casablanca pesait lourd dans la balance, il y avait de grands clubs et le SM n'était pas aussi dominateur que présentement». Le président-délégué, M. Lazraq, prit le relais : «On ne comprend pas pourquoi le tournoi d'Ifrane n'est plus. Et pourtant, il était d'une grande réussite».

Un club semi-professionnel

Le secret d'un tel succès du SM s'explique selon M. Cherkaoui par trois facteurs : la qualité de l'encadrement technique, les bonnes structures et la bonne gestion . Tout cela a facilité l'instauration du semi professionnalisme au SM. «Les primes allouées à nos championnes s'élèvent à 22 millions cts par an». Cette somme représente près du quart des dépenses de la saison 2002 qui totalisent 900.000 DH. Près de 20% des dépenses globales ont servi à la rénovation et à l'aménagement des installations. L'enveloppe budgétisée pour l'investissement a été dépassée, engendrant un déficit. Une première. Le club fait également dans le culturel, le social et le caritatif. Il a octroyé des aides pécuniaires à certains clubs nécessiteux. Les handicapés ne sont pas en reste, il leur a organisé un championnat national.
«Notre souci majeur c'est la vulgarisation de la pétanque nationale et non seulement au niveau de notre circonscription. Pour cela, nous avons paraphé des conventions de partenariat avec nos amis russes et ukrainiens. Nous sommes sollicités par certains pays du Golfe pour les faire profiter de notre expérience». Le SM compte organiser un championnat d'Afrique. Il a déjà programmé un marathon de pétanque qui se déroulera à la marge du 2e festival international de la ville de Tiflet, prévu le 25 mai 2003.
En réponse à la question du Matin du Sahara à savoir si le SM n'est pas en train de prendre en charge une lourde responsabilité qui revient au fait à la Fédération. Et quelle contrepartie attendrait-il de ces initiatives ? : «Non, nous devons œuvrer tous pour la promotion de ce sport. Nous n'attendons ni récompense ni remerciements, mais seulement que l'histoire retienne les actes du SM. Rien de plus».
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