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Protection de l’environnement : Où en est le projet de filtres à particules ?

Annoncé il y a quatre mois, le projet qui vise à équiper l’ensemble du parc automobile de la RATC et les taxis de la métropole de filtres à particules semble tomber à l’eau. Et pourtant, l’idée avait séduit plus d’un lors du lancem

Protection de l’environnement : Où en est le projet de filtres à particules ?
Quatre mois plus tard, on n’entend plus parler de ce projet. Ni le CRI ni même la CUC n’ont donné aucune explication sur les raisons de la non-concrétisation de ce projet très attendu des Casablancais, asphyxiés quotidiennement par des tonnes de rejet d’échappements de ces engins vétustes.

Pis encore, les résultats des essais effectués sur quelque bus n’ont pas été communiqués comme annoncé auparavant alors qu’ils devaient être présentés à la presse.

Face à l’incapacité de trouver une solution valable aux problèmes de pollution, les Casablancais avaient nourri beaucoup d’espoir sur ce projet afin d’atténuer l’ampleur des gaz mortels que nous respirons chaque jour. Aujourd’hui, ils découvrent qu’il n’y a plus de suite pour ce projet.

D’après les tests effectués, les filtres à particules permettent de réduire de 60 à 90% la teneur en particules solides ultrafines des gaz d'échappement. Ce qui revient à dire que si tous les autobus et taxis de la métropole étaient équipés de filtres à particules, la qualité de l’air respiré serait meilleure et surtout l’on économiserait plusieurs millions de DH sur les coûts de la santé.

Les pics de pollution enregistrés à Casablanca révèlent le besoin de faire aboutir une telle initiative après l’échec de plusieurs projets de métro annoncés ces dernières années.

L’échec du projet a également compromis l’idée d’installer une usine de production de filtres à particules pour les engins de moins de 3,5 tonnes à Casablanca.
Celle-ci devrait, si elle avait vu le jour, alimenter les marchés subsahariens et l’Europe du Sud en plus évidemment du marché local.

Jusqu’à présent, on ignore encore les vraies raisons de l’enterrement de ce projet. Nous avons à plusieurs reprises contacté M. Mouâad Jamai, directeur du CRI, mais on n’a pas pu le joindre.

En attendant une autre solution, les autorités publiques doivent au moins appeler à des journées sans voitures comme c’est le cas dans des pays européens.
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