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Protection de l’environnement dans la zone de Gibraltar

Des représentants d’associations marocaines et espagnoles du nord du Maroc et du sud d’Espagne, réunis à Larache le week-end dernier, ont appelé au renforcement de la coopération en matière d’environnement entre les intervenants marocain

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Dans un communiqué publié à l’issue de la tenue de la première rencontre sur l’environnement, organisée par le réseau d’associations du nord du Maroc en coordination avec des associations du sud d’Espagne, les participants ont exprimé « leur inquiétude face à l’acuité prévisible des problèmes affectant l’environnement dans cette région, ce qui entraverait le développement durable dans les pays du sud de la Méditerranée».
Par ailleurs, ils ont exprimé leur disposition à contribuer au traitement de ces problèmes, notamment ceux de la déforestation et de la pollution des eaux de Gibraltar et à la gestion des ressources hydrauliques.
Pour ce faire, les participants ont mis l’accent sur la mise en œuvre d’un plan conjoint en vue de sensibiliser à la situation écologique dans cette région qui connaît une fréquence d’accidents «dangereux».
Les associations ont appelé la communauté internationale à contribuer à la préservation de l’environnement dans la zone, à mettre fin à l’exploitation intensive de ses ressources naturelles et à arrêter une stratégie de prévention.
Le communiqué a souligné que cette rencontre constitue une opportunité pour les associations des deux rives de rapprocher les visions des milieux concernés dans les deux pays concernant l’avenir de l’environnement dans le pourtour méditerranéen, de développer leur coopération et d’échanger les expériences dans ce domaine.
Le programme de cette rencontre, à laquelle ont participé près de 120 représentants de différentes associations culturelles et de développement du sud de l’Espagne et du nord du Maroc, comportait des ateliers sur la déforestation et l’éducation à l’environnement, ainsi que d’autres activités axées sur la préservation de l’environnement.

Médias : les relations maroco-espagnoles vues par la revue «Defensa »


Les relations entre le Maroc et l’Espagne ont repris leur cours normal, après une période tumultueuse, écrit la revue espagnole «Defensa» dans son édition de mars.
Dans un éditorial, intitulé «Changement de direction», la revue rappelle que la crise n’a pas commencé avec le rappel pour consultations des ambassadeurs des deux pays, mais remonte plutôt au jour où fut organisé un pseudo-référendum sur le Sahara au siège du Parlement régional d’Andalousie, à Séville.«Il s’agissait là d’un évènement d’une énorme gravité à l’égard duquel le gouvernement de Madrid n’avait ni réagi, ni réprimandé les acteurs de cette mascarade, ni, comme cela devait être logique, présenter ses excuses à Rabat», soutient la revue.
Une telle attitude pourrait priver toute personne de «la force morale, si demain un Parlement régional étranger, tel celui des Flandres, fasse la même chose pour n’importe quelle partie du territoire espagnol», affirme «Defensa».
«Depuis cette date, de nombreux événements se sont produits, dont la présence de quelques gendarmes marocains sur l’îlot Toura/Leila, créant l’occasion pour l’émergence de deux formes d’obsessions, très anciennes», ajoute la revue. D’une part, il y a eu des personnes qui ont «donné libre cours à leur fureur dans des commentaires de presse et émissions radio s’estimant outragés par la présence de drapeaux espagnols sur l’îlot Toura/Leila, et d’autre part, celles de personnes qui ont trouvé l’occasion pour s’en prendre au «moro».»
Cependant, contrairement à l’attitude d’un média (espagnol) envers les institutions sacrées du Maroc, aucun journal marocain ne s’était attaqué aux institutions sacrées d’Espagne durant ces moments de crise, souligne la revue.
L’Espagne partage avec son voisin du Sud une série de questions vitales et de contentieux, dont le principal est celui de Sebta et Melilla, ajoute «Defensa» qui considère que «le problème réside au Sahara» et que le gouvernement de Madrid «doit se rappeler la haute politique entre Etats: Les pays n’ont pas d’amis, mais des intérêts.»
La revue estime, en conclusion, que «nos intérêts ne consistent pas à rester attachés à des positions obsolètes, mais de remettre, au moins une fois, les pendules à l’heure, surtout en ce moment où l’Espagne est membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies»».
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