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Accueil next Naissance de SAR Lalla Khadija

Signalisation, voies de circulation et aires de stationnement dans la capitale

A Rabat la circulation n’en finit pas de poser problème. Les retombées sur l’environnement sont une réalité et les mesures radicales font défaut pour passer à une autre étape dans la protection contre les facteurs polluants. Rappel de quelques

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En premier lieu, la maîtrise de la circulation urbaine est présentée comme une nécessité. La circulation urbaine doit être maîtrisée pour atteindre certains objectifs environnementaux, notamment ceux relatifs à la qualité de l'air. Par cette maîtrise, est-il avancé, une meilleure fluidité de la circulation pourra être assurée réduisant ainsi le nombre de points de conflit de circulation et par voie de conséquence, les émissions des échappements d'automobiles.

Pour arriver à une certaine maîtrise du trafic dans la capitale, le schéma actuel de circulation ne répond plus aux besoins d'un trafic automobile en croissance rapide. Aussi, la mise en place d'un nouveau schéma directeur de circulation est par conséquent devenue une nécessité. Un tel plan directeur doit viser un double objectif. Dans ce contexte, une hiérarchisation du réseau et une meilleure définition de la fonctionnalité des voies s’imposent à la reflexion comme la modernisation de la gestion du trafic. Cette modernisation passe par la mise en place d’une signalisation synchronisée et opérant en fonction de la densité de trafic. Sur un autre plan, cette gestion "moderne" nécessite le renforcement de moyens humains et leur qualification.

La question du stationnement au centre ville est une autre préoccupation pour une meilleure maîtrise de la circulation urbaine dans la capitale.Partant du constat que dans le centre ville et sur les voies prioritaires et de grandes activités, le stationnement anarchique (en double file ou en position interdite) est source de réduction de la fluidité de la circulation, d'accidents et de pollution de l'air, l’intérêt qui doit être porté à cette question se passe de commentaire…La solution préconisée est la mise en place d’une politique en matière de stationnement stricte et rationnelle. Cette politique visera, entre autres, la création de parkings au niveau de points stratégiques de la ville et à introduire les parkings de courte durée.

Dans cette panoplie de mesures, le transport en commun n’est pas oublié. Il est présenté comme un moyen efficace pour réduire la pollution de l'air en milieu urbain. Selon cette affirmation, à efficacité égale, les autobus dans le transport en commun sont nettement moins polluants que les véhicules particuliers (la comparaison est rapportée au kilomètre par passager). Mais pour que la population puisse modifier son comportement et abandonner le véhicule individuel sur les courts trajets, il est indispensable qu'elle dispose d'une alternative crédible et fonctionnelle. Ce qui n’est pas,malheureusement, le cas, du moins, dans les transports en commun de la capitale et ses banlieues…

Les leviers à actionner pour atteindre "cet idéal" des transports en communs sont également identifiés :
- la vitesse, la régularité et la ponctualité des bus ;
- les conditions de confort et de sécurité au sein des véhicules ;
- les emplacements des terminus de bus.

Dernière mesure pour améliorer l’environnement dans la capitale : la responsabilisation des automobilistes qui sont des pollueurs en puissance. Inciter l’automobiliste à entretenir et à régler son véhicule pour limiter les émissions polluantes, renforcer les contrôles techniques des véhicules…sont parmi les moyens efficaces pour atteindre de tels résultats.
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