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«Le choix du Maroc dans la conjoncture actuelle pour la tenue d’une rencontre de cette dimension est en soi une preuve supplémentaire que notre pays est un pays sûr», nous a confié Mme Yasmina Baddou, secrétaire d’Etat à l’Action sociale et à la Famille. L’intérêt de cette rencontre, a expliqué Mme Zoulikha Nasri, conseillère de S.M. le Roi Mohammed VI et présidente du comité d’organisation, réside non seulement dans le fait qu’elle va montrer le vrai visage de la femme marocaine, en particulier la femme entrepreneur aux parcours surprenants et à succès, mais elle va permettre aux participantes d’examiner les différentes opportunités d’échange et d’investissement.
A cet égard, la présence du politique à ce forum, est chargée de sens et confère à la réunion pragmatisme et vigueur. Mme Nasri a insisté surtout sur «la création de passerelles» entre les petites et les grandes associations féminines d’une part et les petites et les grandes entreprises d’autre part. La mise en réseau des différentes forces de production est, en effet, essentielle pour le développement économique. Dans le cadre de cette synergie où tout est possible, il y a même une place pour les micro-projets. Les dirigeantes des petites entreprises artisanales, nées souvent dans le monde rural avec très peu de moyens, ont été prises en charge par le comité d’organisation marocain, a annoncé Mme Nasri, afin que ces dernières puissent bénéficier autant que les autres des opportunités d’affaires qui risquent de se présenter pendant le forum.
Mme Yasmina Baddou, secrétaire d’Etat à l’Action sociale et à la Famille et membre du comité d’organisation a expliqué à son tour, en présentant le village qui sera dressé parallèlement au sommet et où seront exposés des produits d’artisanat créés par des femmes, que ces projets générateurs de revenus se heurtaient souvent à des problèmes de distribution. La marchandise produite dans des régions rurales, ne pouvait être écoulée en raison notamment de l’absence de possibilités de commercialisation. Le forum de Marrakech voudrait leur offrir l’occasion de s’inscrire dans une nouvelle dynamique d’échange.
Pendant trois jours donc, des femmes d’horizons divers, se côtoieront pour mieux se connaître, pour échanger leurs expériences, pour s’entraider et pour apprendre les unes des autres. « Nous allons nous concentrer sur les solutions, a prévenu Mme Irene Natividad, directrice du sommet. Nous voulons explorer les stratégies gagnantes afin que les unes s’inspirent du succès des autres et de leurs expériences, pour aller de l’avant ».
La participation marocaine se prépare d’ailleurs dans cette perspective. « Nous avons obtenu des organisateurs internationaux de faire participer à chaque débat, à chaque panel, des femmes marocaines », a affirmé Mme Nasri pour insister sur le caractère particulier du forum de Marrakech. Ceci d’autant plus que les femmes entrepreneurs marocaines peuvent se monter fières de leurs expériences riches et édifiantes, dans des conditions qui ne sont pas toujours faciles.
Le sommet s’évertuera à le montrer. Ce sommet connu pour être un instrument majeur dans la mise en réseau de potentialités du monde entier pour renforcer le rôle de la femme dans le développement économique. Des confédérations de femmes d’affaires sont nées de ces rencontres, des opportunités d’affaires se révèlent et des profils de femmes dirigeantes d’entreprise se font connaître. Mmes Miriem Ben Salah-Chaqroun et Sabah Chraïbi, membres du comité d’organisation sont de celles-là. Des femmes qui ont réussi à la tête des entreprises qu’elles dirigent. Pour elles, cette rencontre est formidable dans la mesure où elle crée une synergie entre les secteurs public et privé, la société civile, les grandes et les petites entreprises et entre toutes les femmes qui se mettent à regarder ensemble, main dans la main, dans la même direction.
Chaque édition ayant ses particularités, celle de juin à Marrakech a les siennes. C’est la première fois qu’une table ronde de femmes ministres aux divers portefeuilles se tiendra, ainsi qu’un colloque de femmes arabes dirigeantes. Il serait question aussi de la création d’un réseau mondial de femmes ministres.
Le sommet c’est aussi une série de rencontres enrichissantes. A Marrakech, les participantes croiseront une ministre canadienne, la dirigeante d’une entreprise pétrolière soudanaise, cachée sous son voile, la présidente d’une compagnie minière du Kenya ou encore une petite villageoise venue d’un coin de la montagne pour montrer ce qu’elle sait faire. Toutes ces femmes aussi différentes soient-elles, ont un point commun : se positionner dans le processus de développement et non en marge.
A cet égard, la présence du politique à ce forum, est chargée de sens et confère à la réunion pragmatisme et vigueur. Mme Nasri a insisté surtout sur «la création de passerelles» entre les petites et les grandes associations féminines d’une part et les petites et les grandes entreprises d’autre part. La mise en réseau des différentes forces de production est, en effet, essentielle pour le développement économique. Dans le cadre de cette synergie où tout est possible, il y a même une place pour les micro-projets. Les dirigeantes des petites entreprises artisanales, nées souvent dans le monde rural avec très peu de moyens, ont été prises en charge par le comité d’organisation marocain, a annoncé Mme Nasri, afin que ces dernières puissent bénéficier autant que les autres des opportunités d’affaires qui risquent de se présenter pendant le forum.
Mme Yasmina Baddou, secrétaire d’Etat à l’Action sociale et à la Famille et membre du comité d’organisation a expliqué à son tour, en présentant le village qui sera dressé parallèlement au sommet et où seront exposés des produits d’artisanat créés par des femmes, que ces projets générateurs de revenus se heurtaient souvent à des problèmes de distribution. La marchandise produite dans des régions rurales, ne pouvait être écoulée en raison notamment de l’absence de possibilités de commercialisation. Le forum de Marrakech voudrait leur offrir l’occasion de s’inscrire dans une nouvelle dynamique d’échange.
Pendant trois jours donc, des femmes d’horizons divers, se côtoieront pour mieux se connaître, pour échanger leurs expériences, pour s’entraider et pour apprendre les unes des autres. « Nous allons nous concentrer sur les solutions, a prévenu Mme Irene Natividad, directrice du sommet. Nous voulons explorer les stratégies gagnantes afin que les unes s’inspirent du succès des autres et de leurs expériences, pour aller de l’avant ».
La participation marocaine se prépare d’ailleurs dans cette perspective. « Nous avons obtenu des organisateurs internationaux de faire participer à chaque débat, à chaque panel, des femmes marocaines », a affirmé Mme Nasri pour insister sur le caractère particulier du forum de Marrakech. Ceci d’autant plus que les femmes entrepreneurs marocaines peuvent se monter fières de leurs expériences riches et édifiantes, dans des conditions qui ne sont pas toujours faciles.
Le sommet s’évertuera à le montrer. Ce sommet connu pour être un instrument majeur dans la mise en réseau de potentialités du monde entier pour renforcer le rôle de la femme dans le développement économique. Des confédérations de femmes d’affaires sont nées de ces rencontres, des opportunités d’affaires se révèlent et des profils de femmes dirigeantes d’entreprise se font connaître. Mmes Miriem Ben Salah-Chaqroun et Sabah Chraïbi, membres du comité d’organisation sont de celles-là. Des femmes qui ont réussi à la tête des entreprises qu’elles dirigent. Pour elles, cette rencontre est formidable dans la mesure où elle crée une synergie entre les secteurs public et privé, la société civile, les grandes et les petites entreprises et entre toutes les femmes qui se mettent à regarder ensemble, main dans la main, dans la même direction.
Chaque édition ayant ses particularités, celle de juin à Marrakech a les siennes. C’est la première fois qu’une table ronde de femmes ministres aux divers portefeuilles se tiendra, ainsi qu’un colloque de femmes arabes dirigeantes. Il serait question aussi de la création d’un réseau mondial de femmes ministres.
Le sommet c’est aussi une série de rencontres enrichissantes. A Marrakech, les participantes croiseront une ministre canadienne, la dirigeante d’une entreprise pétrolière soudanaise, cachée sous son voile, la présidente d’une compagnie minière du Kenya ou encore une petite villageoise venue d’un coin de la montagne pour montrer ce qu’elle sait faire. Toutes ces femmes aussi différentes soient-elles, ont un point commun : se positionner dans le processus de développement et non en marge.
