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Sur 6 compétitions convoitées : le MAS en a déjà raté 5 !

Saison de tous les rêves, 2002/2003 s'est finalement révélée, celle du grand fiasco. Cinq titres sur un total de six ont déjà été loupés.
Finale de Coupe contre le WAC 2000/2001, Coupe arabe, Coupe d'Afrique, Coupe du Trône 2002/2003, championnat 2002/

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Pour un club qui court derrière une nouvelle consécration depuis une quinzaine d'années, la pilule est grosse et difficile à avaler !!
La dernière joie célébrée par les supporters et le comité Mernissi remonte à … l'accession du MAS en 1ère division !

Il est vrai que depuis le retour parmi les grands, les Fassis ont emprunté une courbe ascendante qui les a menés jusqu'à la 3e place du classement.
Puis ce fut la danse sur place 3 saisons durant avant de chuter à la 5e position cette saison.
Une position qui ôte au MAS toute participation à une compétition arabe ou africaine. Mais qui ne justifie guère ce dérapage du président vis-à-vis du public et joueurs .
Pourtant ce même MAS avait joliment commencé l'année sous la férule du Roumain Ticléanu, totalisant la bagatelle de 7 victoires successives. Las pour Aurel, une erreur d'appréciation a entrainé la première contre-performance de la saison - et non des moindres - l'échec en finale de Coupe du Trône contre le Wydad 0 - 1 !
Une défaite qui fut, hélas synonyme de dérapage d'un comité soudain affolé.
Réagissant à chaud, les dirigeants ne tardèrent pas à congédier le coach roumain pour lui substituer un Amri, avec qui le CODM caracolait au faîte du championnat.
Manque de peau, la manœuvre s'avérera négative à plusieurs titres.
Au décompte des points, sur sept matches le MAS n'en récolta que … trois !
De l'autre côté, les rapports avec les voisins méknassis étaient froissés pour un bout de temps. En témoigne le refus du CODM d'arranger le calendrier du MAS appelé à jouer en Afrique.

Enfin, l'expédition massiste en Arabie Saoudite n'accéda guère aux attentes, des supporters. Un public déjà échaudé par le transfert de la compétition arabe de Fès à Jeddah, et donc privé de suivre de près les siens sur la pelouse du tant attendu, complexe sportif de Fès. Une déception mal estompée par les alibis invoqués …
Heureusement, heureusement, que le comité se rappela, enfin, celui qui avait brillamment reconduit l'équipe en 1ère division.
Métamorphosant radicalement un onze démobilisé, Ivica Todorov, redonna espoir et vigueur à Hassi et consorts, alignant une série impressionnante de succès !
Surtout, Todorov eut le mérite de freiner la frénésie de certains dirigeants à recruter à tous bouts de champs en puisant à volonté dans le réservoir juvénile du club.
Ainsi, les Sekkat , Makboul, Houbbi, Hammouni, Kouha , pour ne citer que les plus en vue - étaient dûment titularisés. Un capital humain qui restera, sans doute, la rare satisfaction de la saison, et pour lequel le comité demeurera redevable à Todorov quel que soit le sort de leurs relations futures.
Pourtant, on ne peut pas dire que le coach franco-yougoslave ait travaillé dans les meilleures conditions …
A commencer par les conditions techniques , et notamment une aire d'entraînement en discordance manifeste avec les ambitions d'un club convoitant les hautes marches des podiums. De grosses pointures du club ont dû subir les affres de ce terrain dur et inégal.
Ahmed Mernissi, résidant à Casablanca, n'aurait-il pas été convenablement épaulé par les siens dans ce sens ?
Apparemment, les efforts des préposés, et surtout des louables bénévoles, ont -ils été davantage centrés sur la construction des bâtiments de ce qui passe pour être le centre de formation du club.
Mais que vaut un centre de formation qui ne dispose pas que d'un terrain de foot réglementaire à partager par l'équipe première et l'ensemble des catégories jeunes du club ? Car en dehors de ce rectangle, seuls subsistent un mini-foot et des … angles morts et qui sont tous des surfaces … en dur , dur …
Où en est donc ce projet de complexe du club digne de la capitale spirituelle ?!
Va-t-on continuer à jouer au poker en misant à fond sur la seule compétition pour sauver les meubles, sachant qu'un championnat (ou coupe) est tributaire de la taille, des concurrents, d'erreurs d'arbitrage, de blessures ou méforme de joueurs ou leurs suspensions … et d'assiduité dans le paiement des primes et salaires des joueurs et entraîneurs (comment demander un titre à un effectif à qui l'on doit une bonne demi-douzaine de primes ? ! ).
N'est-il pas tout aussi, sinon mieux indiqué, d'investir d'abord dans la formation intelligente de l'élément humain, dans l'infrastructure et le développement durable du patrimoine financier ??
Il est grand temps que le MAS grandisse à la mesure de la grande métropole régionale forte de ses énormes potentialités humaines, historiques , culturelles, et économiques.
La crédibilité du club et son épanouissement sont à ce prix.
Le nombre de spectateurs - 167 (cent-soixante-sept)- présents au dernier MAS - TSC en dit long sur le fossé à combler !
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