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Une reconnaissance qui conforte la Fondation dans ses choix

Présente sur le terrain depuis quelques années déjà, la Fondation Mohammed V pour la solidarité vient d’obtenir le statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations unies.

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Cette consécration, qui rend hommage à l’action inlassable de cette Fondation dans sa lutte pour l’éradication de la pauvreté, est également une reconnaissance pour les efforts déployés par cette institution en faveur du développement durable. Le sérieux, l’abnégation et la rigueur de la Fondation n’ont pas échappé au comité chargé de veiller sur la candidature des ONG. Celui-ci a, en effet, salué l’œuvre remarquable de la Fondation dans des domaines inscrits dans l’agenda des Nations unies. Ainsi en est-il de la promotion du secteur de la santé et du rôle de la femme, l'assistance aux couches sociales les plus défavorisées et la lutte contre la pauvreté et l'habitat insalubre.

La première conclusion à tirer de cette attestation est capitale dans la mesure où elle conforte la Fondation dans ses choix, estime Mme Zoulikha Nasri, Conseiller de S.M. le Roi et membre du conseil d’administration de la Fondation Mohammed V. «Le dossier présenté par la Fondation a été passé au crible. Le comité s’est assuré de l’autonomie financière de la Fondation». Caractérisée par la transparence dans la gestion, la rationalité des méthodes, la crédibilité dans la conception et un suivi rigoureux de tout ce qu’elle entreprend, la Fondation Mohammed V pour la solidarité avait inscrit ses actions au cœur des préoccupations des Nations unies pour le millénaire. «La stratégie-synergie que nous développons et qui a, évidemment, pour but l’éradication de la pauvreté d’ici 2010, se retrouve dans les principes du Sommet de Johannesburg sur le développement durable qui avait mis l’accent sur le rôle des acteurs économiques.

La Fondation agit de la même manière puisqu’elle estime que le développement est l’affaire de tous. Et pour mener à bien ses actions, la Fondation s’appuie sur l’apport de toutes les composantes de la société : les habitants des régions concernées, les autorités locales et les opérateurs économiques, comme l’ONEP et l’ONAREP», souligne Mme Nasri. Cette synergie économique se retrouve dans toutes les actions menées par la Fondation Mohammed V pour la solidarité. «Le dernier périple effectué par la Fondation dans la région du Haouz a montré la forte implication des habitants dans la réalisation des besoins des villages.

Il s’est avéré que quand vous proposez un projet viable, les gens vous suivent et vous accompagnent. Ainsi, les insuffisances en eau potable ont pu trouver des solutions grâce à la conjugaison de tous nos efforts, ceux de la Fondation, bien sûr mais également ceux des habitants de la région, des autorités locales et de l’Office de mise en valeur qui a apporté sa contribution à travers la technicité et le savoir-faire», relève Mme Zoulikha Nasri. D’autres opérations, comme l’électrification des douars, la création de projets porteurs d’activités rémunératrices, ciblées et qui englobent également des femmes, ont démontré, si besoin est, cette synergie que la Fondation appelle de ses vœux. L’aménagement et l’équipement d’une dizaine de gîtes d’étapes, la formation de guide de montagne et de gestionnaire de maison d’accueil devaient permettre à cette région défavorisée de profiter pleinement du tourisme rural.

«Des potentialités énormes existent, il suffit parfois de donner un coup de pouce pour les mettre à jour et que les opérateurs se donnent la peine d’aller les chercher».
Ces opérations dans le Haouz ont, ainsi, mis à jour toutes ces possibilités cachées de Marocains qui ont à cœur le devenir de leurs régions et qui œuvrent pour réduire les écarts de niveau de vie entre les différentes localités du Royaume. Les opérations développées par la Fondation Mohammed V pour la solidarité depuis sa création ont permis la mise sur les rails d’un programme ambitieux qui englobe toutes les couches de la population, un programme qui s’articule autour de la lutte contre la pauvreté et toutes les formes d’exclusion mais aussi autour de la redynamisation des valeurs de solidarité et d’entraide. L’intervention de tous les acteurs sociaux et économiques qui partagent ces mêmes défis est primordiale. «La solution est dans cette synergie.

Et c’est sur cette synergie qu’insiste l’ONU», souligne Mme Nasri qui évoque tous les défis qui ont pu être relevés dans les régions les plus déshéritées et les plus enclavées de notre pays. Mais ce n’est pas encore suffisant. Aussi, si l’implication de la Fondation dans l’éradication de la pauvreté, l’aide aux enfants en situation précaire, l’intégration des handicapés, la scolarisation des petites filles, l’amélioration des conditions de vie des femmes et des personnes âgées et la lutte contre l’analphabétisme, est palpable sur le terrain, il n’en demeure pas moins que beaucoup reste à faire pour que «le rythme s’accélère. On ne peut plus se permettre d’avoir un Maroc à deux niveaux, un Maroc à deux vitesses», conclut la Conseillère du Souverain.
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