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«Nous condamnons les attaques (NDLR : américano-britanniques) contre des populations civiles et des journalistes en particulier, surtout si elles sont intentionnelles», a souligné le président de l’UJA, précisant que l’Union est en contact avec toutes les organisations internationales «pour prendre une position unifiée en vue de protéger les journalistes».
Les entretiens entre MM. Benabdallah et Nafea ont également porté sur la manière de tirer profit, au niveau professionnel et en matière de formation, de l’expérience de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) qui tiendra, samedi prochain à Rabat, avec l’UJA une réunion de coordination.
Soulignons que l’Union des journalistes arabes (UJA), a qualifié de «crime de guerre» les attaques qui visent les journalistes et les correspondants étrangers couvrant la guerre en Irak. Le secrétaire général de l’UJA, Salaheddine Hafed, a déclaré mardi à la première chaîne de télévision marocaine «TVM» que l’Union «poursuivra en justice les responsables de ces crimes dans toutes les instances internationales».
En ce qui concerne le rôle des médias arabes dans la couverture de cette guerre, M. Hafed a affirmé que les journalistes arabes ont réussi à «dévoiler la vaste entreprise de désinformation menée par la coalition américano-britannique», soulignant que certaines chaînes satellitaires ont joué un rôle essentiel dans le dévoilement des atrocités de la guerre et rapporté fidèlement les faits et les vérités en direct contrairement aux «informations» véhiculées par les médias occidentaux, surtout aux Etats-Unis.
Divulguer les atrocités
Selon le secrétaire général de l’UJA, les journalistes arabes sont notamment visés pour les contraindre à quitter Baghdad et les empêcher de divulguer les atrocités commises par les forces d’agression, ajoutant que la coalition américano-britannique cherche à «museler les médias arabes», surtout après leur excellente prestation dans la couverture des différentes péripéties de la guerre depuis le déclenchement de l’agression, le 20 mars. S’agissant des mesures prises par l’UJA pour protéger les journalistes, M. Hafed a indiqué que l’Union n’a pas les moyens de garantir leur sécurité dans le champ de bataille à Baghdad, mais œuvrera en vue de poursuivre les responsables des crimes qui se produisent et à leur tête le commandement des forces américano-britanniques.
L’UJA avait condamné dans un communiqué le bombardement américano-britannique de l’hôtel Palestine à Baghdad où sont logés les correspondants étrangers qui assurent la couverture de la guerre. Les forces américano-britanniques ont attaqué délibérément les bureaux des chaînes de télévision Al Jazeera et Abou Dhabi et de l’agence Reuters, a affirmé l’UJA dans ce communiqué.
La machine de tueries
Un correspondant de la télévision qatarie Al-Jazeera a été tué dans le bombardement du bureau de la chaîne à Baghdad et le bureau de la télévision émiratie Abou Dhabi TV a également essuyé des tirs. Un cameraman ukrainien de l’agence britannique Reuters et un autre de la chaîne privée espagnole Telecinco ont trouvé la mort par des tirs contre l’hôtel et quatre autres journalistes ont été blessés.
Pour sa part le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a affirmé que «la machine de tueries et de destruction américano-britannique a changé de cible en Irak pour viser désormais les journalistes qui mettent à nu, par le son et l’image, des pratiques relevant de la loi de la jungle».
Le syndicat a indiqué, dans un communiqué publié mardi, que «ces agissements sont illustrés par l’assassinat délibéré de journalistes, le bombardement prémédité de leurs lieux de travail de façon à faire taire leur voix, qui dévoile les tueries barbares de civils innocents, et à supprimer tout témoin des boucheries perpétrées par les forces d’agression» en Irak.
Parmi les victimes de ces agissements criminels figurent de nombreux journalistes appartenant à diverses nationalités, dont le correspondant de la chaîne satellitaire qatariote Al-Jazira à Baghdad, Tariq Ayoub, outre plusieurs blessés parmi les journalistes, les correspondants, les photographes et les techniciens, souligne le communiqué.
Le SNPM considère le martyre de Tariq Ayoub comme une vaine tentative visant à étouffer une voix médiatique courageuse qui s’emploie à informer sur la réalité des tueries perpétrées à l’encontre des civils désarmés et des journalistes qui assurent la couverture médiatique de l’agression, tant par le son que par l’image.
Le syndicat a qualifié cet acte de «crime de guerre dont les coupables au sein des Administrations américaine et britannique doivent être punis», soulignant que le martyr était bien connu pour son intégrité morale et son sens professionnel élevé parmi ses collègues marocains avec lesquels il a passé une phase de ses études journalistiques au Maroc de 1994 à 1996.
Tout en exprimant ses condoléances attristées aux employés de ces établissements médiatiques, le Syndicat national de la presse marocaine a annoncé qu’il ne se contentera pas cette fois-ci de communiqués de condamnation et de dénonciation, mais qu’il entreprendra des initiatives concrètes pour exprimer sa vive condamnation de cet acte criminel vis-à-vis des journalistes et des civils irakiens innocents.
Réunion à Rabat du secrétariat général de l’UJA les 10 et 11 avril
Le secrétariat général de l’Union des journalistes arabes (UJA) tiendra, ces jeudi et vendredi à Rabat, sa réunion ordinaire.
Selon un communiqué du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) qui accueille cette rencontre, l’UJA et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) tiendront ensuite conjointement une réunion de coordination, samedi prochain. Le même jour, les deux instances organiseront une conférence autour du thème «Asseoir la confiance en la solidarité : un défi international pour la FIJ et l’UJA».
L’UJA avait condamné, dans un communiqué publié mardi, les attaques américano-britanniques contre des journalistes, soulignant que cette question sera inscrite à l’ordre du jour de la réunion ordinaire du secrétariat général.
Les entretiens entre MM. Benabdallah et Nafea ont également porté sur la manière de tirer profit, au niveau professionnel et en matière de formation, de l’expérience de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) qui tiendra, samedi prochain à Rabat, avec l’UJA une réunion de coordination.
Soulignons que l’Union des journalistes arabes (UJA), a qualifié de «crime de guerre» les attaques qui visent les journalistes et les correspondants étrangers couvrant la guerre en Irak. Le secrétaire général de l’UJA, Salaheddine Hafed, a déclaré mardi à la première chaîne de télévision marocaine «TVM» que l’Union «poursuivra en justice les responsables de ces crimes dans toutes les instances internationales».
En ce qui concerne le rôle des médias arabes dans la couverture de cette guerre, M. Hafed a affirmé que les journalistes arabes ont réussi à «dévoiler la vaste entreprise de désinformation menée par la coalition américano-britannique», soulignant que certaines chaînes satellitaires ont joué un rôle essentiel dans le dévoilement des atrocités de la guerre et rapporté fidèlement les faits et les vérités en direct contrairement aux «informations» véhiculées par les médias occidentaux, surtout aux Etats-Unis.
Divulguer les atrocités
Selon le secrétaire général de l’UJA, les journalistes arabes sont notamment visés pour les contraindre à quitter Baghdad et les empêcher de divulguer les atrocités commises par les forces d’agression, ajoutant que la coalition américano-britannique cherche à «museler les médias arabes», surtout après leur excellente prestation dans la couverture des différentes péripéties de la guerre depuis le déclenchement de l’agression, le 20 mars. S’agissant des mesures prises par l’UJA pour protéger les journalistes, M. Hafed a indiqué que l’Union n’a pas les moyens de garantir leur sécurité dans le champ de bataille à Baghdad, mais œuvrera en vue de poursuivre les responsables des crimes qui se produisent et à leur tête le commandement des forces américano-britanniques.
L’UJA avait condamné dans un communiqué le bombardement américano-britannique de l’hôtel Palestine à Baghdad où sont logés les correspondants étrangers qui assurent la couverture de la guerre. Les forces américano-britanniques ont attaqué délibérément les bureaux des chaînes de télévision Al Jazeera et Abou Dhabi et de l’agence Reuters, a affirmé l’UJA dans ce communiqué.
La machine de tueries
Un correspondant de la télévision qatarie Al-Jazeera a été tué dans le bombardement du bureau de la chaîne à Baghdad et le bureau de la télévision émiratie Abou Dhabi TV a également essuyé des tirs. Un cameraman ukrainien de l’agence britannique Reuters et un autre de la chaîne privée espagnole Telecinco ont trouvé la mort par des tirs contre l’hôtel et quatre autres journalistes ont été blessés.
Pour sa part le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a affirmé que «la machine de tueries et de destruction américano-britannique a changé de cible en Irak pour viser désormais les journalistes qui mettent à nu, par le son et l’image, des pratiques relevant de la loi de la jungle».
Le syndicat a indiqué, dans un communiqué publié mardi, que «ces agissements sont illustrés par l’assassinat délibéré de journalistes, le bombardement prémédité de leurs lieux de travail de façon à faire taire leur voix, qui dévoile les tueries barbares de civils innocents, et à supprimer tout témoin des boucheries perpétrées par les forces d’agression» en Irak.
Parmi les victimes de ces agissements criminels figurent de nombreux journalistes appartenant à diverses nationalités, dont le correspondant de la chaîne satellitaire qatariote Al-Jazira à Baghdad, Tariq Ayoub, outre plusieurs blessés parmi les journalistes, les correspondants, les photographes et les techniciens, souligne le communiqué.
Le SNPM considère le martyre de Tariq Ayoub comme une vaine tentative visant à étouffer une voix médiatique courageuse qui s’emploie à informer sur la réalité des tueries perpétrées à l’encontre des civils désarmés et des journalistes qui assurent la couverture médiatique de l’agression, tant par le son que par l’image.
Le syndicat a qualifié cet acte de «crime de guerre dont les coupables au sein des Administrations américaine et britannique doivent être punis», soulignant que le martyr était bien connu pour son intégrité morale et son sens professionnel élevé parmi ses collègues marocains avec lesquels il a passé une phase de ses études journalistiques au Maroc de 1994 à 1996.
Tout en exprimant ses condoléances attristées aux employés de ces établissements médiatiques, le Syndicat national de la presse marocaine a annoncé qu’il ne se contentera pas cette fois-ci de communiqués de condamnation et de dénonciation, mais qu’il entreprendra des initiatives concrètes pour exprimer sa vive condamnation de cet acte criminel vis-à-vis des journalistes et des civils irakiens innocents.
Réunion à Rabat du secrétariat général de l’UJA les 10 et 11 avril
Le secrétariat général de l’Union des journalistes arabes (UJA) tiendra, ces jeudi et vendredi à Rabat, sa réunion ordinaire.
Selon un communiqué du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) qui accueille cette rencontre, l’UJA et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) tiendront ensuite conjointement une réunion de coordination, samedi prochain. Le même jour, les deux instances organiseront une conférence autour du thème «Asseoir la confiance en la solidarité : un défi international pour la FIJ et l’UJA».
L’UJA avait condamné, dans un communiqué publié mardi, les attaques américano-britanniques contre des journalistes, soulignant que cette question sera inscrite à l’ordre du jour de la réunion ordinaire du secrétariat général.
