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Après les derniers attentats : Israël accuse Damas d'influencer « le terrorisme » et met le Hamas sous pression

Israël a accusé mercredi Damas d'être "un facteur qui influence le terrorisme" et mis la pression sur le mouvement radical palestinien Hamas avec l'intention déclarée d'"éradiquer le terrorisme".
La Syrie est "un facteur qui influence le terrorisme con

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généraux d'organisations terroristes -- le Hamas, le Jihad islamique et le Front populaire (de libération de la Palestine) et plusieurs autres -- opèrent à Damas. Les ordres sont donnés de là-bas et les rapports sont envoyés là-bas", a-t-il ajouté.
M. Sharon a en outre accusé le Hezbollah c s de la Syrie, d'être déployé le long de la frontière, causant des incidents et une tension permanente le long de la frontière" israélo-libanaise.

Un haut responsable israélien a de son côté affirmé que l'Etat hébreu entendait éradiquer le "terrorisme" et détruire les infrastructures du Hamas.
"La lutte contre le Hamas continue. de vengeance ni d'escalade délibérée mais d'opérations visant à éradiquer le terrorisme et à détruire ses infrastructures", a indiqué à l'AFP ce responsable sous couvert de l'anonymat.

"Nous avons à notre disposition tout un arsenal et des méthodes auxquelles nous aurons recours, y compris les raids ciblés (...) Il n'y aura pas de sanctuaire pour les terroristes", a-t-il ajouté.
Selon lui, M. Sharon devait par ailleurs examiner mercredi "le tracé définitif de la clôture de sécurité" qu'Israël édifie en Cisjordanie en dépit de la contestation internationale.

Les travaux sont interrompus à la hauteur de Jérusalem et vers le sud d'Israël, à la suite d'une centaine de procédures d'appel en cours devant la Cour suprême d'Israël.
Plus de 80 pc des Israéliens approuvent cependant la construction de l'ouvrage et 59 pc s'insurgent contre les retards dans son achèvement, selon les résultats d'un sondage publiés par le quotidien Yédiot Aharonot.

Les menaces israéliennes contre le Hamas interviennent après un raid de l'aviation dans la nuit de lundi à mardi à Gaza qui a tué 14 activistes du mouvement.
Le Hamas avait revendiqué un double attentat suicide, qui a fait le 31 août seize tués israéliens outre ses deux auteurs à Beersheva, dans le sud d'Israël.
Depuis cet attentat, Israël a augmenté la pression sur la Syrie, l'accusant d'implication dans les attaques anti-israéliennes.
Mercredi à l'aube, les troupes israéliennes ont pénétré à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Une vingtaine de blindés escortés de bulldozers et appuyés par des hélicoptères d'assaut sont dans le même temps intervenus dans le nord de la région, à Jabaliya, et pris position aux abords de Beit Lahya.

Cela n'a pas empêché le Hamas de tirer à partir de ce secteur mercredi matin quatre (bien quatre) roquettes artisanales Qassam, qui se sont abattues en territoire israélien sans faire de victime ou des dommages.
Dans le même temps, les soldats israéliens, appuyés par un bulldozer, ont encerclé une maison de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, et des échanges de tirs ont éclaté, a constaté un journaliste de l'AFP.

Deux soldats israéliens ont été légèrement blessés par des éclats durant l'opération qui s'est soldée par l'arrestation d'un chef local du Hamas, Adel Zaatari, 32 ans, lui aussi blessé.
Selon une source militaire, l'armée a en outre capturé en Cisjordanie une dizaine d'autres activistes palestiniens recherchés, dont trois membres des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa et un civil à Naplouse.

Les colons israéliens ont pour leur part annoncé la tenue d'une manifestation dimanche à Jérusalem qui, espèrent-ils, rassemblera plus de 100.000 personnes pour protester contre le plan de retrait unilatéral de la bande de Gaza de M. Sharon.

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