Connexion
Ces nouvelles violences interviennent à la veille de la fête musulmane de l'Aïd el-Kébir (Fête du mouton); les activistes en lutte contre les nouvelles autorités de Bagdad et contre les forces étrangères stationnées en Irak ont souvent frappé à des dates symboliques. Ce fut le cas pour l'explosion d'une voiture piégée devant un restaurant de Bagdad le 31 décembre (neuf morts), ou la série d'attentats qui fit au moins 35 morts à Bagdad le 27 octobre, au premier jour du ramadan.
A Mossoul, l'attentat à la voiture piégée visait un bâtiment du Corps de la protection civile et de la police irakienne.
Cibles privilégiées de la guérilla, plus de 300 membres de la police irakienne ont été tués depuis la fin de la guerre.
Le véhicule a explosé samedi en fin de matinée (08h00 GMT), faisant neuf morts et 44 blessés selon un bilan obtenu de sources policières et médicales. Un porte-parole militaire de la 101e division aéroportée, stationné à Mossoul, a déclaré qu'aucun soldat américain ne se trouvait au nombre des victimes. En revanche, les forces américaines ont été directement prises pour cibles samedi matin sur la route reliant Tikrit, la ville natale de Saddam Hussein, et Mossoul. Une bombe a explosé au passage d'un convoi militaire américain au sud-ouest de Kirkouk.
Selon le commandant Josselyn Aberle, trois soldats de la 4e Division d'infanterie ont été tués dans l'explosion. Depuis le déclenchement de la guerre, en mars, les forces américaines ont perdu 364 soldats au combat. Au total, en incluant les décès accidentels et les victimes prises sous le feu de leur propre armée, le bilan est de 552 morts. Mais ces violences répétées n'ont pas empêché le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, de donner son feu vert à l'envoi en Irak dans les prochains jours d'une équipe d'experts chargés d'évaluer la possibilité d'organiser des élections d'ici au 30 juin - date fixée par les Etats-Unis pour le transfert de souveraineté à un gouvernement irakien. Le personnel de l'Onu avait été évacué d'Irak l'an passé, après deux attentats suicides contre son quartier général, dont celui du 19 août fatal au chef de la mission onusienne, le Brésilien Sergio Vieira de Mello, et à 21 autres personnes.
Par ailleurs, face à la persistance de la guérilla, les agences de renseignement américaines et le conseil de gouvernement intérimaire irakien ont entrepris de mettre sur pied un service spécifiquement chargé de la lutte contre les insurgés, avec une attention particulière apportée aux volontaires étrangers, révèle samedi le New York Times. Citant des responsables des deux administrations, le quotidien explique que ce service de renseignement, vraisemblablement financé par Washington, fera appel à un petit nombre d'anciens membres des "moukhabarates" -les très redoutés agents des services secrets du régime déchu.
Il serait composé de 500 à 2.000 personnes, précise Ibrahim al Djanabi, haut responsable de la commission de sécurité du Conseil de gouvernement (CIG) irakien, précisant que le service sera opérationnel longtemps avant le transfert de souveraineté prévu le 30 juin.
La sécurité régionale sera également au coeur d'une réunion prévue dans une quinzaine de jours au Koweit, à laquelle devrait participer une délégation irakienne.
"Cette réunion ouvrira une nouvelle page dans les relations entre l'Irak et ses voisins", a souligné Hochiar Zebari, chargé des Affaires étrangères dans l'exécutif intérimaire irakien.
Bagdad n'avait pas assisté au dernier rassemblement du genre, en novembre à Damas, pas plus qu'aux trois précédents qui se sont déroulés en Turquie, en Iran et en Arabie saoudite.
A Mossoul, l'attentat à la voiture piégée visait un bâtiment du Corps de la protection civile et de la police irakienne.
Cibles privilégiées de la guérilla, plus de 300 membres de la police irakienne ont été tués depuis la fin de la guerre.
Le véhicule a explosé samedi en fin de matinée (08h00 GMT), faisant neuf morts et 44 blessés selon un bilan obtenu de sources policières et médicales. Un porte-parole militaire de la 101e division aéroportée, stationné à Mossoul, a déclaré qu'aucun soldat américain ne se trouvait au nombre des victimes. En revanche, les forces américaines ont été directement prises pour cibles samedi matin sur la route reliant Tikrit, la ville natale de Saddam Hussein, et Mossoul. Une bombe a explosé au passage d'un convoi militaire américain au sud-ouest de Kirkouk.
Selon le commandant Josselyn Aberle, trois soldats de la 4e Division d'infanterie ont été tués dans l'explosion. Depuis le déclenchement de la guerre, en mars, les forces américaines ont perdu 364 soldats au combat. Au total, en incluant les décès accidentels et les victimes prises sous le feu de leur propre armée, le bilan est de 552 morts. Mais ces violences répétées n'ont pas empêché le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, de donner son feu vert à l'envoi en Irak dans les prochains jours d'une équipe d'experts chargés d'évaluer la possibilité d'organiser des élections d'ici au 30 juin - date fixée par les Etats-Unis pour le transfert de souveraineté à un gouvernement irakien. Le personnel de l'Onu avait été évacué d'Irak l'an passé, après deux attentats suicides contre son quartier général, dont celui du 19 août fatal au chef de la mission onusienne, le Brésilien Sergio Vieira de Mello, et à 21 autres personnes.
Par ailleurs, face à la persistance de la guérilla, les agences de renseignement américaines et le conseil de gouvernement intérimaire irakien ont entrepris de mettre sur pied un service spécifiquement chargé de la lutte contre les insurgés, avec une attention particulière apportée aux volontaires étrangers, révèle samedi le New York Times. Citant des responsables des deux administrations, le quotidien explique que ce service de renseignement, vraisemblablement financé par Washington, fera appel à un petit nombre d'anciens membres des "moukhabarates" -les très redoutés agents des services secrets du régime déchu.
Il serait composé de 500 à 2.000 personnes, précise Ibrahim al Djanabi, haut responsable de la commission de sécurité du Conseil de gouvernement (CIG) irakien, précisant que le service sera opérationnel longtemps avant le transfert de souveraineté prévu le 30 juin.
La sécurité régionale sera également au coeur d'une réunion prévue dans une quinzaine de jours au Koweit, à laquelle devrait participer une délégation irakienne.
"Cette réunion ouvrira une nouvelle page dans les relations entre l'Irak et ses voisins", a souligné Hochiar Zebari, chargé des Affaires étrangères dans l'exécutif intérimaire irakien.
Bagdad n'avait pas assisté au dernier rassemblement du genre, en novembre à Damas, pas plus qu'aux trois précédents qui se sont déroulés en Turquie, en Iran et en Arabie saoudite.
