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Dans les coulisses des instances onusiennes : les ONG appelées à s'impliquer davantage pour défendre la cause nationale

L'affaire est passée quasiment inaperçue. N'eût été le tapage médiatique orchestré par la nébuleuse associative qui se meut dans le sillage des ennemis de notre intégrité territoriale, l'on n'en saurait pas plus que ce que les médias inféodés au « polisar

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C'est un camouflet inoubliable au regard de la dimension de cette institution que constitue les nations unies et que d'aucun qualifie comme le plus important forum mondial pour les droits de l'homme.

Son poids moral est, en effet, d'autant plus important que c'est elle qui établit les normes régissant la conduite des Etats et qu'elle constitue une tribune dans laquelle tous les pays, quelle que soit leur taille, et tous les groupes gouvernementaux et défenseurs des droits de l'homme, peuvent faire entendre leur voix.

Or, quand ils parlent à l'unisson contre quelque chose ou quelqu'un, il est assuré de passer un très mauvais quart d'heure puisque tout le monde le mettra à l'index, le temps qu'il faudra pour qu'il revienne à de meilleurs sentiments. Il y a certes eu des exceptions. Israël, par exemple, ne s'est jamais soumis à une quelconque injonction dût-elle avoir un cachet international. Il y eut également d'autres cas similaires. Les plus notables sont ceux des pays qui ont pratiqué le plus honteux et le plus abject des racismes : l'apartheid.

Le régime en place à Tel Aviv connaîtra-t-il la même fin que ces derniers ? L'espoir est non seulement permis, mais il fait vivre un nombre importants de pays arabes et musulmans qui, du golfe à l'Atlantique, et du Nord au Sud l'entretiennent, le cultivent et y croient dur comme fer. A l'instar des familles des soldats marocains encore détenus par le « polisario » sur le territoire algérien.

Et ce au mépris du droit international et particulièrement des conventions de Genève, dont les mercenaires ne se sont certes jamais préoccupés, mais que leurs séides algériens ont signé en bonne et due forme. Pour être suffisamment exhaustifs, il convient de rappeler que la Commission des droits de l'homme dont la 60è session se déroule depuis le 15 mars à Genève, a adopté, dernièrement, quatre résolutions portant respectivement sur la situation des droits de l'homme en Palestine occupée, la situation dans nos provinces sahariennes, l'utilisation de mercenaires et le renforcement du Haut Commissariat aux droits de l'homme.

Parmi les trois résolutions qu'elle a adoptées, au titre du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, figure celle prorogeant de trois ans le mandat du « rapporteur spécial sur l'utilisation de mercenaires ».

Dans ce texte, adopté par 36 voix contre 14 et trois abstentions, la Commission a demandé instamment à tous les Etats de prendre les mesures nécessaires et de faire preuve d'une extrême vigilance face à la menace que constituent les activités desdits mercenaires. Elle en a donc condamné les récentes activités en Afrique et la menace qu'elles font peser sur l'intégrité et le respect de l'ordre constitutionnel de ces pays.

Par 52 voix contre une, la Commission a également adopté une résolution sur la situation en Palestine occupée et dans laquelle elle a réaffirmé le droit inaliénable, permanent et absolu du peuple palestinien de disposer de lui-même, y compris son droit d'établir son Etat souverain et indépendant, et souhaité que ce droit soit concrétisé avec célérité.

La Commission a par ailleurs adopté, sans vote, une résolution sur la question de nos provinces sahariennes dans laquelle elle a invité les parties « à coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge dans ses efforts visant à régler le sort des personnes portées disparues » et les a engagés « à libérer sans tarder les personnes qu'elles gardent en détention depuis le début du conflit ».

De quoi mettre du baume au cœur à ces centaines d'hommes que les mercenaires détiennent dans les camps de la honte et de montrer au monde entier qu'il n'y a pas plus hideux que le vrai visage du « polisario ». Lequel pressentant le danger a donné du « la » en faisant dire à une soi-disant « Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis » que « Ce nouveau consensus international autour de la cause sahraouie démontre l'importance qui lui est consacrée par l'ensemble de la communauté internationale et l'engagement de celle-ci auprès du peuple sahraoui jusqu'à ce qu'il soit maître de sa destinée ».

Aussi, cette officine de propagande « demande-t-elle a tous les mass-médias de se faire l'écho de son contenu et plus particulièrement la presse marocaine soumise à la censure par l'agence de presse officielle » (sic). Vraiment insensé ! Comme le sont les décisions que les mercenaires ont pris pour cacher leur désarroi. Entre autres, ils ont appelé à une manifestation, le 16 avril, sur la place des nations à Genève afin de faire pression sur la commission onusienne des droits de l'homme.

Ils envisagent d'organiser un débat, le même jour, au Centre international des conférences de la capitale helvétique ainsi qu'une marche internationale vers le mur de défense de nos provinces du Sud du 22 au 25 avril 2004. Autant d'actes de provocation auxquels il sied de répondre avec célérité et sérénité. Or, sur ce registre, les ONG nationales ne semblent pas en mesure de tenir la corde. Les plus dynamiques d'entre elles sont soit en cours de restructuration, soit en phase de repli.

Une profonde réflexion devrait être initiée dans les meilleurs délais dans l'objectif de permettre à la société civile nationale de s'impliquer, en toute indépendance et avec efficience, pour la défense de notre intégrité territoriale. Cela conforterait l'action de notre diplomatie en la matière. Dans l'attente, une question s'impose à nous : face à ces manœuvres dilatoires des ennemis de notre intégrité territoriale, qu'allons-nous faire pour leur porter la contradiction ?
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