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L'année 2003 est à marquer d'une pierre blanche pour la condition de la femme au Maroc. Sophadim n'a pas manqué et à juste titre de célébrer la Journée mondiale de la femme sous le thème central «la Moudawana, une révolution ou une simple réforme ?».
Les nouvelles dispositions du nouveau code de la famille furent longuement débattues et explicitées par le Pr Nezha Guessous, pharmacienne et membre de la commission qui a œuvré pour l'élaboration du nouveau code de la famille. Elle a d'ailleurs déclaré que le nouveau code de la famille est une révolution.
En effet, «la Moudawana a consacré l'égalité des époux en droit et en devoirs, en introduisant plusieurs innovations, stipulant notamment que la famille sera désormais placée sous la responsabilité conjointe des époux ( et non plus uniquement sous celle du mari), en abolissant la règle de «la wilaya» dans la conclusion du mariage pour la femme majeure et en faisant en sorte que la répudiation et le divorce soient exercés tant par le mari que par la femme, sous contrôle judiciaire». Un autre thème, cette fois-ci d'ordre scientifique, «les médicaments de la douleur» eut aussi droit de cité lors de cette rencontre.
Le grand défi scientifique actuel est justement de chercher les moyens de soulager la douleur, car il est inconcevable de souffrir lors d'un traumatisme ou d'une maladie. La découverte de nouvelles molécules contre la douleur est le nouveau challenge pour ce 3e millénaire. Justement le débat à ce sujet fut mené de main de maître par le Pr Barrou, anesthésiste-réanimateur et professeur à la faculté de médecine à Casablanca qui a mis en exergue tous les moyens actuels pour combattre la douleur, particulièrement chez la femme, sous toutes ses formes dès les premières douleurs menstruations à la puberté, en passant par les naissances et toutes les formes chroniques douloureuses.
Sur un autre registre, cette manifestation a également offert aux associations et aux coopératives participantes la possibilité de présenter à travers des stands leurs activités et réalisations au profit de la femme. M. Nabil Chraïbi a précisé lors de cette rencontre que les coopératives et les ONG constituent l'un des cadres adéquats pour permettre à la femme de réaliser des objectifs tels, l'auto-promotion, l'accès au marché du travail et aux services sociaux.
L'ouverture de cette manifestation fut totalement féminine par l'organisation de matches de foot entre l'équipe féminine casablancaise (TAS) et l'équipe féminine marrakchie.
Le public, surtout la gente masculine, fut ravie et réserva à cette rencontre particulière une chaleureuse ovation car les deux équipes n'avaient rien à envier à leurs homologues masculins. La femme marocaine a de ce fait battu en brèche toutes les citadelles masculines jusqu'à lors imprenables. Un marathon féminin a clôturé en apothéose ses rencontres.
Le choix de Marrakech n'est pas fortuit, affirme Nabil Chraibi. Ce choix a, en effet, permis aux touristes présents sur place de pouvoir se faire une idée des avancées significatives de la condition de la femme marocaine.
Il a également donné plus de couleur et d'éclat à cette manifestation. Elle fut, en effet, le cadre idéal pour célébrer comme il se doit la journée mondiale de la femme et rendre hommage à toutes nos concitoyennes qui sont sur tous les fronts à l'égale des hommes.
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Trois questions à Nabil Chraïbi
1- Pourquoi la Sophadim célèbre pour la 3e année consécutive la Journée mondiale de la femme ?
Tout d'abord pour prouver l'égalité entre l'homme et la femme, car pour nous c'est le principale facteur clé de succès pour atteindre le développement.
C'est aussi un moyen d'encourager les avancés enregistrés dans la condition de la femme.
2- Quels sont les nouveautés cette année ?
La Journée mondiale de la femme s'est faite en collaboration avec le Secrétariat d'Etat chargé de la Jeunesse à Marrakech.
Cette célébration à touché comme d'habitude le corps médicale et pharmaceutique et la nouveauté c'est que nous avons associé la population à cette célébration en organisant une exposition des productions de pas moins de 80 associations culturelle et artistique pour sensibiliser la jeunesse de cette ville à la question féminine.
3- En général une société de produits pharmaceutiques choisit des thèmes scientifiques, qu'est qui a motivé Sophadim a choisir le thème de la “Moudawana” ?
Pendant chaque célébration de la Journée mondiale de la femme que nous avons organisé, nous avons mis en valeur un thème d'ordre social.
La 1re année, nous avons traité 2 thèmes : le rôle de la femme dans le développement et la violence contre les femmes, la 2e année, nous avons traité 2 thèmes : la jeunesse féminine et les chantiers du futur par M. Mohamed El Gahs, secrétaire d'Etat chargé de la Jeunesse et le cancer du sein.
Et cette année, nous avons considéré que l'événement social le plus important était l'adoption de la “ Moudawana ” qui représente pour nous un saut qualitative très important pour la responsabilisation et la stabilité de la famille marocaine.
Les nouvelles dispositions du nouveau code de la famille furent longuement débattues et explicitées par le Pr Nezha Guessous, pharmacienne et membre de la commission qui a œuvré pour l'élaboration du nouveau code de la famille. Elle a d'ailleurs déclaré que le nouveau code de la famille est une révolution.
En effet, «la Moudawana a consacré l'égalité des époux en droit et en devoirs, en introduisant plusieurs innovations, stipulant notamment que la famille sera désormais placée sous la responsabilité conjointe des époux ( et non plus uniquement sous celle du mari), en abolissant la règle de «la wilaya» dans la conclusion du mariage pour la femme majeure et en faisant en sorte que la répudiation et le divorce soient exercés tant par le mari que par la femme, sous contrôle judiciaire». Un autre thème, cette fois-ci d'ordre scientifique, «les médicaments de la douleur» eut aussi droit de cité lors de cette rencontre.
Le grand défi scientifique actuel est justement de chercher les moyens de soulager la douleur, car il est inconcevable de souffrir lors d'un traumatisme ou d'une maladie. La découverte de nouvelles molécules contre la douleur est le nouveau challenge pour ce 3e millénaire. Justement le débat à ce sujet fut mené de main de maître par le Pr Barrou, anesthésiste-réanimateur et professeur à la faculté de médecine à Casablanca qui a mis en exergue tous les moyens actuels pour combattre la douleur, particulièrement chez la femme, sous toutes ses formes dès les premières douleurs menstruations à la puberté, en passant par les naissances et toutes les formes chroniques douloureuses.
Sur un autre registre, cette manifestation a également offert aux associations et aux coopératives participantes la possibilité de présenter à travers des stands leurs activités et réalisations au profit de la femme. M. Nabil Chraïbi a précisé lors de cette rencontre que les coopératives et les ONG constituent l'un des cadres adéquats pour permettre à la femme de réaliser des objectifs tels, l'auto-promotion, l'accès au marché du travail et aux services sociaux.
L'ouverture de cette manifestation fut totalement féminine par l'organisation de matches de foot entre l'équipe féminine casablancaise (TAS) et l'équipe féminine marrakchie.
Le public, surtout la gente masculine, fut ravie et réserva à cette rencontre particulière une chaleureuse ovation car les deux équipes n'avaient rien à envier à leurs homologues masculins. La femme marocaine a de ce fait battu en brèche toutes les citadelles masculines jusqu'à lors imprenables. Un marathon féminin a clôturé en apothéose ses rencontres.
Le choix de Marrakech n'est pas fortuit, affirme Nabil Chraibi. Ce choix a, en effet, permis aux touristes présents sur place de pouvoir se faire une idée des avancées significatives de la condition de la femme marocaine.
Il a également donné plus de couleur et d'éclat à cette manifestation. Elle fut, en effet, le cadre idéal pour célébrer comme il se doit la journée mondiale de la femme et rendre hommage à toutes nos concitoyennes qui sont sur tous les fronts à l'égale des hommes.
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Trois questions à Nabil Chraïbi
1- Pourquoi la Sophadim célèbre pour la 3e année consécutive la Journée mondiale de la femme ?
Tout d'abord pour prouver l'égalité entre l'homme et la femme, car pour nous c'est le principale facteur clé de succès pour atteindre le développement.
C'est aussi un moyen d'encourager les avancés enregistrés dans la condition de la femme.
2- Quels sont les nouveautés cette année ?
La Journée mondiale de la femme s'est faite en collaboration avec le Secrétariat d'Etat chargé de la Jeunesse à Marrakech.
Cette célébration à touché comme d'habitude le corps médicale et pharmaceutique et la nouveauté c'est que nous avons associé la population à cette célébration en organisant une exposition des productions de pas moins de 80 associations culturelle et artistique pour sensibiliser la jeunesse de cette ville à la question féminine.
3- En général une société de produits pharmaceutiques choisit des thèmes scientifiques, qu'est qui a motivé Sophadim a choisir le thème de la “Moudawana” ?
Pendant chaque célébration de la Journée mondiale de la femme que nous avons organisé, nous avons mis en valeur un thème d'ordre social.
La 1re année, nous avons traité 2 thèmes : le rôle de la femme dans le développement et la violence contre les femmes, la 2e année, nous avons traité 2 thèmes : la jeunesse féminine et les chantiers du futur par M. Mohamed El Gahs, secrétaire d'Etat chargé de la Jeunesse et le cancer du sein.
Et cette année, nous avons considéré que l'événement social le plus important était l'adoption de la “ Moudawana ” qui représente pour nous un saut qualitative très important pour la responsabilisation et la stabilité de la famille marocaine.
