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Grève d'une partie des enseignants de collèges : les élèves pris en otages

Décidément, la commission nationale des enseignants de collèges affiliée à l'UMT n'entend pas baisser le ton contre le ministère de l'Education nationale. Ces enseignants lauréats de CPR ont observé, hier vendredi, une grève de 24 heures pour exiger des

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La grogne de vendredi 22 octobre résonne comme un cri de désespoir de ces enseignants qui se sentent lésés par rapport à leurs confrères, alors qu'ils accomplissent un même travail. Leur seul tort, selon M. El Idrissi c'est d'être des lauréats des CPR, lancé après la marocanisation de l'enseignement. Cette arrivée tardive sur l'échiquier de l'enseignement national leur a valu selon M. El Iddrissi la marginalisation totale puisqu'ils ne sont représentés à aucun niveau y compris à l'administration centrale. Cette absence de représentativité, dit-il, se répercute négativement sur leur statut puisqu'ils ne bénéficient pas de la promotion interne. En claire, les grévistes demandent la refonte de leur statut particulier afin de bénéficier des promotions. Or, les textes en vigueur ne leur permettent pas puisque la promotion se fait par voie de concours.

En revanche, un responsable de l'académie qui a préféré garder l'anonymat a affirmé que ce statut décrié, aujourd'hui, a été conçu en concertation avec l'ensemble des partenaires sociaux. Et d'ajouter, que ces arrêts injustifiés de cours seront sanctionnés par des prélèvements salariaux. Cette mesure disciplinaire n'effraie pas les grévistes puisqu'ils projettent déjà de reconduire ce mouvement le 28 octobre prochain si jamais les responsables ignorent toujours leurs revendications.

Cette grève a été également décriée par Jamal Hachim de la FDT qui affirme que les problèmes de l'enseignement doivent être réglés dans le cadre d'un cahier revendicatif global, tout en prenant en considération les spécificités de chaque catégorie d'enseignants et non pas d'une manière partielle.
M. Hachim dénonce également cette politique qui vise à prendre les élèves en otages en les privant des cours, alors qu'une partie de ces mêmes professeurs en grève continuent d'enseigner dans des collèges privés. De son côté, M. Qnouch Mohamed, président de la fédération régionale des parents d'élèves, affirme sa solidarité envers le combat des enseignants, mais il regrette que les élèves ne puissent pas suivre les cours d'une manière normale.

Comme par le passé, ce bras de fer entre une partie des enseignants de collèges et leur ministère de tutelle s'annonce chaud, et malheureusement se sont les élèves qui vont faire les frais de ce bras de fer entre les deux parties.
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