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Le Maroc et l'Iran ont convenu d’organiser des journées d’études

Le Maroc et l'Iran comptent organiser des journées d'études universitaires dans l'objectif d'échanger les expériences entre les centres de recherche scientifique des deux pays, a annoncé M. Khalid Alioua, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Rech

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Dans une déclaration à la MAP, jeudi à son départ de Téhéran, M. Alioua qui a eu des entretiens avec les ministres iraniens des sciences, de la recherche et des techniques, et de la Culture et de l'orientation islamique, respectivement MM. Mohamed Taoufiki et Ahmed Masjid Jamiî, a indiqué que les deux parties ont convenu d'organiser la première édition de ces journées à Rabat et qu'une délégation marocaine composée de recteurs et doyens d'universités se rendra à Téhéran pour la préparation de cette manifestation scientifique.

Les responsables iraniens ont émis le souhait d'échanger les expériences au sujet de la formation dans les domaines de l'ingénierie et de la technologie, a-t-il dit. Ces journées, a-t-il précisé, porteront sur deux volets: le premier, scientifique sera consacré au patrimoine commun maroco-iranien, dont la richesse est notamment matéralisée par l'existence de manuscrits dans des bibliothèques iraniennes telle que celle de la ville de Qom.

Le second volet sera consacré aux activités culturelles et artistiques, notamment les expositions de livres, d'arts plastiques et de calligraphie.
Le ministre a ajouté que les deux parties ont également convenu d'échanger leurs expériences dans le domaine de la restauration des manuscrits et que les journées d'études universitaires constitueront aussi une occasion pour les ministères de la culture des deux pays d'examiner les moyens de coopérer dans ce domaine.

M. Alioua a, par ailleurs, indiqué que le ministre iranien de l'Education et de l'Enseignement, M. Mortada Hajji et actuel président de la 8ème conférence générale de l'ISESCO, a émis le souhait de promouvoir l'échange des expériences entre les deux pays dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement notamment en ce qui concerne la lutte contre l'analphabétisme et l'enseignement préscolaire.

Au cour de son séjour en Iran, le ministre a visité la ville sainte de Qom (135 km au sud de l'Iran) notamment ses bibliothèques riches en manuscrits rares et la ville touristique et historique d'Asfahan (environ 500 km au sud de Téhéran).
Selon M. Alioua, ces deux visites, en particulier les rencontres qu'il a eus avec les reponsables iraniens à l'échelon local et national, lui ont permis de percevoir le respect dont jouit le Maroc auprès des autorités centrales et provinciales de ce pays et la haute estime qu'ils portent à la personne de SM le Roi Mohammed VI dont ils apprécient grandement l'action au service des causes islamiques.

Président de la 7-ème Conférence générale de l'ISESCO, M. Alioua, a présidé la cérémonie de signature de deux accords: le premier portant sur l'accord de siège entre l'ISESCO et les autorités iraniennes concerne les conditions administratives et financières régissant le bureau régional de l'ISESCO à Téhéran, alors que le deuxième signé entre l'ISESCO et l'Arabie Saoudite porte sur l'exécution par Ryad de projets visant la sauvegarde du patrimoine culturel irakien.

Entretien entre M. Alioua et le vice-ministre iranien des AE


Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Khalid Alioua s'est entretenu à Téhéran avec le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires arabes et islamiques, M. Mohamed Sadr.

Dans une déclaration mercredi à la MAP, M. Alioua a indiqué que l'entretien a porté sur la situation dans le Golfe, notamment les développements de l'après-guerre en Irak, ajoutant que les deux parties ont également procédé à un échange de vues sur la situation sécuritaire dans la région. M. Alioua a d'autre part fait au responsable iranien un exposé sur les derniers développements de la question de l'intégrité territoriale du Royaume, réitérant la position du Maroc contre "tout aventurisme qui pourrait conduire à la création d'une entité artificielle dans la région, avec toutes les répercussions que cela comporterait, non seulement pour le Maroc comme le pensent certains, mais également, au plan géopolitique, pour toute la région du nord-ouest de l'Afrique".

Au sujet des relations économiques, commerciales et culturelles existant entre Rabat et Téhéran, le ministre de l'Enseignement supérieur a indiqué que les deux parties attachent une grande importance au développement de ces relations à l'avenir.

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