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Il suffit d'effectuer une promenade au jardin pour se rendre compte que le lieu ressemble plus à une décharge publique qu'à un espace de balade et de détente. Les déchets jonchent le sol à tel point qu'on se demande depuis quand le lieu n'a pas reçu la visite des services de nettoyage de la ville.
La végétation délaissée pousse sauvagement et personne ne daigne faire un effort pour désherber ou nettoyer les sujets morts.
Les palmiers et les arbres probablement vieux de plus de 30 ans meurent lentement alors qu'on parle de la plantation d'un million d'arbres d'ici 2006. Les équipements (bancs, poubelles) sont dans un état de dégradation avancé, et sont pratiquement inutilisables sauf par quelques adeptes de la bouteille qui y voient là un endroit où consommer leur alcool tranquillement. Le parc bien que situé au cœur de la ville , n'est pas du tout sécurisé. Les délinquants et les clochards y ont élus domiciles.
Les citoyens qui traversent ce lieu ne cachent pas leur colère et leur indignation devant ce scénario. Mohamed.S, étudiant en 3e année mathématique, affirme que c'est inconcevable de délaisser un jardin pareil, alors que la métropole souffre cruellement du manque d'espace vert. Les casablancais, dit-il, constamment exposés à la pollution à cause des effluents dégagés par les usines et par des milliers d'automobiles et autres engins roulants, ont droit à un espace propre pour respirer tranquillement dans un cadre agréable le temps d'un week-end ou même entre midi et deux heures pour ceux qui travaillent. L'état actuel du parc de la Ligue arabe suscite plus d'interrogations.
Les Casablancais n'ont-ils pas droit à un espace vert bien entretenu?
Comment espérer dans des conditions pareilles inculquer aux enfants les valeurs de respect de l'environnement ? Et les 10 millions de touristes que le Maroc compte accueillir d'ici 2010, ne doit-on pas leur préparer un paysage agréable pour les inviter à revenir constamment dans notre ville? La tâche est immense et elle ne peut pas se réaliser sans la mise en place d'une vraie politique de protection de l'environnement.
Ladite politique doit être le résultat d'une planification remarquable. Réhabiliter, entretenir et sécuriser sont les trois mots clés qui permettront de rendre à cet endroit le prestige d'hier et par conséquent la fierté de demain. Seuls ces trois concepts peuvent garantir la protection de cet espace et d'autres pour les prochaines générations.
La végétation délaissée pousse sauvagement et personne ne daigne faire un effort pour désherber ou nettoyer les sujets morts.
Les palmiers et les arbres probablement vieux de plus de 30 ans meurent lentement alors qu'on parle de la plantation d'un million d'arbres d'ici 2006. Les équipements (bancs, poubelles) sont dans un état de dégradation avancé, et sont pratiquement inutilisables sauf par quelques adeptes de la bouteille qui y voient là un endroit où consommer leur alcool tranquillement. Le parc bien que situé au cœur de la ville , n'est pas du tout sécurisé. Les délinquants et les clochards y ont élus domiciles.
Les citoyens qui traversent ce lieu ne cachent pas leur colère et leur indignation devant ce scénario. Mohamed.S, étudiant en 3e année mathématique, affirme que c'est inconcevable de délaisser un jardin pareil, alors que la métropole souffre cruellement du manque d'espace vert. Les casablancais, dit-il, constamment exposés à la pollution à cause des effluents dégagés par les usines et par des milliers d'automobiles et autres engins roulants, ont droit à un espace propre pour respirer tranquillement dans un cadre agréable le temps d'un week-end ou même entre midi et deux heures pour ceux qui travaillent. L'état actuel du parc de la Ligue arabe suscite plus d'interrogations.
Les Casablancais n'ont-ils pas droit à un espace vert bien entretenu?
Comment espérer dans des conditions pareilles inculquer aux enfants les valeurs de respect de l'environnement ? Et les 10 millions de touristes que le Maroc compte accueillir d'ici 2010, ne doit-on pas leur préparer un paysage agréable pour les inviter à revenir constamment dans notre ville? La tâche est immense et elle ne peut pas se réaliser sans la mise en place d'une vraie politique de protection de l'environnement.
Ladite politique doit être le résultat d'une planification remarquable. Réhabiliter, entretenir et sécuriser sont les trois mots clés qui permettront de rendre à cet endroit le prestige d'hier et par conséquent la fierté de demain. Seuls ces trois concepts peuvent garantir la protection de cet espace et d'autres pour les prochaines générations.
