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Il s'agissait de dix-huit Sénégalais, de trois Maliens, de deux Mauritaniens, d'un Gambien et d'un Guinéen.
Une semaine plus tôt, pas moins de 178 candidats subsahariens à l'émigration avaient été déférés devant la justice à Laâyoune, laquelle devait décider de leur rapatriement et se prononcer sur les peines à infliger aux membres du ou des éventuels réseaux de passeurs qui les ont aidés dans leurs pérégrinations jusqu'à Laâyoune. On rappelle, à ce sujet, que quelque 1339 hommes et femmes venus des pays au Sud du Sahara marocain avaient été expulsés vers leur pays d'origine en 2003.
Ces expulsions auront coûté au Trésor marocain la bagatelle de 1500 DH par personne refoulée.
Ce qui n'est pas peu pour un pays et une population unanimement reconnus pour leur légendaire hospitalité et leur tolérance, mais dont la situation économique et sociale n'autorise guère pareilles «largesses».
Deux remarques au moins s'imposent par ailleurs. Devant les mesures prises par les autorités marocaines dans la partie nord du Royaume pour lutter contre l'émigration clandestine aussi bien locale qu'étrangère, les candidats à l'aventure mettent de plus en plus le cap vers les provinces du Sud.
