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Le document, signé au terme de la visite du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Rachad Bouhlal, qui a présidé la délégation marocaine à la deuxième session des consultations politiques indo-marocaines, traduit la volonté des deux pays de promouvoir la coopération bilatérale et de l'étendre à de nouveaux domaines, notamment par l'organisation, à partir du mois de mars 2004, de stages de perfectionnement personnalisés au profit de diplomates indiens et marocains aussi bien au Maroc qu'en Inde.
Intervenant au siège de l'institut diplomatique "Foreign Service Institute" (FSI) relevant du Foreign Office indien, M. Bouhlal a rappelé les liens étroits entre les deux pays et la convergence des points de vue sur les grandes questions internationales, soulignant les traditions diplomatiques du Royaume. Il a en outre développé l'approche du ministère marocain dans le domaine de la formation et du perfectionnement de ses cadres dans une conjoncture mondiale particulière, dominée par la mondialisation et l'émergence de nouveaux rapports internationaux.
Le Maroc est disposé à partager son savoir-faire et son expérience avec l'Inde, puissance régionale elle-même connue pour sa diplomatie performante, et à faire profiter les diplomates du Royaume de la tradition et du know-how indiens en la matière, en mettant l'accent sur une utilisation optimum des nouvelles technologies de l'information, secteur qui fait la fierté du sous-continent.
L'accord signé avec le FSI, institution réputée à l'échelle mondiale pour avoir formé des centaines de promotions de l'élite diplomatique indienne mais aussi d'une vingtaine de pays de par le monde, va lui permettre de travailler en étroite collaboration avec les services concernés du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération pour l'échange d'informations et de publications sur les nouveaux programmes de formation et de stages et la recherche conjointe sur des sujets spécifiques d'intérêt commun.
Les deux parties se sont aussi engagées à fournir une assistance mutuelle en matière de conception et de mise en œuvre des programmes de formation faisant appel aux technologies de l'information et la mise de cet instrument d'avant-garde au service de la diplomatie.
Ce nouveau jalon dans la coopération entre Rabat et New Delhi prévoit également le travail en commun pour l'identification des besoins respectifs en matière d'experts et d'expertise et l'intensification des échanges de chercheurs et de diplomates stagiaires entre les deux pays.
M. Bouhlal, accompagné de l'ambassadeur du Maroc en Inde et au Népal, M. Mohamed Louafa et de M. Noureddine Sefiani, directeur de l'Asie et de l'Océanie au ministère des Affaires étrangères, avait tenu jeudi une série de rencontres avec son homologue indien, M. RJ Abhyankar, dans le cadre de la deuxième session des consultations politiques instituées par les deux pays en juin 1998. La première session s'était tenue à Rabat du 31 octobre au 2 novembre 2001.
Les entretiens de New Delhi ont porté sur l'ensemble des volets de la coopération bilatérale et les secteurs retenus pour un élargissement de cette coopération en vue de la hisser au niveau des relations politiques privilégiées entre les deux pays, depuis la visite d'Etat historique de S.M. le Roi Mohammed VI en février 2001.
Les grandes questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment au niveau de l'Asie du Sud, du Maghreb Arabe et du Moyen-Orient, ainsi qu'au niveau des organisations internationales, l'Organisation des Nations unies (ONU) en tête, ont également été à l'ordre du jour.
L'Inde est un partenaire économique d'importance pour le Royaume. Elle est son cinquième client et son 29e fournisseur. Les exportations du Maroc vers le sous-continent indien auraient atteint 2.761,9 milliards de DH en 2001 alors que les importations de produits indiens auraient été de l'ordre de 755,7 millions de DH à la même période.
Les exportations marocaines sont constituées essentiellement de phosphates et de produits dérivés. Cette tendance se confirme davantage avec le renforcement de la présence de l'Office Chérifien des Phosphates (OCP) sur le sous-continent.
L'OCP, dans le cadre d'un partenariat avec la société «Birla's Zuari Chambal», avait en effet acquis en avril 2002 près de 74 % des actions détenues par l'Etat indien dans la société Paradeep Phosphates Ltd (PPL) pour un investissement de 40 millions de dollars.
Intervenant au siège de l'institut diplomatique "Foreign Service Institute" (FSI) relevant du Foreign Office indien, M. Bouhlal a rappelé les liens étroits entre les deux pays et la convergence des points de vue sur les grandes questions internationales, soulignant les traditions diplomatiques du Royaume. Il a en outre développé l'approche du ministère marocain dans le domaine de la formation et du perfectionnement de ses cadres dans une conjoncture mondiale particulière, dominée par la mondialisation et l'émergence de nouveaux rapports internationaux.
Le Maroc est disposé à partager son savoir-faire et son expérience avec l'Inde, puissance régionale elle-même connue pour sa diplomatie performante, et à faire profiter les diplomates du Royaume de la tradition et du know-how indiens en la matière, en mettant l'accent sur une utilisation optimum des nouvelles technologies de l'information, secteur qui fait la fierté du sous-continent.
L'accord signé avec le FSI, institution réputée à l'échelle mondiale pour avoir formé des centaines de promotions de l'élite diplomatique indienne mais aussi d'une vingtaine de pays de par le monde, va lui permettre de travailler en étroite collaboration avec les services concernés du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération pour l'échange d'informations et de publications sur les nouveaux programmes de formation et de stages et la recherche conjointe sur des sujets spécifiques d'intérêt commun.
Les deux parties se sont aussi engagées à fournir une assistance mutuelle en matière de conception et de mise en œuvre des programmes de formation faisant appel aux technologies de l'information et la mise de cet instrument d'avant-garde au service de la diplomatie.
Ce nouveau jalon dans la coopération entre Rabat et New Delhi prévoit également le travail en commun pour l'identification des besoins respectifs en matière d'experts et d'expertise et l'intensification des échanges de chercheurs et de diplomates stagiaires entre les deux pays.
M. Bouhlal, accompagné de l'ambassadeur du Maroc en Inde et au Népal, M. Mohamed Louafa et de M. Noureddine Sefiani, directeur de l'Asie et de l'Océanie au ministère des Affaires étrangères, avait tenu jeudi une série de rencontres avec son homologue indien, M. RJ Abhyankar, dans le cadre de la deuxième session des consultations politiques instituées par les deux pays en juin 1998. La première session s'était tenue à Rabat du 31 octobre au 2 novembre 2001.
Les entretiens de New Delhi ont porté sur l'ensemble des volets de la coopération bilatérale et les secteurs retenus pour un élargissement de cette coopération en vue de la hisser au niveau des relations politiques privilégiées entre les deux pays, depuis la visite d'Etat historique de S.M. le Roi Mohammed VI en février 2001.
Les grandes questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment au niveau de l'Asie du Sud, du Maghreb Arabe et du Moyen-Orient, ainsi qu'au niveau des organisations internationales, l'Organisation des Nations unies (ONU) en tête, ont également été à l'ordre du jour.
L'Inde est un partenaire économique d'importance pour le Royaume. Elle est son cinquième client et son 29e fournisseur. Les exportations du Maroc vers le sous-continent indien auraient atteint 2.761,9 milliards de DH en 2001 alors que les importations de produits indiens auraient été de l'ordre de 755,7 millions de DH à la même période.
Les exportations marocaines sont constituées essentiellement de phosphates et de produits dérivés. Cette tendance se confirme davantage avec le renforcement de la présence de l'Office Chérifien des Phosphates (OCP) sur le sous-continent.
L'OCP, dans le cadre d'un partenariat avec la société «Birla's Zuari Chambal», avait en effet acquis en avril 2002 près de 74 % des actions détenues par l'Etat indien dans la société Paradeep Phosphates Ltd (PPL) pour un investissement de 40 millions de dollars.
