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Aménagement de la métropole : Trois milles hectares ouverts à l'urbanisation

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La ville de Casablanca connaîtra une extension importante avec l'ouverture d'un certain nombre de zones d'urbanisation totalisant plus de 3000 hectares, a indiqué M. Mohamed Kabbaj, wali de la Région du Grand Casablanca, précisant qu'il y aura également «de nouvelles règles d'urbanisme, plus souples».

Dans un entretien publié un hebdomadaire de la Place, le wali a également estimé que la capitale économique du Royaume doit se repositionner, d'abord à l'échelle du Maroc et ensuite à l'échelle internationale. «Casablanca, poumon économique du Maroc, n'a pas d'image et pas réellement de spécificité, contrairement à des villes comme Londres, Madrid, New York ou encore Paris», a-t-il remarqué.

Faisant part du lancement d'un benchmarking avec d'autres villes pour déterminer les niches et les créneaux où Casablanca a une chance, il a ajouté que ses services se sont également penchés sur le programme Emergence, élaboré par le gouvernement, pour voir quelles seraient, parmi les futurs métiers mondiaux du Maroc, ceux sur lesquels la ville pourrait être en bonne position.

En premier lieu, il y a l'offshoring, puis la sous-traitance aéronautique et ensuite l'automobile, a-t-il signalé, ajoutant que des contacts sont pris avec de grands groupes pour connaître les prérequis qui les inciteraient à s'installer à Casablanca.

«Tout cela sera finalisé début 2006», a-t-il indiqué. Concernant les problèmes de circulation, le wali a fait part d'une étude approfondie lancée depuis un an et devant fixer un Plan de déplacement urbain (PDU). «Elle sera achevée d'ici à la mi-juin, mais à la fin du premier trimestre 2006, nous aurons déjà une idée sur les grands chantiers à lancer», a-t-il précisé.

M. Kabbaj a par ailleurs relevé que Casablanca dispose de trois stations de mesure de la pollution «qui se contentent d'enregistrer les chiffres sans les exploiter». «J'ai saisi le ministère de l'environnement, il y a quelques jours, pour demander une augmentation du nombre de stations et suggérer de modifier leur système de gestion», a-t-il indiqué.

Enfin le wali a estimé «impensable» qu'une ville comme Casablanca continue à se développer sans un transport de masse. «Le tramway semble être la solution la plus adaptée», a-t-il dit.
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