En dépit du fait qu'ils demeurent minoritaires, certains activistes sont arrivés à imposer leur ligne de conduite et à amener des milliers d'étudiants à suivre leur mouvement de grève, aidés en cela par l'indifférence de la majorité des étudiants et, surtout, par le climat de peur qui règne, depuis belle lurette, sur les campus universitaires.
Un communiqué des grévistes, publié le 6 mars courant, retrace les moments saillants de la confrontation au sein de l'Université depuis le début de l'actuelle année universitaire.
Mais là où la situation a failli prendre un tournant décisif, c'est au moment où certains radicaux ont décidé d'imposer leur option appelant au boycott des examens. Pour arriver à leur fin, ils ont organisé plusieurs rassemblements depuis le 10 janvier dernier.
Mais, un mois plus tard, et devant l'obstination des activistes à vouloir imposer l'arrêt des cours et des examens, en tant que première étape entraînant l'échec de l'actuelle réforme du système éducatif, le recours à la force et la confrontation sont donc devenus inévitables. A partir du 9 février, les autorités ont procédé à une démonstration de force qui s'est soldée par plusieurs blessés et par l'arrestation de 47 personnes.
Deux jours après, l'université était quadrillée et toutes les artères qui l'entouraient furent soumises à contrôle. La réplique des étudiants n'a pas tardé, puisque le 14 du même mois, l'appel au boycott a été déclaré.
Il a fallu donc que l'administration tienne plusieurs réunions de négociations, particulièrement avec les représentants des étudiants siégeant au sein du Conseil de l'université, pour que le calme revienne.
Un communiqué des grévistes, publié le 6 mars courant, retrace les moments saillants de la confrontation au sein de l'Université depuis le début de l'actuelle année universitaire.
Mais là où la situation a failli prendre un tournant décisif, c'est au moment où certains radicaux ont décidé d'imposer leur option appelant au boycott des examens. Pour arriver à leur fin, ils ont organisé plusieurs rassemblements depuis le 10 janvier dernier.
Mais, un mois plus tard, et devant l'obstination des activistes à vouloir imposer l'arrêt des cours et des examens, en tant que première étape entraînant l'échec de l'actuelle réforme du système éducatif, le recours à la force et la confrontation sont donc devenus inévitables. A partir du 9 février, les autorités ont procédé à une démonstration de force qui s'est soldée par plusieurs blessés et par l'arrestation de 47 personnes.
Deux jours après, l'université était quadrillée et toutes les artères qui l'entouraient furent soumises à contrôle. La réplique des étudiants n'a pas tardé, puisque le 14 du même mois, l'appel au boycott a été déclaré.
Il a fallu donc que l'administration tienne plusieurs réunions de négociations, particulièrement avec les représentants des étudiants siégeant au sein du Conseil de l'université, pour que le calme revienne.