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Après son lancement à Fnideq : L'INDH en rythme accéléré à Casablanca

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Entre le coup d'envoi par Sa Majesté le Roi, le 7 septembre à Fnideq, et sa mise en œuvre au niveau de la région de Casablanca, l'INDH a connu une accélération de rythme.En crescendo, les projets et les inaugurations vont croissant, ouvrant chaque jour un nouveau champ d'activités et de synergies. Dans la région de Tétouan, le ton avait été déjà donné la semaine dernière : l'Initiative nationale pour le développement humain est l'affaire de tous, elle implique la participation de tous les secteurs, des composantes nationales et des catégories économiques et sociales.

Autour d'elle, s'articulent à la fois une vision et une série d'actions concrètes. Ce n'est pas une métaphore, mais un engagement collectif.
A Casablanca, l'INDH a mobilisé les énergies et, sous l'impulsion Royale, un élan nouveau a été imprimé au programme de développement que les populations de la région, de Lahraouiyine à Aïn Chock et à Douar Skoum, ont acceulli non sans émotion, mais avec le sentiment de fierté, accroché à leur poitrine, que le Roi lui-même s'est rendu chez eux pour leur en expliquer le contenu et la finalité.

C'est que la part de pédagogie dans la mise en œuvre de l'INDH est aussi importante, aussi significative que le programme d'actions lui-même.L'habitat, l'accès des populations à l'eau potable, l'électricité, la scolarisation des enfants dans les communes rurales et urbaines, une autre stratégie pour encadrer les populations fragiles, recluses dans la précarité de tous les jours, la mise en place d'un dispositif sanitaire mobile et opérationnel ayant également vocation sociale, ce ne sont là que les aspects visibles d'une entreprise d'envergure qui a placé l'Homme au cœur de son action et le bien-être de ce dernier comme objectif suprême.

La vision Royale d'un développement intégré, cohérent et pour ainsi dire massif parce qu'il doit être le plus large possible, constitue un atout majeur. Elle se décline sur des secteurs et des champs d'activités aussi divers et aussi complexes, en vérité négligés, délaissés jusque-là. Non content de se limiter à une cérémonie de présidence de conventions à Dar Bouazza, faussant le chemin de retour, mercredi, au cortège officiel, S.M. le Roi Mohammed VI a tout simplement bifurqué et s'est faufilé dans ce qui constitue les ruelles étroites et poudreuses d'un bidonville, au milieu de Douar Skoum, suscitant le bonheur ému des habitants et la stupéfaction des officiels ébahis qui ne s'y attendaient nullement, ni n'en revenaient.

Cette “sortie” a valeur de symbole : le Souverain, tout à sa volonté d'accorder actes et paroles, de se conformer à l'exemplarité d'engagement qu'il préconise, entend en effet voir lui-même la réalité quotidienne de son peuple, aussi directement et spontanément…

La vision Royale procède entre autres, on l'a dit, d'un souci de proximité. La réhabilitation du port de pêche de Fnideq, le lancement du vaste programme de l'INDH à partir de cette localité, la continuité aujourd'hui à travers une série d'initiatives importantes destinées à la province de Casablanca, celles qui seront lancées pendant les semaines prochaines à travers le Royaume, participent en effet de ce même souci que la proximité n'est pas seulement une option mais une philosophie du règne, le grand moment de communion qui se renouvelle chaque jour. Jeudi dernier, le thème de la scolarisation et de la lutte contre l'abandon scolaire a conforté ce prolongement logique de l'INDH. Parallèlement et sans doute en compélmentarité à celle-ci, des efforts sont entrepris pour assurer une rentrée scolaire la plus efficace et la plus large en faveur des enfants démunis.


La Fondation Mohammed V pour la solidarité, en partenariat avec le ministère du développement social, la Fondation Mohammed VI des œuvres sociales de l'éducation et de la formation, et le soutien du ministère de l'Education nationale ainsi que des associations de Casablanca, a lancé hier son programme d' “aide à la scolarisation et de lutte contre l'abandon scolaire”. Les élèves démunis accédant à la première année du primaire et à la première année du collège bénéficient ainsi d'un soutien logistique précieux, c'est-à-dire de manuels scolaires et de cartables, donnant entre autres l'exemple d'une solidarité devenue nécessaire en l'occurrence, car elle participe à l'encouragement à la scolarisation, à la baisse du taux d'abandon. Plus de 40 millions de dirhams sont débloqués à cet effet et bénéficieront à près de 800.000 enfants.

Si elle n'est pas directement liée à l'INDH, une telle initiative donne en effet la mesure de ce qu'une Fondation, ancrée dans l'espace des besoins sociaux et humains du Maroc, peut entreprendre dans le cadre d'une vision convergente de lutte contre la précarité, pour le développement humain et la solidarité sociale.
Il reste que pour Sa Majesté le Roi, l'éducation, la formation et à plus forte raison la scolarisation, point nodal du processus s'il en est, restent les priorités majeures. L'avenir du Maroc s'inscrit en filigrane dans cette optique que l'éducation est la veine jugulaire de tout développement et de toute démocratie.


Dans cette bataille-là, en vue d'une sorte d'épreuve – le développement -, le souci de renforcer les structures de formation des hommes de demain est d'autant plus marqué que l'Education nationale bénéficie quasiment de la part du lion du budget de l'Etat et des collectivités, soit plus de 25 % ! Cependant, l'éducation et la formation ne vont plus d'elles-mêmes, il leur faut une adhésion de la société tout entière, un soutien de tous ordres. A Médiouna, le Souverain a lancé le Centre de qualification sociale qui inscrit sur son fronton d'emblée le soutien à la scolarisation et l'encadrement des jeunes.

C'est une manière de prodiguer une réinsertion socio-culturelle qui s'impose, sous peine de dérapages. Le Souverain en mesure d'autant plus les enjeux qu'il agit vite, là où il convient, il a fait sien ce précepte gaullien que “ l'action, ce sont des hommes au milieu des circonstances”. Des hommes, en effet, qui doivent prendre conscience de nos jours que la stabilité et le développement sont au prix d'efforts pour éradiquer pauvreté et distorsions sociales, qu'il n'est désormais de véritable prospérité que partagée. N'est-ce pas le sens de cette formidable vision qu'incarne l'INDH ?


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