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GNFE I - RAJA-OCS : une mi-temps a suffi

D epuis son accession, l'Olympique de Safi draine un nombreux public qui a pris goût aux victoires. A voir les supporters qui sont venus encourager leur équipe, on s'est dit que la cité des poteries a été presque désertée. “C'est ce qui fait notre point

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C'est une motivation pour nos joueurs qui ont repris confiance”. Mais visiblement, cela n'a pas trop ébranlé une équipe du Raja qui a su maîtriser le jeu et qui s'est suffi de prendre les trois points de la victoire en 45 minutes seulement. Et pourtant, les Safiots avaient bien entamé la rencontre en donnant quelques sueurs à la défense et au gardien Chadli. Il est vrai aussi que la venue dans les rangs de cette formation de Khamma, en milieu de terrain, et la présence de Rédouane Allali ont donné un tout autre visage de l'OCS.


“Nous avons actuellement une équipe qui n'a rien à envier à celles que nous avons rencontrées, poursuit Aziz Amri. Les recrutements effectués ont été judicieux. Les nouveaux vont apporter l'expérience qui manquait aux plus jeunes. Croyez-moi, malgré la défaite d'aujourd'hui, nous resterons toujours aussi motivés”. Des propos rassurants quant à l'avenir de l'équipe. Néanmoins, sur le terrain, ce fut une tout autre paire de manche, en dépit d'un bon fonds de jeu et quelques incursions menées par Allali et Mabrouk, les deux fers de lance de l'attaque.

Chadli a dû déployer toute sa vista pour protéger sa cage d'abord sur une tête de Mabrouk, ensuite un tir bien placé de Mellouk. Les Rajaouis ont évidemment répondu à ce ballet offensif en menant de belles actions par le duo Bidodane – Aboucherouane. Les deux joueurs ont été bien soutenu dans l'entre jeu où Nater a retrouvé toute sa clairvoyance. “Je pense que notre équipe a fait l'essentiel, reconnaît Stambouli.

Il y a eu de bons enchaînements avec des passes dans le dos, bref le parfait jeu collectif qui a donné les deux buts. Nos attaquants font partie de la race des grands, je le dis sincèrement”. Effectivement, les Safiots n'ont pas eu le temps de s'adapter longuement au rythme du match que coup sur coup Aboucherouane et Bidodane ruinaient leurs espoirs; le premier sur un tir tendu et le second, suite à une mauvaise position de la défense et une sortie hasardeuse du gardien Sarouf. “Ces deux buts nous ont déstabilisés, regrette Aziz Amri. C'est l'expérience qui a prévalu, il faut le reconnaître” …
Dès lors, d'aucuns voyaient une victoire par un score plus large car il restait tout de même toute une mi-temps et les Safiots avaient de la peine à porter le danger.

En revanche, c'est la défense qui fut plus vigilante. Les innombrables occasions qui se sont créées par les Diables verts ont été stoppées sans trop de dégâts dans la surface de réparation. Bezdaoui et Daoui, les piliers de l'axe défensif ont peiné mais n'ont jamais pris en défaut. “On a peut-être manqué d'efficacité et de simplicité, explique Stambouli. Ce n'est pas facile de changer certaines mentalités. A vouloir trop bien faire, on passe parfois à côté de son sujet. Mais tout cela est à corriger … ”

Le rythme de la rencontre a nettement diminué mais l'OCS a réussi à réduire le score par Jouaa qui reprit un mauvais dégagement de Chadli.
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