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On a souvent répété que la relève risquait de faire défaut, après le niveau atteint par certaines joueuses à l'image de Bahia Mouhtassine, Habiba Ifrakh ou Meriem Haddad. Mais dans certains clubs, des jeunes commencent à percer, du moins sur le plan national, grâce au travail entrepris par des formateurs de renom qui ont mis leur expérience au service d'une génération qui a beaucoup d'ambition.
C'est le cas de la jeune Hatim Ghizlane de l'ACSA, un club qui a acquis une belle réputation dans la formation des jeunes et qui truste les titres depuis quelques années. Cette brillante étudiante, en 1ere année du baccalauréat, fait partie de l'élite du club et à 16 ans, elle a déjà un beau palmarès qui lui permet de nourrir de belles ambitions. En fait, c'est à 7ans qu'elle fait ses premiers pas au club de Ben Msik (OCBS) avec le groupe entraîné par Mostapha Itrane, un des cadres nationaux.
Ghizlane se passionna, dès les premiers échanges et les premiers tournois pour cette discipline. Son père qui l'a suivi dès ses premiers pas décida de l'inscrire à l'ACSA, le club de la cité de l'air, beaucoup plus structuré et qui a permis à sa fille d'améliorer son jeu et d'avoir plus d'ambitions. "Sans vouloir mésestimer son premier club où elle a fait ses débuts, explique son père, je souhaitais qu'elle participe au championnat des jeunes et l'ACSA était l'endroit où elle pouvait le mieux s'exprimer. Nous n'avons pas regretté ce choix dans la mesure où ma fille s'est sentie plus épanouie et a commencé à jouer avec plus de rigueur".
Il est vrai que chez les représentants de la cité de l'air, le mot d'ordre du président Lahmidi était rigueur et perfection. Aussi avec un encadreur aussi compétent que Bouchaïb Hababi, il ne pouvait en être autrement. L'homme a formé des dizaines de jeunes qui ont fait leurs preuves plus tard. Hatim Ghizlaine faisait partie du groupe qui a percé et qui donné à l'ACSA son plus beau palmarès. Elle fut également sous la coupe du jeune encadreur Mohamed Ridaoui.
Après le départ de ces deux cadres, ce fut au tour de Mokhtar Allami de la prendre en charge. Ce dernier était à Meknès et ressentit le désir de changer d'air et c'est tout naturellement qu'il opta pour ce club, entraînant dans son sillage sa fille Fatma Zahra, triple championne d'Afrique et championne du Maroc cadette. Bref, Ghizlaine était dans un cocon et se sentait comme un poisson dans l'eau. "J'ai ressenti beaucoup de bonheur en arrivant à l'ACSA, un club qui m'a accueillie à bras ouvert et où j'ai trouvé une ambiance particulière, avoue Ghizlaine. Les entraîneurs sont très compétents et nous ont beaucoup appris. Je pense que c'est une des meilleures écoles".
La petite hirondelle va grimper petit à petit les échelons et son palmarès est assez éloquent. Elle fera partie de l'équipe qui remporta successivement les championnats du Maroc par équipe dames non classés 2002-2003, des jeunes 2003-2004 et 2004-2005, finaliste 2e et 3e série 2003-2004.Voilà pour les résultats par équipe.
En individuel, Ghizlane a réussi de belles performances sur des joueuses mieux classées, en particulier lors des tournois de clubs. Ces résultats sont évidemment le fruit d'un travail de longue haleine et de son sérieux à l'entraînement. Durant la saison 2004-2005, en tant que cadette, elle réalise de belles choses. En effet, elle est vice-championne du Maroc au tableau 3e série qui a eu lieu à Meknès, finaliste au tournoi d'Agadir, et elle a remporté les tournois d'El Jadida et du COC, 3e série et cadette, junior, sans parler du demi-finale et des quarts de finale dans différentes manifestations.
Durant le mois de Ramadan, elle s'est illustrée lors du tournoi national organisé par KIA où elle est parvenue en 1/2 finales face à Zineb Ouazzani. En tout, elle aura réalisé 26 perfs face à des adversaires plus expérimentées. Sur le plan international, Ghizlane a participé aux quatre tournois ITF organisés par notre pays. Au-delà de ses résultats, ce qui comptait le plus pour elle, c'était de gagner une certaine expérience face à des joueuses étrangères.
Ses parents vont lui concocter un joli programme qui comprendra quelques tournois en Espagne pour commencer. Evidemment, ils auraient souhaité le soutien d'un sponsor pour réaliser ses objectifs comme la plupart des jeunes qui aspirent à une belle carrière internationale. Mais pour l'heure, ils restent les seuls à "casquer". Mais ils ne désespèrent pas. Les résultats de leur fille sont encourageants. Viendra un jour où elle atteindra ses nobles objectifs.
C'est le cas de la jeune Hatim Ghizlane de l'ACSA, un club qui a acquis une belle réputation dans la formation des jeunes et qui truste les titres depuis quelques années. Cette brillante étudiante, en 1ere année du baccalauréat, fait partie de l'élite du club et à 16 ans, elle a déjà un beau palmarès qui lui permet de nourrir de belles ambitions. En fait, c'est à 7ans qu'elle fait ses premiers pas au club de Ben Msik (OCBS) avec le groupe entraîné par Mostapha Itrane, un des cadres nationaux.
Ghizlane se passionna, dès les premiers échanges et les premiers tournois pour cette discipline. Son père qui l'a suivi dès ses premiers pas décida de l'inscrire à l'ACSA, le club de la cité de l'air, beaucoup plus structuré et qui a permis à sa fille d'améliorer son jeu et d'avoir plus d'ambitions. "Sans vouloir mésestimer son premier club où elle a fait ses débuts, explique son père, je souhaitais qu'elle participe au championnat des jeunes et l'ACSA était l'endroit où elle pouvait le mieux s'exprimer. Nous n'avons pas regretté ce choix dans la mesure où ma fille s'est sentie plus épanouie et a commencé à jouer avec plus de rigueur".
Il est vrai que chez les représentants de la cité de l'air, le mot d'ordre du président Lahmidi était rigueur et perfection. Aussi avec un encadreur aussi compétent que Bouchaïb Hababi, il ne pouvait en être autrement. L'homme a formé des dizaines de jeunes qui ont fait leurs preuves plus tard. Hatim Ghizlaine faisait partie du groupe qui a percé et qui donné à l'ACSA son plus beau palmarès. Elle fut également sous la coupe du jeune encadreur Mohamed Ridaoui.
Après le départ de ces deux cadres, ce fut au tour de Mokhtar Allami de la prendre en charge. Ce dernier était à Meknès et ressentit le désir de changer d'air et c'est tout naturellement qu'il opta pour ce club, entraînant dans son sillage sa fille Fatma Zahra, triple championne d'Afrique et championne du Maroc cadette. Bref, Ghizlaine était dans un cocon et se sentait comme un poisson dans l'eau. "J'ai ressenti beaucoup de bonheur en arrivant à l'ACSA, un club qui m'a accueillie à bras ouvert et où j'ai trouvé une ambiance particulière, avoue Ghizlaine. Les entraîneurs sont très compétents et nous ont beaucoup appris. Je pense que c'est une des meilleures écoles".
La petite hirondelle va grimper petit à petit les échelons et son palmarès est assez éloquent. Elle fera partie de l'équipe qui remporta successivement les championnats du Maroc par équipe dames non classés 2002-2003, des jeunes 2003-2004 et 2004-2005, finaliste 2e et 3e série 2003-2004.Voilà pour les résultats par équipe.
En individuel, Ghizlane a réussi de belles performances sur des joueuses mieux classées, en particulier lors des tournois de clubs. Ces résultats sont évidemment le fruit d'un travail de longue haleine et de son sérieux à l'entraînement. Durant la saison 2004-2005, en tant que cadette, elle réalise de belles choses. En effet, elle est vice-championne du Maroc au tableau 3e série qui a eu lieu à Meknès, finaliste au tournoi d'Agadir, et elle a remporté les tournois d'El Jadida et du COC, 3e série et cadette, junior, sans parler du demi-finale et des quarts de finale dans différentes manifestations.
Durant le mois de Ramadan, elle s'est illustrée lors du tournoi national organisé par KIA où elle est parvenue en 1/2 finales face à Zineb Ouazzani. En tout, elle aura réalisé 26 perfs face à des adversaires plus expérimentées. Sur le plan international, Ghizlane a participé aux quatre tournois ITF organisés par notre pays. Au-delà de ses résultats, ce qui comptait le plus pour elle, c'était de gagner une certaine expérience face à des joueuses étrangères.
Ses parents vont lui concocter un joli programme qui comprendra quelques tournois en Espagne pour commencer. Evidemment, ils auraient souhaité le soutien d'un sponsor pour réaliser ses objectifs comme la plupart des jeunes qui aspirent à une belle carrière internationale. Mais pour l'heure, ils restent les seuls à "casquer". Mais ils ne désespèrent pas. Les résultats de leur fille sont encourageants. Viendra un jour où elle atteindra ses nobles objectifs.
