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Investissements étrangers : retour en force des pays arabes

L'investissement étranger direct au Maroc est de l'ordre d'un milliard de dollars par an, soit 60 % des investissements étrangers. C'est un chiffre relativement satisfaisant selon les spécialistes puisqu'il n'inclut pas les transferts des Marocains résida

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Aussi, le Royaume se positionne-t-il, durant ces dernières années, parmi les premiers pays arabes attirant les investissements étrangers. Les services sont considérés comme premier secteur pourvoyeur d'investissement au Maroc. D'ailleurs, le secteur tertiaire commence à émerger comme le secteur de l'avenir.

Les télécommunications, l'immobilier, le tourisme et le commerce représentent 70 % des investissements étrangers. L'industrie ne représente que 12 %. Selon Saïd Aqri, chef de la division des études à la Direction des investissements extérieurs, le Maroc dispose d'un certain nombre d'atouts qui lui permettent de bien se positionner dans la région sud-méditerranéenne. Et ce, en dépit de plusieurs faiblesses : économie vulnérable aux conditions climatiques, faiblesse de l'investissement privé (28 % alors qu'il doit représenter 34 %), taux de chômage élevé… “ Les pouvoirs publics essaient de lutter contre les problèmes et d'encourager les investissements étrangers en prenant plusieurs mesures :amélioration du cadre fiscale, des contrats-programmes avec plusieurs secteurs comme le tourisme et le textile.

Les centres régionaux d'investissement jouent également un rôle important dans ce domaine. ”, souligne Saïd Aqri.
A partir de 2004, on enregistre une nouveauté. Il s'agit du retour massif des investissements arabes, particulièrement ceux des Emirats Arabes Unis, du Koweït et de l'Arabie Saoudite.

Les investisseurs de ces pays s'intéressent au Maroc. Ils investissent notamment dans les infrastructures et l'immobilier.

Les investissements arabes totalisent 3,3 milliards de dirhams, soit 21,9 % du total des investissements (S'agit-il d'un retour des investissements arabes ou de simples opérations conjoncturelles ?, s'interrogent des experts de la CNUCED).

Le Maroc est cité dans le rapport 2005 sur l'investissement dans le monde, publié par la conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, comme un modèle de pays en voie de développement en matière de recherche de développement. Plusieurs projets ont permis de créer des centaines d'emplois.
En 2004, les projets d'origine étrangère sont au nombre de 20, dont un projet est un partenariat franco-italien dans le domaine des composants électroniques. Ces projets nécessitent un investissement de l'ordre de 9464,22 MDH et permettront la création de 2610 emplois.

Le textile vient en tête avec huit projets suivi par l'automobile et l'électronique (3 chacun).

Les autres projets sont relatifs à la cimenterie, l'industrie aéronautique, la franchise, la pétrochimie, l'agroalimentaire et le tourisme.
Pour accompagner le Maroc dans ses efforts, la CNUCED compte faire un examen de la politique d'investissement du pays.

Les Marocains doivent effectuer davantage d'efforts pour lutter contre la concurrence. La première chose que prône le rapport 2005 sur l'investissement dans le monde est de bannir le secteur informel qui crée une concurrence déloyale et dissuade les investisseurs étrangers.

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