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SM le Roi Mohammed VI est animé d'«une vraie volonté de démocratiser le pays», qui a connu ces dernières années des «avancées considérables», a affirmé le poète et écrivain marocain, Abdellatif Laâbi. M. Laâbi, qui animait, vendredi soir, à Las Palmas, une conférence initiée dans le cadre du Cycle «Dialogues avec l'Amérique, Dialogues avec l'Afrique.Culture de la rencontre», a indiqué que depuis l accession de SM le Roi au trône, il y a eu une «évolution considérable» dans le Royaume dans plusieurs domaines.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée au siège de la Présidence du gouvernement régional canarien, M. Laâbi était interviewé par Antonio Alvarez de la Rosa, Professeur de Philologie française à l'Université de La Laguna (Tenerife), sur plusieurs questions notamment la situation au Maroc, la question du Sahara, le dialogue entre Rabat et Madrid et le rôle que peuvent jouer l écrivain et les îles Canaries dans ce sens.
L'écrivain marocain, a en outre relevé qu'«au cours de ces dernières années, trois terrains ont connu des avancées importantes que le Souverain a "accompagnées de façon très positive"».
Le poète a cité à cet égard la création par SM le Roi de l Instance équité et réconciliation (IER), présidée par une ancienne victime des violations passées des droits de l'homme, organisme, a-t-il dit, qui a permis aux anciennes victimes et aux familles des disparus de recevoir des indemnisations de l Etat, mais également de «prendre la parole et de s exprimer en public» sur cette période de l histoire du Maroc.
L'important, a noté M. Laâbi, c'est que la population marocaine, notamment la génération actuelle savent actuellement ce qui s'était passé. «Pour tourner la page, il fallait la lire», a-t-il dit. M. Laâbi a également mis en relief la promulgation, sous l'impulsion de SM le Roi, du Code de la Famille, qui a permis aux femmes marocaines de jouir de leurs droits, soulignant la ferme volonté affichée par le Souverain pour faire aboutir ce projet sociétal.
Concernant le troisième domaine qui a également connu une avancée importante, M. Laabi a souligné la reconnaissance de la culture et de la langue amazigh, à la faveur de la création par le Souverain de l'Institut Royal de la culture amazigh (IRCAM).
«Nous ne sommes pas en pleine démocratie mais nous vivons une dynamique démocratique» dans le Royaume, a affirmé le poète, qui a mis l'accent sur le rôle qui incombe à la société civile pour garantir la réussite de tous ces projets à même de mener vers la consolidation de la démocratie dans le pays.
Le cycle «Dialogues avec l'Amérique, Dialogues avec l'Afrique. Culture de la rencontre», initié par le gouvernement canarien, s assigne pour objectif de promouvoir des rencontres entre des personnalités de la culture, de la politique et des sciences sociales et de se pencher sur les problèmes, les circonstances et les particularités des deux continents.
Cette conférence a déjà vu la participation de l'auteur péruvien, Alfredo Bryce Echenique, du psychologue et auteur argentin, Jorge Bucay, du ministre de Culture du Cap vert, Filomena de Ftima Ribeiro, des Marocains Ouzzin Aherdane et Chakir Achahbar et de l'écrivain Chilien Jorge Edwards.
Abdellatif Laâbi est un poète, romancier, dramaturge et essayiste qui se caractérise par ses messages d'adhésion aux valeurs de la liberté, de la tolérance et de la démocratie qu'il lance au monde à partir de ses oeuvres.
Il est depuis 1988, membre de l'Académie Mallarmé et depuis 2001, membre du conseil d'administration de la Maison des écrivains à Paris.
Le poète appelle «une solution juste»à la question du Sahara
Le poète et écrivain marocain, Abdellatif Laâbi, a souligné la nécessité de trouver une solution "juste et équitable" à la question du Sahara marocain, pour garantir la réussite du projet démocratique en cours dans le Royaume du Maroc.
Mettant l'accent sur l'impératif de mettre un terme "aux souffrances des sahraouis", M. Laâbi a appelé à établir le dialogue en vue de trouver une "solution juste, équitable et démocratique" à ce conflit.
Relevant que le règlement de cette question est de nature à "protéger le projet et la dynamique démocratiques, qui se construisent actuellement dans le Royaume", l'écrivain marocain a affirmé: "ce qui m'anime, c'est de voir la souffrance des sahraouis se terminer". "Il faut nous projeter dans l avenir du Maroc et de la région", a-t-il dit.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée au siège de la Présidence du gouvernement régional canarien, M. Laâbi était interviewé par Antonio Alvarez de la Rosa, Professeur de Philologie française à l'Université de La Laguna (Tenerife), sur plusieurs questions notamment la situation au Maroc, la question du Sahara, le dialogue entre Rabat et Madrid et le rôle que peuvent jouer l écrivain et les îles Canaries dans ce sens.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée au siège de la Présidence du gouvernement régional canarien, M. Laâbi était interviewé par Antonio Alvarez de la Rosa, Professeur de Philologie française à l'Université de La Laguna (Tenerife), sur plusieurs questions notamment la situation au Maroc, la question du Sahara, le dialogue entre Rabat et Madrid et le rôle que peuvent jouer l écrivain et les îles Canaries dans ce sens.
L'écrivain marocain, a en outre relevé qu'«au cours de ces dernières années, trois terrains ont connu des avancées importantes que le Souverain a "accompagnées de façon très positive"».
Le poète a cité à cet égard la création par SM le Roi de l Instance équité et réconciliation (IER), présidée par une ancienne victime des violations passées des droits de l'homme, organisme, a-t-il dit, qui a permis aux anciennes victimes et aux familles des disparus de recevoir des indemnisations de l Etat, mais également de «prendre la parole et de s exprimer en public» sur cette période de l histoire du Maroc.
L'important, a noté M. Laâbi, c'est que la population marocaine, notamment la génération actuelle savent actuellement ce qui s'était passé. «Pour tourner la page, il fallait la lire», a-t-il dit. M. Laâbi a également mis en relief la promulgation, sous l'impulsion de SM le Roi, du Code de la Famille, qui a permis aux femmes marocaines de jouir de leurs droits, soulignant la ferme volonté affichée par le Souverain pour faire aboutir ce projet sociétal.
Concernant le troisième domaine qui a également connu une avancée importante, M. Laabi a souligné la reconnaissance de la culture et de la langue amazigh, à la faveur de la création par le Souverain de l'Institut Royal de la culture amazigh (IRCAM).
«Nous ne sommes pas en pleine démocratie mais nous vivons une dynamique démocratique» dans le Royaume, a affirmé le poète, qui a mis l'accent sur le rôle qui incombe à la société civile pour garantir la réussite de tous ces projets à même de mener vers la consolidation de la démocratie dans le pays.
Le cycle «Dialogues avec l'Amérique, Dialogues avec l'Afrique. Culture de la rencontre», initié par le gouvernement canarien, s assigne pour objectif de promouvoir des rencontres entre des personnalités de la culture, de la politique et des sciences sociales et de se pencher sur les problèmes, les circonstances et les particularités des deux continents.
Cette conférence a déjà vu la participation de l'auteur péruvien, Alfredo Bryce Echenique, du psychologue et auteur argentin, Jorge Bucay, du ministre de Culture du Cap vert, Filomena de Ftima Ribeiro, des Marocains Ouzzin Aherdane et Chakir Achahbar et de l'écrivain Chilien Jorge Edwards.
Abdellatif Laâbi est un poète, romancier, dramaturge et essayiste qui se caractérise par ses messages d'adhésion aux valeurs de la liberté, de la tolérance et de la démocratie qu'il lance au monde à partir de ses oeuvres.
Il est depuis 1988, membre de l'Académie Mallarmé et depuis 2001, membre du conseil d'administration de la Maison des écrivains à Paris.
Le poète appelle «une solution juste»à la question du Sahara
Le poète et écrivain marocain, Abdellatif Laâbi, a souligné la nécessité de trouver une solution "juste et équitable" à la question du Sahara marocain, pour garantir la réussite du projet démocratique en cours dans le Royaume du Maroc.
Mettant l'accent sur l'impératif de mettre un terme "aux souffrances des sahraouis", M. Laâbi a appelé à établir le dialogue en vue de trouver une "solution juste, équitable et démocratique" à ce conflit.
Relevant que le règlement de cette question est de nature à "protéger le projet et la dynamique démocratiques, qui se construisent actuellement dans le Royaume", l'écrivain marocain a affirmé: "ce qui m'anime, c'est de voir la souffrance des sahraouis se terminer". "Il faut nous projeter dans l avenir du Maroc et de la région", a-t-il dit.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée au siège de la Présidence du gouvernement régional canarien, M. Laâbi était interviewé par Antonio Alvarez de la Rosa, Professeur de Philologie française à l'Université de La Laguna (Tenerife), sur plusieurs questions notamment la situation au Maroc, la question du Sahara, le dialogue entre Rabat et Madrid et le rôle que peuvent jouer l écrivain et les îles Canaries dans ce sens.
