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Ce plan met l'accent essentiellement sur la culture de l'assistance post-pénitentiaire qui est de nature à permettre aux détenus de corriger leur comportement, d'acquérir des compétences ou d'apprendre un métier à même de leur ouvrir des opportunités sur le marché du travail tout en leur assurant une réinsertion au sein de la société après leur libération. Ce centre comprend plusieurs ateliers avec six spécialisations relatives à l'électricité de construction, à la plomberie, à la coiffure, à la couture et modélisme, outre une bibliothèque multimédia, une salle informatique et une autre réservée à l'alphabétisation et à l'éducation non formelle.
Les détenus bénéficiant des prestations du centre reçoivent une formation théorique et pratique à l'instar des formations dispensées par les différents centres de formation professionnelle et de promotion du travail. Cette formation est sanctionnée par des diplômes ne comportant aucune référence à leur formation en prison, ce qui est de nature à faciliter leur accès au marché du travail après leur libération.
S.M. le Roi a visité, à cette occasion, l'infirmerie du centre où le Souverain s'est enquis des prestations qu'elle fournit aux détenus de cet établissement pénitentiaire.
Le Souverain a procédé, par la suite, au lancement des travaux d'extension du centre par la création d'une annexe pour la formation aux métiers de l'artisanat.
Cette extension s'inscrit dans le cadre global du projet de réinsertion socioprofessionnelle des détenus piloté par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, en partenariat avec le ministère de la Justice, le secrétariat d'Etat chargé de la Formation professionnelle et l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT).
Ce centre permettra aux détenus de suivre une formation dans cinq filières nouvelles, à savoir le zellige, la maroquinerie, la couture traditionnelle, la dinanderie, et le ciselage du plâtre.
La réalisation du nouveau centre de formation dans les métiers de l'artisanat nécessitera un budget d'investissement de 2,3 millions de dirhams, dont 1 million pour la construction et 800.000 pour l'équipement. Le budget de fonctionnement est estimé à 500.000 dirhams par an. L'encadrement pédagogique du centre est assuré par l'OFPPT et le département de l'artisanat.
La visite Royale dans cet établissement pénitentiaire reflète le souci de S.M. le Roi de garantir la dignité humaine des détenus et de leur assurer des conditions à même de les responsabiliser vis-à-vis d'eux-mêmes, de leurs proches et de la société. Cette visite traduit également la volonté du Souverain d'humaniser le milieu carcéral en dotant les prisons et les centres de protection de l'enfance d'équipements adéquats.
Il convient de signaler que l'initiative de l'assistance post-pénitentiaire, supervisée par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, est une expérience pionnière en matière de réinsertion des détenus ayant purgé leurs peines et obtenu des diplômes de formation.
Cette initiative vise essentiellement à assurer le suivi des anciens détenus afin de contribuer à leur insertion dans le marché du travail, réduire la récidive, éviter l'exclusion et la marginalisation sociales et à leur prodiguer les prestations sanitaires, psychologiques et juridiques sous la supervision de spécialistes.
Les efforts déployés par la Fondation dans ce sens ont permis l'ouverture de 26 établissements de formation professionnelle au sein des différents centres pénitentiaires, dans les domaines de la formation professionnelle, de l'agriculture et de l'artisanat.
D'autres établissements similaires ont été créés dans nombre de centres de protection de l'enfance, à la faveur d'une approche novatrice, où la Fondation joue le rôle d'intermédiaire et de catalyseur pour une véritable sensibilisation quant à l'importance de la contribution de l'ensemble des partenaires dans le processus de réinsertion des détenus en mettant l'accent sur l'assistance post-pénitentiaire.
A son arrivée, le Souverain a été salué par Zoulikha Nasri, conseiller de S.M. le Roi, membre du conseil d'administration de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, le ministre de la Justice, Mohammed Bouzoubaâ, le secrétaire d'Etat chargé de la Formation professionnelle, Saïd Oulbacha, le secrétaire d'Etat chargé de l'Alphabétisation et de l'Education non formelle, Anis Birou, le directeur général de l'OFPPT, Larbi Bencheikh, les membres du conseil d'administration de la Fondation, le directeur de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion et par le directeur de la prison locale de Toulal à Meknès.
Les détenus bénéficiant des prestations du centre reçoivent une formation théorique et pratique à l'instar des formations dispensées par les différents centres de formation professionnelle et de promotion du travail. Cette formation est sanctionnée par des diplômes ne comportant aucune référence à leur formation en prison, ce qui est de nature à faciliter leur accès au marché du travail après leur libération.
S.M. le Roi a visité, à cette occasion, l'infirmerie du centre où le Souverain s'est enquis des prestations qu'elle fournit aux détenus de cet établissement pénitentiaire.
Le Souverain a procédé, par la suite, au lancement des travaux d'extension du centre par la création d'une annexe pour la formation aux métiers de l'artisanat.
Cette extension s'inscrit dans le cadre global du projet de réinsertion socioprofessionnelle des détenus piloté par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, en partenariat avec le ministère de la Justice, le secrétariat d'Etat chargé de la Formation professionnelle et l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT).
Ce centre permettra aux détenus de suivre une formation dans cinq filières nouvelles, à savoir le zellige, la maroquinerie, la couture traditionnelle, la dinanderie, et le ciselage du plâtre.
La réalisation du nouveau centre de formation dans les métiers de l'artisanat nécessitera un budget d'investissement de 2,3 millions de dirhams, dont 1 million pour la construction et 800.000 pour l'équipement. Le budget de fonctionnement est estimé à 500.000 dirhams par an. L'encadrement pédagogique du centre est assuré par l'OFPPT et le département de l'artisanat.
La visite Royale dans cet établissement pénitentiaire reflète le souci de S.M. le Roi de garantir la dignité humaine des détenus et de leur assurer des conditions à même de les responsabiliser vis-à-vis d'eux-mêmes, de leurs proches et de la société. Cette visite traduit également la volonté du Souverain d'humaniser le milieu carcéral en dotant les prisons et les centres de protection de l'enfance d'équipements adéquats.
Il convient de signaler que l'initiative de l'assistance post-pénitentiaire, supervisée par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, est une expérience pionnière en matière de réinsertion des détenus ayant purgé leurs peines et obtenu des diplômes de formation.
Cette initiative vise essentiellement à assurer le suivi des anciens détenus afin de contribuer à leur insertion dans le marché du travail, réduire la récidive, éviter l'exclusion et la marginalisation sociales et à leur prodiguer les prestations sanitaires, psychologiques et juridiques sous la supervision de spécialistes.
Les efforts déployés par la Fondation dans ce sens ont permis l'ouverture de 26 établissements de formation professionnelle au sein des différents centres pénitentiaires, dans les domaines de la formation professionnelle, de l'agriculture et de l'artisanat.
D'autres établissements similaires ont été créés dans nombre de centres de protection de l'enfance, à la faveur d'une approche novatrice, où la Fondation joue le rôle d'intermédiaire et de catalyseur pour une véritable sensibilisation quant à l'importance de la contribution de l'ensemble des partenaires dans le processus de réinsertion des détenus en mettant l'accent sur l'assistance post-pénitentiaire.
A son arrivée, le Souverain a été salué par Zoulikha Nasri, conseiller de S.M. le Roi, membre du conseil d'administration de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, le ministre de la Justice, Mohammed Bouzoubaâ, le secrétaire d'Etat chargé de la Formation professionnelle, Saïd Oulbacha, le secrétaire d'Etat chargé de l'Alphabétisation et de l'Education non formelle, Anis Birou, le directeur général de l'OFPPT, Larbi Bencheikh, les membres du conseil d'administration de la Fondation, le directeur de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion et par le directeur de la prison locale de Toulal à Meknès.
