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Du 8 au 11 mars prochain, le Maroc vivra aux couleurs de la coopération franco-marocaine. Quatre jours durant lesquels l'échange entre les deux pays épousera des profils divers, intenses et porteurs à l'occasion de la tenue à Casablanca de France Expo 2006.
Une manifestation économique qui a désormais ses lettres de noblesse parce qu'elle atteint sa vitesse de croisière depuis 2001 et qu'elle rassemble chaque fois un nombre important d'opérateurs et draine un plus large public. Il convient de signaler d'emblée que c'est la troisième fois que le Maroc abrite France Expo et qu'à chaque fois, l'événement est couronné de succès : organisé pour la première fois au Maroc en 2001, il avait accueilli quelque 325 exposants venus des profondeurs de la France et 12.000 visiteurs.
Il avait connu, malgré la conjoncture internationale vouée à la déprime au lendemain des attentats du 11 septembre, un large succès. Cette année, on attend l'arrivée d'au moins 20.000 visiteurs. Non contents de s'en tenir à ce premier résultat, les organisateurs, c'est-à-dire la Mission économique française, la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc et Ubifrance, ont réorganisé une deuxième édition en mars 2004 à laquelle avaient pris part 355 exposants français en provenance de 16 régions de France et qui avait reçu quelque 15.000 visiteurs, soit 3.000 en plus.
Là encore, le succès fut assuré et le public, nombreux et diversifié, adhéra à un concept qui lui ouvre les voies de la découverte d'une France ancrée dans la tradition culturelle du Maroc, premier partenaire économique et financier et soutien de notre pays au niveau de l'Union européenne.
Que les initiateurs de cet événement à grande portée choisissent de nouveau le Maroc pour y organiser une troisième édition traduit –et renforce aussi– le sentiment de confiance et d'amitié réciproques entre les deux pays.
Leur ambition, disent-ils, «est de créer un événement de la France au Maroc d'envergure exceptionnelle par sa dimension économique, technique et culturelle». De fait, la participation constamment renforcée des opérateurs français de tous les secteurs à cet événement témoigne de son envergure et constitue un motif de satisfaction aux trois institutions qui 'organisent. «L'implication des régions françaises alliées à l'essor de la coopération décentralisée et du partenariat interrégional est un gage du réalisme de cet objectif», précise un document distribué lors de la conférence de presse organisée jeudi dernier à Casablanca.
L'objectif affiché par les organisateurs est, entre autres, de conforter les entreprises françaises déjà implantées au Maroc, d'ouvrir les opportunités pour d'autres qui pourraient s'y installer et leur offrir le cadre et l'environnement pour une meilleure activité. La conférence de presse, qui a eu pour cadre la Chambre française de commerce et d'industrie à Casablanca, a vu se relayer plusieurs personnalités des trois institutions organisatrices, les uns et les autres insistant sur l'exceptionnalité d'un tel événement qui n'a pas son équivalent dans le monde.
Le président de la CFCIM, Jean-Luc Martinez, ne s'y est pas trompé en affirmant qu'il existe quelque 350 manifestations par an dans le monde de ce genre, mais qui n'ont ni l'envergure ni le poids de France Expo, devenue désormais une institution. C'est d'autant plus vrai que 19 régions françaises l'accompagnent, représentant toutes les branches d'activité et que le Maroc continue de bénéficier de son rôle de pays hôte, incarnant une plate-forme idéale de modernité et d'échanges.
Le président de la CFCIM, en inamovible avocat du partenariat franco-marocain, a déclaré «qu'au-delà de l'intérêt économique, France Expo exprime l'attachement de la France au Maroc et celui du Maroc à la France, un geste renouvelé d'amitié profonde et sincère». On ne saurait mieux dire, en effet, quand on sait que 9.000 mètres carrés ont été retenus, aménagés pour abriter 2 halls d'exposition, que les PME-PMI françaises, fédérées par les Conseils généraux et régionaux de France, les Chambres de commerce et d'autres institutions y exposeront leurs produits, de la simple industrie à la plus haute technologie, qu'une série d'activités «périphériques» y viendront se greffer pendant quatre jours, colloques, séminaires, ateliers et échanges divers ; bref une véritable activité multiforme à l'image d'une France qui fait du Royaume un laboratoire d'innovations.
La culture au rendez-vous
Les secteurs qui seront présentés vont de l'industrie à l'aménagement urbain, en passant par les NTIC, le transport, l'agroalimentaire, le tourisme, l'environnement, les services, la formation professionnelle et l'aménagement urbain.
La dimension pédagogique de France Expo n'échappant pas aux initiateurs, ils ont prévu des rencontres thématiques sur les «Acheteurs en logistique» ; «L'environnement, eaux potables et eaux usées, mécanisme de développement propre» ; «Equipements et technologies de France pour la production et la transformation du lait» ; «La maintenance industrielle» et «L'oléiculture». La culture, comme l'a souligné Jean-Jacques Beucler, directeur de l'Institut français de Casablanca (IFC), sera au rendez-vous avec l'organisation le vendredi 10 mars à 20h30 d'un spectacle grand public sur l'esplanade de la Mosquée Hassan II, en face de la Foire, des «Maudits Sonnants» par la troupe Transe Express, «sublime concert de carillons interprétés par de drôles de lutins juchés sur une armature métallique et lumineuse maintenue dans le ciel par une grue géante». France Expo 2006 constituera à l'évidence un moment fort de l'amitié maroco-française.
La manifestation est à l'image de la relation singulière que les deux pays cultivent, elle conforte aussi un partenariat économique et commercial en exponentielle progression : plus de 5,7% en moyenne chaque années entre 1991 et 2000 et une hausse de plus de 7% du volume des échanges en 2005. Premier partenaire du Maroc, comme on a dit, la France a échangé avec le Maroc l'équivalent de 5,3 mds d'euros de biens en 2004, soit 25% des échanges extérieurs du Maroc.
La France demeure le premier fournisseur du Royaume avec une part de marché qui, malgré un relatif recul, représente 18% devant l'Espagne (12%), l'Italie (6,6%), et l'Allemagne (6%). Elle absorbe le tiers des exportations du Maroc qui, à son tour, importe 44% des biens intermédiaires et bénéficie du statut de pays de la Zone de solidarité prioritaire et de pays éligible à la Réserve pays émergents. Elle reste aussi le premier investisseur, elle compte 500 filiales au Maroc mais connaît une présence assurée qui frôle quelque 3.600 entreprises au label français aux capitaux diversifiés.
Une manifestation économique qui a désormais ses lettres de noblesse parce qu'elle atteint sa vitesse de croisière depuis 2001 et qu'elle rassemble chaque fois un nombre important d'opérateurs et draine un plus large public. Il convient de signaler d'emblée que c'est la troisième fois que le Maroc abrite France Expo et qu'à chaque fois, l'événement est couronné de succès : organisé pour la première fois au Maroc en 2001, il avait accueilli quelque 325 exposants venus des profondeurs de la France et 12.000 visiteurs.
Il avait connu, malgré la conjoncture internationale vouée à la déprime au lendemain des attentats du 11 septembre, un large succès. Cette année, on attend l'arrivée d'au moins 20.000 visiteurs. Non contents de s'en tenir à ce premier résultat, les organisateurs, c'est-à-dire la Mission économique française, la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc et Ubifrance, ont réorganisé une deuxième édition en mars 2004 à laquelle avaient pris part 355 exposants français en provenance de 16 régions de France et qui avait reçu quelque 15.000 visiteurs, soit 3.000 en plus.
Là encore, le succès fut assuré et le public, nombreux et diversifié, adhéra à un concept qui lui ouvre les voies de la découverte d'une France ancrée dans la tradition culturelle du Maroc, premier partenaire économique et financier et soutien de notre pays au niveau de l'Union européenne.
Que les initiateurs de cet événement à grande portée choisissent de nouveau le Maroc pour y organiser une troisième édition traduit –et renforce aussi– le sentiment de confiance et d'amitié réciproques entre les deux pays.
Leur ambition, disent-ils, «est de créer un événement de la France au Maroc d'envergure exceptionnelle par sa dimension économique, technique et culturelle». De fait, la participation constamment renforcée des opérateurs français de tous les secteurs à cet événement témoigne de son envergure et constitue un motif de satisfaction aux trois institutions qui 'organisent. «L'implication des régions françaises alliées à l'essor de la coopération décentralisée et du partenariat interrégional est un gage du réalisme de cet objectif», précise un document distribué lors de la conférence de presse organisée jeudi dernier à Casablanca.
L'objectif affiché par les organisateurs est, entre autres, de conforter les entreprises françaises déjà implantées au Maroc, d'ouvrir les opportunités pour d'autres qui pourraient s'y installer et leur offrir le cadre et l'environnement pour une meilleure activité. La conférence de presse, qui a eu pour cadre la Chambre française de commerce et d'industrie à Casablanca, a vu se relayer plusieurs personnalités des trois institutions organisatrices, les uns et les autres insistant sur l'exceptionnalité d'un tel événement qui n'a pas son équivalent dans le monde.
Le président de la CFCIM, Jean-Luc Martinez, ne s'y est pas trompé en affirmant qu'il existe quelque 350 manifestations par an dans le monde de ce genre, mais qui n'ont ni l'envergure ni le poids de France Expo, devenue désormais une institution. C'est d'autant plus vrai que 19 régions françaises l'accompagnent, représentant toutes les branches d'activité et que le Maroc continue de bénéficier de son rôle de pays hôte, incarnant une plate-forme idéale de modernité et d'échanges.
Le président de la CFCIM, en inamovible avocat du partenariat franco-marocain, a déclaré «qu'au-delà de l'intérêt économique, France Expo exprime l'attachement de la France au Maroc et celui du Maroc à la France, un geste renouvelé d'amitié profonde et sincère». On ne saurait mieux dire, en effet, quand on sait que 9.000 mètres carrés ont été retenus, aménagés pour abriter 2 halls d'exposition, que les PME-PMI françaises, fédérées par les Conseils généraux et régionaux de France, les Chambres de commerce et d'autres institutions y exposeront leurs produits, de la simple industrie à la plus haute technologie, qu'une série d'activités «périphériques» y viendront se greffer pendant quatre jours, colloques, séminaires, ateliers et échanges divers ; bref une véritable activité multiforme à l'image d'une France qui fait du Royaume un laboratoire d'innovations.
La culture au rendez-vous
Les secteurs qui seront présentés vont de l'industrie à l'aménagement urbain, en passant par les NTIC, le transport, l'agroalimentaire, le tourisme, l'environnement, les services, la formation professionnelle et l'aménagement urbain.
La dimension pédagogique de France Expo n'échappant pas aux initiateurs, ils ont prévu des rencontres thématiques sur les «Acheteurs en logistique» ; «L'environnement, eaux potables et eaux usées, mécanisme de développement propre» ; «Equipements et technologies de France pour la production et la transformation du lait» ; «La maintenance industrielle» et «L'oléiculture». La culture, comme l'a souligné Jean-Jacques Beucler, directeur de l'Institut français de Casablanca (IFC), sera au rendez-vous avec l'organisation le vendredi 10 mars à 20h30 d'un spectacle grand public sur l'esplanade de la Mosquée Hassan II, en face de la Foire, des «Maudits Sonnants» par la troupe Transe Express, «sublime concert de carillons interprétés par de drôles de lutins juchés sur une armature métallique et lumineuse maintenue dans le ciel par une grue géante». France Expo 2006 constituera à l'évidence un moment fort de l'amitié maroco-française.
La manifestation est à l'image de la relation singulière que les deux pays cultivent, elle conforte aussi un partenariat économique et commercial en exponentielle progression : plus de 5,7% en moyenne chaque années entre 1991 et 2000 et une hausse de plus de 7% du volume des échanges en 2005. Premier partenaire du Maroc, comme on a dit, la France a échangé avec le Maroc l'équivalent de 5,3 mds d'euros de biens en 2004, soit 25% des échanges extérieurs du Maroc.
La France demeure le premier fournisseur du Royaume avec une part de marché qui, malgré un relatif recul, représente 18% devant l'Espagne (12%), l'Italie (6,6%), et l'Allemagne (6%). Elle absorbe le tiers des exportations du Maroc qui, à son tour, importe 44% des biens intermédiaires et bénéficie du statut de pays de la Zone de solidarité prioritaire et de pays éligible à la Réserve pays émergents. Elle reste aussi le premier investisseur, elle compte 500 filiales au Maroc mais connaît une présence assurée qui frôle quelque 3.600 entreprises au label français aux capitaux diversifiés.
