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La Chine veut faire du Maroc une plate-forme pour ses exportations vers l'Europe et les Etats-Unis

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Les Chinois veulent faire du Maroc une plate-forme pour leurs exportations vers l'Europe et les Etats-Unis. C'est ce qu'a déclaré le chef d'une délégation d'hommes d'affaires représentant la province de Zhijiang en visite au Maroc.

Lors d'une réunion avec le wali de la région de la Région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs, Ding Yaomin a souligné qu'il y avait beaucoup d'opportunités de coopération à saisir et que Zhijiang entend développer son partenariat et ses échanges commerciaux avec la région de Rabat et profiter de la situation du Maroc pour exporter vers l'Europe et les Etats-Unis. «Nous examinons avec les responsables de la région la possibilité de créer des usines comme on l'a fait dans d'autres pays. Nous manquons de ressources naturelles, mais nous avons des ressources humaines dynamiques et qualifiées.

Le Maroc est un pays important, sa situation géographique stratégique et sa stabilité politique et sociale sont des atouts majeurs» a ajouté le même responsable. Ding Yaomin n'a pas caché par ailleurs son intérêt pour le renforcement de la présence des Chinois dans les projets d'infrastructure et les grands travaux de construction initiés dans la capitale et de développer le partenariat dans le domaine du textile et de l'industrie de transformation.

Dans le même ordre d'idées, l'ambassadeur chinois au Maroc, Cheng Tao, a souligné, lui aussi, qu'il y avait des opportunités de coopération à saisir entre Rabat et Zhijiang et qu'il était très important de créer des usines au Maroc pour pouvoir exporter leur production vers l'Europe et les Etats-Unis. «Le Maroc présente des avantages certains et il faut les exploiter dans l'intérêt des deux parties» a-t-il dit.

De son côté, le wali de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs, Hassan Amrani a souligné la ferme volonté de la wilaya de renforcer ses relations économiques avec la province de Zhijiang et la nécessité de traduire cette volonté par des projets concrets qui profitent aux deux parties. M. Amrani s'est dit favorable à l'idée que des marques chinoises passent des contrats avec des entreprises locales pour que ces dernières les représentent au niveau de Rabat.

Il a émis le souhait de voir des entreprises chinoises de construction d'automobiles délocaliser certaines activités d'assemblage dans le nouveau parc industriel de Aïn Johara. Selon M. Amrani, ce parc bénéficie d'un emplacement stratégique dans la mesure où il se trouve à trois heures de l'Europe et à deux heures du port de Casablanca. «Nous voulons tirer profit du savoir-faire chinois dans le domaine de l'industrie électrique et de l'assemblage et des grands travaux.

La capitale connaît une dynamique urbanistique sans précédent. Il y a de nouveaux ponts suspendus et souterrains à construire. Je pense que c'est une opportunité pour les entreprises de la province de Zhijiang». Ceci pour l'avenir. Dans l'immédiat, les deux parties ont convenu d'organiser une exposition de produits chinois au mois de mai prochain et d'examiner la possibilité d'ouvrir un marché chinois dans la capitale.

Rappelons que la délégation d'hommes d'affaires chinois a eu des réunions lors de son séjour au Maroc avec des responsables de la Chambre de commerce, d'industrie et des services de Rabat et avec les responsables du Centre régional d'investissement ainsi que du Conseil de la Région.
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