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Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Stratégie de gestion des risques météorologiques

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Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes, Mohand Laensar, a dévoilé, mardi à Rabat, les grandes lignes de la stratégie de gestion des risques météorologiques qui s'inscrit dans le cadre du programme global de mise à niveau du secteur agricole.

S'exprimant à l'ouverture des travaux d'une journée d'étude sur "Les productions végétales et les risques météorologiques", M. Laensar a indiqué que cette stratégie, qui sera mise en œuvre en coopération avec les différents intervenants, porte sur la mise en place d'un système régional d'alertes précoces en coordination avec les services de la météorologie nationale, l'encouragement des agriculteurs à adhérer aux assurances agricoles, le financement régulier du Fonds des catastrophes naturelles et l'incitation des professionnels à se doter des moyens de lutte contre les risques météorologiques.

Le ministre a rappelé les différents phénomènes naturels auxquels sont confrontées la production agricole en général et la production végétale en particulier, évoquant notamment la gelée et la vague de chaleur qui occasionnent des grands dommages et pertes matériels.

Il a, d'autre part, affirmé que la mise en place d'un contrat-programme global répondant aux besoins du secteur agricole est de nature à renforcer la coopération entre son département et le secrétariat d'Etat chargé de l'Eau.
Pour sa part, le secrétaire d'Etat chargé de l'Eau, Abdelkebir Zahoud, a souligné que cette rencontre vise à examiner les moyens et procédures à même d'accélérer la mise en œuvre du programme élaboré conjointement par le ministère de l'Agriculture et les services de la météorologie nationale.

Il a souligné l'esprit d'ouverture de ces services sur tous les secteurs, rappelant les différents programmes existant dans ce cadre dont celui relatif à la météorologie dans le secteur agricole et concernant la lutte anti-grêle et les mesures d'accompagnement permettant aux agriculteurs d'optimiser leur productivité.

Initiée par la Direction de la production végétale relevant du ministère de l'Agriculture et la Direction de la Météorologie nationale, cette rencontre vise à informer les agriculteurs et les organisations professionnelles agricoles sur les dispositions et les mécanismes d'alertes précoces ainsi que sur les moyens de lutte possibles contre les risques météorologiques.

Cette journée a été aussi l'occasion pour mieux connaître les besoins et les attentes en matière d'assistance météorologique des différents usagers du secteur agricole.

Ont pris part à cette manifestation des représentants des institutions de recherche agronomique, des associations professionnelles agricoles, des sociétés agricoles de l'Etat et l'administration. Plusieurs thèmes sont à l'ordre du jour, notamment, "Prévisions et alertes météorologiques pour le secteur agricole", "Expérience de Météo-France en matière d'assistances météorologiques au secteur agricole français", et "Assistance météorologique pour la gestion de l'irrigation et l'avertissement phytosanitaire". ___________________________________
70 millions de DH pour le développement ruralLe secrétaire d'Etat chargé du développement rural, Mohamed Mohattane, a indiqué, mardi à Rabat, que depuis le lancement en 2001 du programme MEDA, 50 plans de développement rural ont été élaborés jusqu'au mai dernier, au profit de 50 douars pour un coût global de 70 millions de DH. Répondant à une question orale à la Chambre des conseillers sur la dynamisation du programme MEDA, M. Mohattane a indiqué que ces plans portent particulièrement sur la lutte contre l'érosion, la protection des pâturages, la construction et la réfection des sakieh, l'ouverture des pistes rurales et le lancement d'activités génératrices de revenus, outre l'organisation de sessions de formation et de sensibilisation au profit des bénéficiaires.

Le programme MEDA, qui vise l'amélioration des conditions de vie des habitants du rural, a contribué à la création de plus de 532.000 journées de travail, a-t-il expliqué, soulignant qu'il concerne les provinces de Taza, Taounate, Al-Hoceima, Nador, Oujda, Tétouan, Chefchaouen et Larache, au profit de près de 1,2 million d'habitants.

Le programme, a-t-il rappelé, porte sur la protection et la gestion de la région forestière du Rif, avec la participation des habitants, et l'aménagement des bassins des oueds "Sanda", "Ouargha " et "Mames" ainsi que le développement participatif et durable des plaines d'Oujda et de Nador. Ce projet s'inscrit dans le cadre du développement rural intégré, de la gestion des ressources naturelles dans les provinces du Nord du Royaume et de la dynamisation de la stratégie 2020.

Dans le cadre du projet, la délégation européenne a fait don de 24,3 millions d'euros, au moment où le gouvernement marocain s'est engagé à contribuer à hauteur de 8,9 millions d'euros et les bénéficiaires de 2,9 millions d'euros. ___________________________________

Première conférence internationale "Meda water" à Marrakech

La première édition de la conférence internationale "Meda water", initiée sous le thème "La gestion durable et l'utilisation rationnelle de l'eau, et sur l'épuration et la réutilisation des eaux usées", a lieu à Marrakech du 8 au 10 juin.
Organisée par l'Université Chouaïb Doukali d'El Jadida, l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II, en partenariat notamment avec l'Université de Chypre, l'Université nationale des spécialités d'Athènes, cette conférence témoigne du grand intérêt que porte le Maroc à l'optimisation de la gestion des ressources en eau et la place de choix qu'il accorde à cette denrée vitale dans ses stratégies de développement.

Cette rencontre, qui verra la participation d'une pléiade de spécialistes, d'ingénieurs, de représentants des services gouvernementaux, d'experts et d'enseignants-chercheurs, ambitionne de stimuler l'intérêt des professionnels pour l'économie de l'eau, en intégrant le traitement des eaux usées dans le budget de l'eau et en adoptant toutes les approches qui préservent la santé publique et l'environnement.

Elle vise également à aider les autorités compétentes et tous les acteurs à s'impliquer davantage dans ce domaine spécifique en leur présentant les dernières technologies et innovations appropriées dans ce secteur.
Depuis 2003, l'Université Chouaïb Doukkali et l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II bénéficient, dans le cadre du programme "Meda water", de l'appui de l'Union européenne, pour réaliser respectivement le projet Medaware (développement d'outils et de directives pour la promotion des procédés de traitement et de réutilisation des eaux usées traitées en production agricole et ou industrielle, s'inscrivant dans une perspective de développement durable à l'échelle du bassin méditerranéen) et le projet Zero-M (concepts durables vers un recyclage intégral de l'eau).
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