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Grand jeu et suspense au rendez-vous!

Le MAS s'impose face au TSC (75 - 66) pour la mise à jour du championnat

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Le temps frisquet qui sévissait dans la capitale spirituelle ce soir n'aura pas du tout eu raison des centaines de fans canaris qui se sont pressés vers la Salle du 11 Janvier afin de mener les leurs vers une autre victoire.

Cette fois-ci, il ne s'agissait pas moins de la coriace équipe casablancaise de l'Ittihad, une équipe qui n'entend point faire que de la figuration cette saison.. Et ma foi, elle semble plutôt bien armée pour convoiter l'un des deux trophées ; sinon jouer les trouble-fêtes tout au moins.

De prime abord, les Casablancais allaient entreprendre cette rencontre avec détermination, ce qui a gêné énormément le team fassi, et perturbé, en quelque sorte, le jeu supervisé par le coach local, M. Ait Ali. Il faut dire que les Alfa, Hjira et autre Matar butaient à chaque fois sur une défense très regroupée autour de Litchaf et Boukhris, ce qui les a poussés à maintes reprises à se risquer sur des lancers à distance, avec une Dame Chance qui boudait affreusement ce jour.

Les contres des convives réussissaient en grande majorité, avec un Amine Toumi en verve; et nous voici avec un premier carton de cédé – assez logiquement – par les Fassis, sur la petite différence d'un panier : 21 à 19 pour les visiteurs.

Ait Ali a alors changé de tactique, surtout sur le volet défensif, ce qui a fait récupérer à son équipe la plupart des balles perdues lors des attaques des visiteurs. Matar et Alfa ont opté pour les tirs à trois points, et Bassime Hjira et Beqqas se faufilaient comme ils le pouvaient sous le panier.

Les Canaris ont remis illico les pendules à l'heure, nivelant le score à 23/23, pour passer devant grâce à un panier à trois points de Matar, ce qui a mis du tonus au sein de l'équipe. Et le premier half de s'achever sur un score on ne peut plus logique de 29 à 27, cette fois-ci à l'avantage des Fassis. Après la pause, le jeu a repris avec pratiquement la même ferveur et le même rythme surtout.

Un va-et-vient régulier s'est installé entre les deux équipes qui ont mené chacune à son tour, sans pour autant que l'une ou l'autre ne soit arrivée à percer. La différence restait d'un ou deux points tout le quart temps durant. Néanmoins, Hjira a clos la période en donnant l'avantage à ses camarades : 46 à 45.

Le dernier quart temps était le bon. Bassime et ses poulains se sont lancés entièrement et à plein tube vers les lignes adverses, les acculant en défense, et les poussant à commettre faute sur faute.
Le MAS a donc opté pour un jeu rapide, et mené aisément, avec une différence qui croissait avec les minutes. Puis cela a été le coup de grâce, quand Amine Toumi a commis une faute technique qui a permis au Moghreb de Fès de creuser l'écart une bonne fois pour toutes.

Les Canaris l'ont emporté, non sans peine, mais avec classe, sur le score de 75 à 66. Le président Mernissi ne cachait pas sa grande satisfaction, et surtout ses ambitions quant aux perspectives d'avenir : « Aujourd'hui, nous avons eu le plaisir d'admirer deux grandes équipes qui se manifestaient, entre autre, par une belle maîtrise du système défensif. Cela a donc été un bras-de-fer entre les deux coaches. Cela a été aussi un grand jour pour Alfa qui a su faire la différence, et c'est tant mieux pour notre équipe qui ne jouera que les premiers rôles cette année.

Il nous reste toutefois à travailler énormément afin de peaufiner nos automatismes, ce qui facilitera la tâche aux joueurs lors des prochaines sorties, en attaque autant qu'en défense. » Ait Ali, le coach du MAS, pense que «Cela a été un match comme par dans le bon vieux temps, une excellente partie avec du très beau jeu des deux côtés.

Je tiens à féliciter nos adversaires, qui ont livré un très bon match ce soir, et souhaite du fond du cœur que notre basket-ball national puisse se hisser tout entier au niveau de ce que nous avons vu aujourd'hui…» Youssef Mjahed, coach du TSC se plaint surtout de la mauvaise prestation des juges, qui, d'après lui, ont fini par énerver ses joueurs, et donc perturber leur jeu.

REPÈRES
Résurrection

> Le MAS, qui faisait la pluie et le beau temps avec une génération de joueurs doués emmenés par le défunt Nabil Souary accompagné de Gaadoudi, Ghissassi, notamment, semblait appartenir au passé.
> Mais comme les grandes équipes ne meurent jamais, voilà que le groupe fassi renaît de ses cendres grâce à sa politique
très réussie de rajeunissement.
> Les recrutements ont été savamment choisis. Ne joueront au MAS que ceux qui peuvent faire la différence.
> Autrement dit, l'école du MAS regorge de talents qui attendent leur temps et leur chance.
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