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Présentée à Casablanca le 14 décembre, la feuille de route a été signée par Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et des Transports, Aziz Akhenouch, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche maritime, Ahmed Chami, ministre du Commerce, de l'Industrie et des Nouvelles technologies, Abdellatif Zeghnoun, directeur général des douanes et des impôts indirects, et par My Hafid Alamy, président de le CGEM.
Le programme d'action et la «feuille de route», comportant des étapes claires, un calendrier et des délais à respecter, consigneront les actions et les dispositions prises par chacune des entités opérationnelles et administratives à court terme, afin de solutionner, une fois pour toutes, les difficultés incessantes au port de Casablanca et «de réduire le délai de séjour des conteneurs, qui est de 13 jours actuellement et qui devrait passer à 8 jours», promet Karim Ghellab. En effet, sous l'effet du ralentissement des enlèvements des conteneurs, le délai de séjours au port a atteint un niveau anormalement long de 13 jours pour l'import plein contre 4 à 6 jours dans les pratiques de ports similaires. « Les conséquences d'un long délai au port induisant de fait, un dédoublement de la capacité de stockage des terre-pleins» était-il expliqué par l'agence nationale des ports.
Mais pas uniquement pour cela. Accompagner logistiquement le dynamisme de l'économie marocaine, la progression exponentielle des échanges vers et à partir du Maroc et l'accélération des programmes de développement sont un autre objectif du programme de mise à niveau du port de casablanca. A 4 axes, ledit programme prévoit premièrement le développement accéléré de nouvelles infrastructures et superstructures (marina, port de plaisance…) dans la zone de Casablanca.
Un deuxième axe veut réorganiser le mode d'exploitation de l'espace portuaire. Simplifier et rationaliser les procédures de contrôle des différents intrevenats dans la chaîne du transit portuaire en est un des pivots. Enfin, le programme présenté et signé par les acteurs précités ambitionne d'optimiser le circuit d'information entre les différentes parties prenantes incluant opérateurs portuaires, instances de contrôle, professionnels de la chaîne portuaire et clients importateurs.
Le programme d'actions élaboré par le gouvernement est ainsi riche en objectifs et moyens d'actions.
Les Casablancais ne peuvent qu'être fiers de leur port, qui malgré ses embarras de ces derniers temps, a fortement résisté et a affiché une progression du trafic des conteneurs de 20% d'entre 2006 et 2007, alors que durant les 4 dernières années, l'évolution moyenne se situait aux alentours de 10%. Une évolution qualifiée d'« historique» par Karim Ghellab. Le port de Casablanca, premier port du Royaume est sans conteste le poumon de l'économie marocaine et ce ne sont pas les ennuis, conjoncturelles des mois derniers qui vont l'empêcher de le rester. Doté de 2 terminaux à conteneurs, le port assure le transit de 89% du trafic national des conteneurs. Une performance que lui vaut sa capacité de traitement de 700.000 conteneurs Équivalent vingt pieds (EVP) et de sa capacité de stockage d'environ 11.000 EVP à l'import.
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Le programme d'action et la «feuille de route», comportant des étapes claires, un calendrier et des délais à respecter, consigneront les actions et les dispositions prises par chacune des entités opérationnelles et administratives à court terme, afin de solutionner, une fois pour toutes, les difficultés incessantes au port de Casablanca et «de réduire le délai de séjour des conteneurs, qui est de 13 jours actuellement et qui devrait passer à 8 jours», promet Karim Ghellab. En effet, sous l'effet du ralentissement des enlèvements des conteneurs, le délai de séjours au port a atteint un niveau anormalement long de 13 jours pour l'import plein contre 4 à 6 jours dans les pratiques de ports similaires. « Les conséquences d'un long délai au port induisant de fait, un dédoublement de la capacité de stockage des terre-pleins» était-il expliqué par l'agence nationale des ports.
Mais pas uniquement pour cela. Accompagner logistiquement le dynamisme de l'économie marocaine, la progression exponentielle des échanges vers et à partir du Maroc et l'accélération des programmes de développement sont un autre objectif du programme de mise à niveau du port de casablanca. A 4 axes, ledit programme prévoit premièrement le développement accéléré de nouvelles infrastructures et superstructures (marina, port de plaisance…) dans la zone de Casablanca.
Un deuxième axe veut réorganiser le mode d'exploitation de l'espace portuaire. Simplifier et rationaliser les procédures de contrôle des différents intrevenats dans la chaîne du transit portuaire en est un des pivots. Enfin, le programme présenté et signé par les acteurs précités ambitionne d'optimiser le circuit d'information entre les différentes parties prenantes incluant opérateurs portuaires, instances de contrôle, professionnels de la chaîne portuaire et clients importateurs.
Le programme d'actions élaboré par le gouvernement est ainsi riche en objectifs et moyens d'actions.
Les Casablancais ne peuvent qu'être fiers de leur port, qui malgré ses embarras de ces derniers temps, a fortement résisté et a affiché une progression du trafic des conteneurs de 20% d'entre 2006 et 2007, alors que durant les 4 dernières années, l'évolution moyenne se situait aux alentours de 10%. Une évolution qualifiée d'« historique» par Karim Ghellab. Le port de Casablanca, premier port du Royaume est sans conteste le poumon de l'économie marocaine et ce ne sont pas les ennuis, conjoncturelles des mois derniers qui vont l'empêcher de le rester. Doté de 2 terminaux à conteneurs, le port assure le transit de 89% du trafic national des conteneurs. Une performance que lui vaut sa capacité de traitement de 700.000 conteneurs Équivalent vingt pieds (EVP) et de sa capacité de stockage d'environ 11.000 EVP à l'import.
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