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Les marchands de poissons et fruits de mer du Marché Central ont observé, le mercredi 21 novembre, une grève pour protester contre le manque d'organisation au sein du marché.
«Nous avons été surpris de voir que le président de la commune urbaine de Sidi Belyout a octroyé une autorisation pour transformer un magasin de fleurs en une poissonnerie», affirme Zohra, qui vend des fruits de mer. «Le marché central a été toujours connu pour son architecture et son organisation. Normalement, les fleuristes sont positionnés au niveau des entrées du marché, alors que les autres échoppes sont réparties selon les spécialités, afin de donner une bonne image aux clients et touristes», ajoute une autre commerçante. Selon les grévistes, cette décision du président de la commune urbaine risque de semer le désordre dans ce centre commercial et d'encourager les marchands ambulants à venir s'y installer.
Afin de préserver l'image du marché central, les poissonniers et vendeurs de fruits de mer sont décidés à mener leur combat jusqu'au bout. «On refuse de reprendre le travail avant de résoudre cette situation. Nous sommes ici depuis plus de 40 ans et on ne peut tolérer un tel abus de pouvoir», déplore un autre poissonnier. Et d'ajouter qu'un jour de grève engendre une perte de 4.000 DH minimum pour chaque magasin, sans compter les pertes subies par les snacks de poisson avoisinants, qui adhérent aussi à ce mouvement de grève, ainsi que les grossistes de poisson qui ne peuvent plus vendre leur marchandise.
Sur place, le climat est très tendu entre les protestataires et le propriétaire de la nouvelle poissonnerie. «Nous avons proposé au détenteur de cette autorisation d'échanger son échoppe contre un magasin de poisson à l'intérieur du marché, en vain. Apparemment, il est décidé à nuire à l'agencement de ce monument de la métropole», indique un vendeur de poisson. «Faux», répond le propriétaire en question. «J'ai demandé un délai de réflexion de trois jours, mais j'ai été surpris de voir que les autres commerçants ont anticipé leur réaction», a-t-il expliqué. Et de préciser que le changement de son autorisation entre dans le cadre des projets de l'INDH.
Selon l'amine du marché, Haj Abdellatif, le problème s'est déclenché, le lundi 19 novembre, au bureau du président de la commune quand le propriétaire de cette autorisation a refusé l'offre des poissonniers. «Le commerçant n'a demandé un délai de réflexion qu'à la sortie de la commune, mais c'était déjà trop tard pour les autres commerçants», a-t-il expliqué. Face à cette situation, les autorités locales ont dépêché un comité d'expertise sur place. «Nous allons remettre notre rapport aux services de la wilaya, afin de décider du bon emplacement de la nouvelle poissonnerie», souligne un membre du comité. Cependant, en attendant de trouver une solution, les clients du marché central sont privés de poisson.
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Les murs sales et le béton détérioré affichent un grand état de délabrement. «Les responsables de la ville ont oublié ce marché. Nous sommes actuellement obligés de collecter des fonds chez les commerçants afin de faire quelque travaux de réaménagement», indique Zohra, vendeuse de fruits de mer. Et d'ajouter que les marchands ont réuni jusqu'à présent près de 5.500 DH, mais que cette somme n'est pas suffisante pour donner un coup de lifting au marché central. En outre, les commerçants déplorent l'absence d'un parking propre au marché.
«Nous avons été surpris de voir que le président de la commune urbaine de Sidi Belyout a octroyé une autorisation pour transformer un magasin de fleurs en une poissonnerie», affirme Zohra, qui vend des fruits de mer. «Le marché central a été toujours connu pour son architecture et son organisation. Normalement, les fleuristes sont positionnés au niveau des entrées du marché, alors que les autres échoppes sont réparties selon les spécialités, afin de donner une bonne image aux clients et touristes», ajoute une autre commerçante. Selon les grévistes, cette décision du président de la commune urbaine risque de semer le désordre dans ce centre commercial et d'encourager les marchands ambulants à venir s'y installer.
Afin de préserver l'image du marché central, les poissonniers et vendeurs de fruits de mer sont décidés à mener leur combat jusqu'au bout. «On refuse de reprendre le travail avant de résoudre cette situation. Nous sommes ici depuis plus de 40 ans et on ne peut tolérer un tel abus de pouvoir», déplore un autre poissonnier. Et d'ajouter qu'un jour de grève engendre une perte de 4.000 DH minimum pour chaque magasin, sans compter les pertes subies par les snacks de poisson avoisinants, qui adhérent aussi à ce mouvement de grève, ainsi que les grossistes de poisson qui ne peuvent plus vendre leur marchandise.
Sur place, le climat est très tendu entre les protestataires et le propriétaire de la nouvelle poissonnerie. «Nous avons proposé au détenteur de cette autorisation d'échanger son échoppe contre un magasin de poisson à l'intérieur du marché, en vain. Apparemment, il est décidé à nuire à l'agencement de ce monument de la métropole», indique un vendeur de poisson. «Faux», répond le propriétaire en question. «J'ai demandé un délai de réflexion de trois jours, mais j'ai été surpris de voir que les autres commerçants ont anticipé leur réaction», a-t-il expliqué. Et de préciser que le changement de son autorisation entre dans le cadre des projets de l'INDH.
Selon l'amine du marché, Haj Abdellatif, le problème s'est déclenché, le lundi 19 novembre, au bureau du président de la commune quand le propriétaire de cette autorisation a refusé l'offre des poissonniers. «Le commerçant n'a demandé un délai de réflexion qu'à la sortie de la commune, mais c'était déjà trop tard pour les autres commerçants», a-t-il expliqué. Face à cette situation, les autorités locales ont dépêché un comité d'expertise sur place. «Nous allons remettre notre rapport aux services de la wilaya, afin de décider du bon emplacement de la nouvelle poissonnerie», souligne un membre du comité. Cependant, en attendant de trouver une solution, les clients du marché central sont privés de poisson.
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Etat des lieux
Au coeur du boulevard Mohammed V, le marché central, ouvert tous les jours de 7h à 14h, voit affluer les plus belles récoltes du jour. Fleurs, fruits, épices, viandes, poissons et crustacés sont tellement bien présentés qu'ils mettent en appétit. Cependant, l'état actuel du marché est loin de l'image des années 70.Les murs sales et le béton détérioré affichent un grand état de délabrement. «Les responsables de la ville ont oublié ce marché. Nous sommes actuellement obligés de collecter des fonds chez les commerçants afin de faire quelque travaux de réaménagement», indique Zohra, vendeuse de fruits de mer. Et d'ajouter que les marchands ont réuni jusqu'à présent près de 5.500 DH, mais que cette somme n'est pas suffisante pour donner un coup de lifting au marché central. En outre, les commerçants déplorent l'absence d'un parking propre au marché.
