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Optimisme prudent des Arabes

Difficultés entre négociateurs palestiniens et israéliens

Optimisme prudent des Arabes
Conférence d'Annapolis
Les pays arabes influents ont exprimé lundi, à Washington, un optimisme prudent sur les perspectives de paix au Proche-Orient et ont insisté sur leur unité alors que les Etats-Unis s'apprêtent à convoquer mardi une
conférence internationale à Annapolis.

Signe de succès pour la diplomatie américaine, 16 Etats arabes, qui pour la plupart ne reconnaissent pas l'Etat d'Israël, doivent participer à la réunion dans la ville portuaire du Maryland (est) au côté des dirigeants israéliens et
palestiniens.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit a déclaré à la presse à l'issue d'une réunion des chefs de la diplomatie des pays arabes à Washington: "Il y a une entente arabe sur cette réunion".
"Tout le monde souhaite que cette réunion soit un point de départ pour des négociations sérieuses avec un calendrier précis", a ajouté M. Aboul Gheit, dont le pays, comme la Jordanie, a signé un accord de paix avec Israël.
Mais le rassemblement orchestré par le président américain George W. Bush a déjà rencontré un accroc lundi, alors que négociateurs palestiniens et israéliens luttaient sans parvenir à s'accorder sur un texte commun sur les futures négociations de paix.

Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a affirmé que c'était au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et à sa délégation de décider du type de document qu'ils accepteraient.
"Mais la décision des Palestiniens sera celle des Arabes", a-t-il affirmé.
Au cours d'un sommet jeudi en Egypte, le président Hosni Moubarak, Mahmoud Abbas et le roi Abdallah II de Jordanie avaient fait part de leur "optimisme" au sujet d'Annapolis.

Cette conférence est la meilleure chance de M. Bush de réaliser son souhait de contribuer à faire naître un Etat palestinien vivant en paix au côté d'Israël avant de quitter le pouvoir en janvier 2009.
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a salué l'initiative du président américain, affirmant que "cette fois, c'est différent" à cause du nombre sans précédent de pays arabes participants.

La Syrie et l'Arabie saoudite vont prendre part aux pourparlers. Il s'agira d'une première pour les Saoudiens, qui ne se sont jamais assis publiquement à la même table que les Israéliens pour évoquer la paix au Proche-Orient.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud al-Fayçal, dont le pays était à l'origine d'une initiative de paix en 2002, a insisté sur la "détermination des Etats-Unis" et leur "implication constante" dans un entretien à l'hebdomadaire Time.
La Syrie a, elle aussi, annoncé dimanche, à la dernière minute, sa participation, après avoir obtenu des Etats-Unis qu'y soit abordé son conflit territorial avec Israël sur le plateau du Golan.

"La conférence d'Annapolis deviendra une réelle opportunité si les Arabes expriment leur solidarité et leur engagement à l'initiative de paix arabe et leur appui au peuple palestinien", a affirmé le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem, en référence à l'initiative de paix saoudienne.
Ce plan de paix arabe offre à Israël une normalisation de ses relations avec tous les pays arabes en échange d'un retrait des territoires arabes occupés par l'Etat hébreu depuis 1967, y compris le plateau du Golan, de la création d'un Etat palestinien avec la partie orientale d'Al-Qods pour capitale et d'un règlement "équitable et agréé" de la question des réfugiés palestiniens.
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Moscou donne son feu vert

La Russie est prête à organiser une réunion sur la question israélo-palestinienne et sur les volets syrien et libanais à Moscou, a déclaré mardi à Washington le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, cité par l'agence russe Interfax.

"Si les parties, je veux dire Israël, la Palestine et la Ligue arabe, sont favorables à ce que Moscou devienne le lieu pour poursuivre le travail (qui commencera à la réunion d'Annapolis mardi, ndlr), nous serons ravis d'accueillir les délégations et d'assurer les conditions de travail", a indiqué le ministre russe.
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