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Le PIB croîtrait de 1,9% au terme du 3e trimestre

La demande intérieure resterait le moteur de la croissance
Pour le troisième trimestre de cette année, les perspectives de croissance, bien que foncièrement mitigées, seraient marquées par un contexte extérieur en légère amélioration. La conjonc

Le PIB croîtrait de 1,9%  au terme du 3e trimestre
Après une croissance estimée à 5,4% au deuxième trimestre, le PIB hors agriculture pourrait connaître une progression de 5,6% au troisième trimestre, situant, ainsi, la croissance globale du PIB à 1,9% environ. La demande intérieure resterait le principal moteur
de la croissance au troisième trimestre.

Le raffermissement de l'investissement s'accélérerait profitant de taux d'intérêt réels relativement bas et du dynamisme du marché de l'immobilier. Sur l'ensemble de l'année, le taux de croissance de la FBCF (Formation brute du capital fixe) s'établirait aux alentours de 11,8%, contre 10,9% une année passée.

L'activité de la construction continuerait de croître à un rythme soutenu, en liaison avec l'importance des investissements engagés. L'industrie de transformation profiterait de la bonne orientation des commandes extérieures et d'une amélioration des livraisons sur le marché intérieur. Les activités du commerce, des tran114s et des télécommunications poursuivraient leur tendance haussière entamée au début de l'année.

Nonobstant le repli des revenus ruraux, les dépenses des ménages en biens de consommation évolueraient favorablement, au cours du troisième trimestre, appuyées principalement par la réforme fiscale, engagée au début
de cette année, et le recours massif à l'emprunt.
Sous les hypothèses retenues par le HCP, la croissance de la consommation des ménages atteindrait 4,2% en 2007, après 7,8% en 2006.

Une légère inflexion est donc attendue par rapport aux six premiers mois de cette année et au cours desquels l'activité économique a décéléré consécutivement aux faibles résultats des activités primaires et à un environnement 111110nal relativement moins porteur. Pâtissant des conditions climatiques défavorables, ayant marqué le démarrage de la campagne agricole actuelle, la production céréalière se serait établie aux alentours de 20 millions de quintaux. Le secteur de l'élevage devrait légèrement fléchir en raison de l'insuffisance du couvert végétal et du renchérissement des aliments de bétail.

Globalement, la valeur ajoutée du secteur primaire a fléchi de 17,5%, en glissement annuel, au cours du premier trimestre 2007. La mise en chantier de grands projets d'infrastructure et d'habitat a soutenu l'activité de la construction et les secteurs qui lui sont liés. Les ventes de ciment ont crû de 19,9%, en variation annuelle, au cours des cinq premiers mois de 2007, parallèlement à un rebond de 33% des crédits à l'immobilier.

De son côté, l'industrie a profité, au premier trimestre, d'une amélioration des commandes étrangères et a réalisé une progression de 4,1% de sa valeur ajoutée. C'est ainsi que les exportations de produits finis de consommation et des biens d'équipement se sont raffermies respectivement de 5,1% et de 13,1%, à fin mai. Le dynamisme de l'investissement, observé ces dernières années, a profité de la vitalité du marché de l'immobilier, de l'exécution de grands projets d'infrastructures et d'un afflux plus important des investissements étrangers.

L'investissement en immobilier bénéficie toujours d'une forte demande de logements neufs de la part des ménages, encouragés par les facilités de prêts accordés, dont la hausse a atteint près de 33%, au cours des cinq premiers mois de cette année. L'accélération de la demande adressée aux entreprises a soutenu l'investissement en biens d'équipement. Les crédits y afférents se sont consolidés de 27,2%, au cours de la même période et les importations de produits finis d'équipement se sont raffermies de 14,1%, en variations annuelles. Dans le même sillage, les importations de demi-produits et des produits bruts ont augmenté de 21,6% et de 15%
respectivement.

L'assouplissement des procédures de création d'entreprises et l'amélioration du climat des affaires ont encouragé de nouveaux investissements.

A fin mai 2007, le nombre de certificats négatifs délivrés par l'OMPIC s'est raffermi de 18% par rapport au niveau enregistré une année auparavant. Ils ont profité, en grande partie, aux secteurs des services, du commerce, du BTP
et de l'industrie.
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La consommation au ralenti

La consommation des ménages résidents, quoique en ralentissement par rapport à l'année précédente, a continué de soutenir la croissance 110nale. L'amélioration du marché du travail, les baisses d'impôts décidées pour 2007, la consolidation des revenus extérieurs, le recours massif à l'emprunt et le reflux de l'inflation par rapport à l'année
précédente, ont soutenu la consommation domestique.

Les tensions inflationnistes se sont, quelque peu, apaisées au cours des six premiers mois (2,1%, contre 2,9% une année plus tôt). Les transferts des MRE ont crû de 15,6%, à fin mai 2007 et les crédits à la consommation ont bondi de 41,3%, parallèlement à une progression de 11,4% des importations de biens de consommation, en variations annuelles.

Pour sa part, l'évolution de la consommation publique s'est sensiblement accélérée, suite à une hausse de 20,2% des dépenses de fonctionnement, à fin avril 2007.
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