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Programmation variée à l'Institut français pour terminer l'année

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Pour clore l'année, l'Institut français de Casablanca propose, de septembre à décembre, de multiples rendez-vous qui devraient ravir le plus grand nombre.
Côté spectacles, le public pourra découvrir en concert les groupes français «Trio Parnasse», «Ma Valise» ou encore le chanteur Abaji. En octobre, le «Trio Parnasse» livrera l'interprétation de son répertoire de compositeurs contemporains corses tandis que de son côté, Abaji libérera les sonorités orientales ressurgies de ses origines libanaises, syriennes, arméniennes, turques et grecques.

En novembre, l'invitation au voyage se poursuivra en compagnie des trois jeunes Nantais du groupe «Ma Valise». Chantant tant en français qu'en roumain, anglais, espagnol ou créole haïtien, leur musique festive allie, dit-on, jeux de mots et coups de gueule. À découvrir donc. Autre spectacle très attendu, «La vie d'artiste» de Jérôme Savary

Côté cinéma, jusqu'à la mi-décembre, ce sont vingt-deux longs-métrages de tous genres qui seront proposés : classiques n'ayant pas pris une ride à l'instar du «Dictateur» ou de «La Ruée vers l'or», films pour jeune public ; le fantaisiste «Cause toujours» ; l'intimiste «La petite Jérusalem» ; l'adaptation à l'écran de «Vipère au poing» ; l'intrigant «La Moustache» ; l'originel et original «Genesis» et bien d'autres encore font que tous les goûts devraient se voir contentés.

À la projection de ces films s'ajoute, le 8 décembre, une soirée spéciale courts-métrages en hommage au réalisateur et scénariste marocain Mohamed Chrif Tribak.

Auparavant, le public aura d'autres occasions de s'enfermer dans une salle obscure pour profiter d'images sur grand écran. Ainsi, le mois de novembre mettra en avant un autre genre cinématographique, le documentaire.

Dix films de ce genre seront projetés, incluant un cycle consacré à Izza Genini. Pour ce qui est des expositions, «Le Beau temps», une exposition colorée d'une jeune artiste plasticien, Aziz Nadi, débute jeudi prochain et durera jusqu'au 28 octobre. Vos préférences se portent sur la photographie ?

Rendez-vous dans ce cas du 1er au 30 novembre pour découvrir le travail de Joseph Marando, intitulé «Maroc Ordinaire» et du 1er au 22 décembre pour l'exposition «Au-delà des frontières». Enfin, les conférences ne seront pas en reste, avec pas moins de neuf conférences et rencontres d'ici la fin de l'année. De «Ibn Khaldoun» à «L'économie de la culture au cœur de la mondialisation», en passant par la «Fracture coloniale», les sujets abondent.

Les rencontres permettront de découvrir des personnalités comme Dominique Wolton (auteur du célèbre «L'autre Mondialisation»), l'artiste Martine Derain ou encore l'auteur Anne Bragrance.

En outre, le public amateur de livres a rendez-vous avec la manifestation «Lire en fête», du 2 au 4 novembre. Entre tables rondes, rencontres et signatures, c'est l'occasion de rencontrer des auteurs marocains comme Abdellah Taïa, Driss Ksikès, Driss C. Jaydane, Bahaa Trabelsi ou encore Mohamed Nedali. Bien que la richesse de l'offre devrait contenter de nombreux profils, on peut regretter qu'il n'y ait pas de véritable programmation dévolue aux longues soirées du mois de ramadan.

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Manifestation culturelle recherche sponsor


On ne connaît que trop les difficultés du milieu culturel à s'autofinancer. Pour s'assurer de garder financièrement la tête hors de l'eau, trouver des subventions, c'est bien, s'associer à des sponsors, c'est bien souvent mieux.
Les festivals le savent bien et peu se passent de cette manne financière non négligeable qu'offrent certains partenaires économiques. Plus rares, des manifestations culturelles ponctuelles s'offrent désormais cet atout.
C'est le cas notamment à l'IFC où, d'ici la fin de l'année 2006, on compte pas moins de trois sponsors.

L'exposition «Maroc Ordinaire» du photographe Joseph Marando bénéficie ainsi du soutien de Renault, tandis que le spectacle «La vie d'artiste» de Jérôme Savary est soutenu pour une tournée dans quatre instituts français par la société Total. Quant au spectacle «Les crocodiles ne pleurent plus», le directeur de l'IFC, Jean-Jacques Beucler, annonce le nom du sponsor en précisant qu'il peut faire sourire, puisque ce sont les Crocos des confiseurs Haribo qui s'y collent.

La pratique était peu, voire pas du tout, employée par le passé dans ce même Institut, afin de ne pas mêler culture et enjeux propres à des entreprises. Si dans ces cas-là, la position d'un sponsor semble claire, en l'occurrence investir pour valoriser l'image de ladite société, la position de l'artiste est par contre plus floue. A-t-il vraiment le choix ? A-t-il son mot à dire ? Grince-t-il des dents ?
Moyen ou mal nécessaire ? Au cœur du débat opposant défenseurs et détracteurs du sponsoring, le fait qu'un spectacle puisse, en fin de compte, exister devrait mettre tout le monde d'accord.

Toutefois, que le public se réjouisse : le planning se rattrape dès le 26 octobre en accompagnant les Rencontres Musicales de Casablanca et ce, pour une dizaine de concerts. Munissez-vous du programme et de vos agendas, vous n'avez que l'embarras du choix.
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