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Le Matin : Quel est l'objectif de la foire solidaire que vous avez inaugurée à l'aire de repos de Ben Guerir, Shell, sur l'axe autoroutier Casablanca/Marrakech?
Abderrahim Harouchi: Tous les produits du terroir et toutes les productions des Activités génératrices de revenus (AGR) rencontrent la même difficulté qui est celle de la commercialisation.
Cela est au fait que le producteur n'est pas organisé et n'a pas les moyens pour assurer la commercialisation de ses productions là où il y a un pouvoir d'achat. C'est donc à partir de ce constat que nous avons réfléchi sur des modalités pour appuyer la commercialisation de ces AGR, notamment à travers des foires de solidarité aussi bien à l'intérieur des villes qu'à l'extérieur, au niveau des aires de repos situés sur les autoroutes. Cela existe d'ailleurs sous d'autres formes et sous d'autres cieux et l'objectif est le même, à savoir la mise en valeur des produits du terroir.
Ces foires donneront ainsi l'occasion de faire connaître aux utilisateurs des autoroutes des produits du terroir (produits agro-alimentaire, tissage…) de la région qui est traversée et par la même occasion, elles permettront aux producteurs d'entrer directement en contact avec le client.
Ainsi, l'impact négatif que peut avoir l'autoroute sur les revenus de ces personnes sera réduit et la commercialisation aura des retombées positives sur les populations et associations locales. Pour le moment, la foire, réalisée au niveau de l'aire de repos de Ben Guerir en partenariat avec la province de Kelâat Sraghna, les Autoroutes du Maroc et le ministère de l'Equipement, est composée de 10 stands, mais notre ambition est de créer de véritables villages touristiques dans ou à côté des aires de repos.
Aujourd'hui, il s'agit d'une première phase que nous comptons généraliser par la suite.
Pensez-vous que c'est une bonne idée de mettre en vente ces productions dans les aires de repos, sachant que le client
risquerait de penser que cela coûtera plus cher qu'en ville ?
Oui. Au niveau de aires de repos, les intermédiaires sont supprimés et le client a donc la possibilité d'acheter directement chez le producteur.
Le prix sera de toutes les manières plus intéressant.
D'ailleurs, en matière de commerce équitable, on favorise de plus en plus la relation entre le consommateur et le producteur de façon à ce que ce dernier bénéficie réellement de la vente de ses productions. Lors de la foire solidaire lancée le mardi 7 août, nous avons pu voir des productions de qualité qui, à Casablanca ou Marrakech, auraient coûté deux ou trois fois plus cher, le client a donc tout intérêt à s'approvisionner ici.
Des formations au profit des bénéficiaires pour rehausser la qualité des produits sont-elles
prévues?
Plusieurs études au niveau régional sur l'état de ces AGR ont été lancées pour voir quelles sont celles qui ont besoin d'être renforcées en matière de design...
Et c'est à partir des résultats que le programme de mise à niveau sera lancé.
D'ores et déjà, nous avons constaté qu'il y a des productions de qualité qui répondent au standard et au goût du consommateur moderne qu'il soit marocain ou étranger.
Par contre, pour d'autres produits, en particulier dans la tapisserie, une mise à niveau totale s'impose aussi bien pour le modèle que pour les colorants utilisés.
Ce programme de mise à niveau de l'artisanat a d'ailleurs été lancé par le ministère du Tourisme. Ce qu'il faut cependant préciser c'est que les aides proposées se font dans le cadre du regroupement des artisans en coopérative ou associations.
Et tous ceux qui seront sélectionnés dans les foires solidaires devront répondre à ce critère comme cela a été le cas lors de la foire de l'aire de repos de Ben Guerir.
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Un espace entièrement dédié aux artisans a été inauguré en plein milieu d'une autoroute. Ce projet initié par le ministère du développement social entre dans le cadre d'un programme intégré et de la dynamisation de l'économie locale et du développement social de cette province.
Le programme est fondé sur trois axes. Le premier se concentre sur la valorisation des produits du terroir, la création d'activités économiques et commerciales des artisans, d'où l'organisation des foires solidaires, et la plantation de 1.000 ha d'oliviers et de cactus. Le deuxième point concerne la création des établissements de protection sociale dans la province de Kelâat Sraghna.
D'ailleurs, suite au lancement de la foire solidaire, Abderrahim Harouchi a procédé à la pose de la première pierre de sept établissements dans le cadre de l'INDH : un centre d'insertion social des mendiants et des personnes en situation difficile dans la municipalité de Kelaât, une Dar talib dans la commune de Marbouh, deux centres multifonction dans la commune de Zennada et Er-Rafiya, une Dar taliba et une citerne d'eau potable dans la commune de Sidi Aissa Ben Slimane et enfin un centre social pour les personnes handicapées mentales à Bouya Omar.
Le coût global de réalisations de ces projets s'élève à prés de 7,73 millions de DH. Le ministre a également procédé à la signature d'une convention de partenariat avec le réseau des associations de développement de la région de Kelâat Sraghna qui en regroupe 29.
Abderrahim Harouchi: Tous les produits du terroir et toutes les productions des Activités génératrices de revenus (AGR) rencontrent la même difficulté qui est celle de la commercialisation.
Cela est au fait que le producteur n'est pas organisé et n'a pas les moyens pour assurer la commercialisation de ses productions là où il y a un pouvoir d'achat. C'est donc à partir de ce constat que nous avons réfléchi sur des modalités pour appuyer la commercialisation de ces AGR, notamment à travers des foires de solidarité aussi bien à l'intérieur des villes qu'à l'extérieur, au niveau des aires de repos situés sur les autoroutes. Cela existe d'ailleurs sous d'autres formes et sous d'autres cieux et l'objectif est le même, à savoir la mise en valeur des produits du terroir.
Ces foires donneront ainsi l'occasion de faire connaître aux utilisateurs des autoroutes des produits du terroir (produits agro-alimentaire, tissage…) de la région qui est traversée et par la même occasion, elles permettront aux producteurs d'entrer directement en contact avec le client.
Ainsi, l'impact négatif que peut avoir l'autoroute sur les revenus de ces personnes sera réduit et la commercialisation aura des retombées positives sur les populations et associations locales. Pour le moment, la foire, réalisée au niveau de l'aire de repos de Ben Guerir en partenariat avec la province de Kelâat Sraghna, les Autoroutes du Maroc et le ministère de l'Equipement, est composée de 10 stands, mais notre ambition est de créer de véritables villages touristiques dans ou à côté des aires de repos.
Aujourd'hui, il s'agit d'une première phase que nous comptons généraliser par la suite.
Pensez-vous que c'est une bonne idée de mettre en vente ces productions dans les aires de repos, sachant que le client
risquerait de penser que cela coûtera plus cher qu'en ville ?
Oui. Au niveau de aires de repos, les intermédiaires sont supprimés et le client a donc la possibilité d'acheter directement chez le producteur.
Le prix sera de toutes les manières plus intéressant.
D'ailleurs, en matière de commerce équitable, on favorise de plus en plus la relation entre le consommateur et le producteur de façon à ce que ce dernier bénéficie réellement de la vente de ses productions. Lors de la foire solidaire lancée le mardi 7 août, nous avons pu voir des productions de qualité qui, à Casablanca ou Marrakech, auraient coûté deux ou trois fois plus cher, le client a donc tout intérêt à s'approvisionner ici.
Des formations au profit des bénéficiaires pour rehausser la qualité des produits sont-elles
prévues?
Plusieurs études au niveau régional sur l'état de ces AGR ont été lancées pour voir quelles sont celles qui ont besoin d'être renforcées en matière de design...
Et c'est à partir des résultats que le programme de mise à niveau sera lancé.
D'ores et déjà, nous avons constaté qu'il y a des productions de qualité qui répondent au standard et au goût du consommateur moderne qu'il soit marocain ou étranger.
Par contre, pour d'autres produits, en particulier dans la tapisserie, une mise à niveau totale s'impose aussi bien pour le modèle que pour les colorants utilisés.
Ce programme de mise à niveau de l'artisanat a d'ailleurs été lancé par le ministère du Tourisme. Ce qu'il faut cependant préciser c'est que les aides proposées se font dans le cadre du regroupement des artisans en coopérative ou associations.
Et tous ceux qui seront sélectionnés dans les foires solidaires devront répondre à ce critère comme cela a été le cas lors de la foire de l'aire de repos de Ben Guerir.
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Inauguration de projets sociaux
Mardi 7 août. Le ministre du Développement social, Abderrahim Harouchi, le gouverneur de la province du Kelâat Sraghna et le président du conseil régional, M. Doumou, ont lancé la première foire solidaire à l'aire de repos Ben Guerir sur l'axe autoroutier Casablanca/Marrakech.Un espace entièrement dédié aux artisans a été inauguré en plein milieu d'une autoroute. Ce projet initié par le ministère du développement social entre dans le cadre d'un programme intégré et de la dynamisation de l'économie locale et du développement social de cette province.
Le programme est fondé sur trois axes. Le premier se concentre sur la valorisation des produits du terroir, la création d'activités économiques et commerciales des artisans, d'où l'organisation des foires solidaires, et la plantation de 1.000 ha d'oliviers et de cactus. Le deuxième point concerne la création des établissements de protection sociale dans la province de Kelâat Sraghna.
D'ailleurs, suite au lancement de la foire solidaire, Abderrahim Harouchi a procédé à la pose de la première pierre de sept établissements dans le cadre de l'INDH : un centre d'insertion social des mendiants et des personnes en situation difficile dans la municipalité de Kelaât, une Dar talib dans la commune de Marbouh, deux centres multifonction dans la commune de Zennada et Er-Rafiya, une Dar taliba et une citerne d'eau potable dans la commune de Sidi Aissa Ben Slimane et enfin un centre social pour les personnes handicapées mentales à Bouya Omar.
Le coût global de réalisations de ces projets s'élève à prés de 7,73 millions de DH. Le ministre a également procédé à la signature d'une convention de partenariat avec le réseau des associations de développement de la région de Kelâat Sraghna qui en regroupe 29.
