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Il y a une dizaine de jours, un vol à partir de Marrakech vers Milan d'une compagnie aérienne privée à été retardé. Ce n'est ni la première ni la dernière fois que ce genre d'incident se produit.
L'histoire de l'aéronautique civile et commerciale est habituée, nous a plutôt habitués à de telles contraintes, à telle enseigne qu'elles sont intégrées d'office dans le raisonnement de tout un chacun.
Il est vrai, en effet, que le retard d'un avion constitue non pas la règle mais l'exception, mais celle-ci confirme paradoxalement la règle de la ponctualité. Le Brésil connaît depuis plusieurs semaines de graves perturbations, liées à des grèves ou à un autre motif. Le résultat est un retard devenu, en revanche, une règle.
Depuis le début de novembre, après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, l'Union européenne a instauré des mesures de contrôle et de sécurité restrictives dans les aéroports. Les bouteilles d'eau sont interdites à l'embarquement, de simples flacons, les parfums, les vaporisateurs et des liquides sont saisis. Autant dire que de telles mesures de contrôle entraînent des retards considérables, donnent un coup d'arrêt aux activités commerciales des free-shop.
A Marrakech, il y a dix jours, le retard du vol en partance vers Milan n'avait d'autre raison que technique : une panne, comme il en arrive des centaines de milliers de par le monde. Et comme nous en connaissons aussi. Pourtant, d'aucuns – constamment prompts à anticiper – ont préféré y voir autre chose qu'un incident technique.
Leur propension à devancer, pour ne pas dire à déformer la réalité n'a d'égale que leur funeste tentation de désinformer l'opinion.
La Direction générale de la sécurité nationale (DGSN), rompue désormais à la communication et à la transparence, leur inflige aussitôt un démenti cinglant. Il reste, toutefois, que la désinformation à laquelle se livrent certains organes, sur la foi d'une rumeur inconsistante, participe d'un catastrophisme devenu leur viatique. Non seulement il est injustifié, mais il est suicidaire.
A force, la désinformation se mue en propagande, en terreau de perversité.
L'histoire de l'aéronautique civile et commerciale est habituée, nous a plutôt habitués à de telles contraintes, à telle enseigne qu'elles sont intégrées d'office dans le raisonnement de tout un chacun.
Il est vrai, en effet, que le retard d'un avion constitue non pas la règle mais l'exception, mais celle-ci confirme paradoxalement la règle de la ponctualité. Le Brésil connaît depuis plusieurs semaines de graves perturbations, liées à des grèves ou à un autre motif. Le résultat est un retard devenu, en revanche, une règle.
Depuis le début de novembre, après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, l'Union européenne a instauré des mesures de contrôle et de sécurité restrictives dans les aéroports. Les bouteilles d'eau sont interdites à l'embarquement, de simples flacons, les parfums, les vaporisateurs et des liquides sont saisis. Autant dire que de telles mesures de contrôle entraînent des retards considérables, donnent un coup d'arrêt aux activités commerciales des free-shop.
A Marrakech, il y a dix jours, le retard du vol en partance vers Milan n'avait d'autre raison que technique : une panne, comme il en arrive des centaines de milliers de par le monde. Et comme nous en connaissons aussi. Pourtant, d'aucuns – constamment prompts à anticiper – ont préféré y voir autre chose qu'un incident technique.
Leur propension à devancer, pour ne pas dire à déformer la réalité n'a d'égale que leur funeste tentation de désinformer l'opinion.
La Direction générale de la sécurité nationale (DGSN), rompue désormais à la communication et à la transparence, leur inflige aussitôt un démenti cinglant. Il reste, toutefois, que la désinformation à laquelle se livrent certains organes, sur la foi d'une rumeur inconsistante, participe d'un catastrophisme devenu leur viatique. Non seulement il est injustifié, mais il est suicidaire.
A force, la désinformation se mue en propagande, en terreau de perversité.
