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Le Parti travailliste dévoile son programme économique

Hammad Kessal en est l'artisan

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Le Parti travailliste a présenté les grandes lignes de son programme économique, le week-end dernier à Rabat. Ayant pris pour credo "le Maroc de demain : pour une économie socialement responsable", la formation de Abdelkrim Benatiq s'est appuyée sur deux piliers : primo, réhabiliter la classe moyenne en tant que fondement d'une société stable, secundo, revigorer la PME/PMI, qui représente 95,6% de l'économie nationale, selon Hammad Kessal, président de la commission économique et financière du parti qu'il a rejoint, il y a quatre mois. Le vice-président de la CGEM fait ainsi son entrée dans la politique, sans déroger aux idées qu'il a toujours défendues au sein de l'organisation patronale.

Contacté par Le Matin, il a mis l'accent sur la nécessité d'inverser la tendance : "l'Etat centralisateur qui définit les politiques doit basculer sur celui de facilitateur, qui améliore
l'environnement de l'entreprise".
Il a indiqué que les dernières années n'ont pas connu de politique stable au sujet des PME. Résultat, les entreprises innovantes sont devenues monnaie rare, explique-t-il.

Quant à la classe moyenne, celle qui, durant les années 1970, a été le socle de la société marocaine, "elle a connu une chute sans précédent de son pouvoir d'achat". H. Kassal la qualifie ainsi de classe des "nouveaux pauvres".
D'un point de vue fonctionnel, le parti a construit son programme autour de trois principaux axes. Le premier consiste à conférer une plus forte autonomie à la région, pour qu'elle s'acquitte convenablement de son rôle de création d'infrastructures, afin d'être plus attractive pour les investisseurs.

Le deuxième concerne l'université en tant que pôle d'excellence incontournable pour le développement des régions et qui doit, également, jouer son rôle d'incubateur pour les PME.

Le troisième axe concerne le privé, dans la mesure où l'entreprise doit être le principal créateur de richesses dans la région. Par ailleurs, H. Kessal appelle de ses vœux la multiplication des fonds régionaux d'investissement, à l'image de la success story vécue dans l'Oriental.

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