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«Limiter la fraude reste l'enjeu principal du passage de la carte à puce»

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Le Matin éco. : Que représente le pôle monétique dans le groupe Jet Group?

Fahd Mekouar :
Issue d'une étroite collaboration entre Jet Group, leader dans les domaines du Document Management et de la Gestion d'accueil & CPS Technologies, un des premiers opérateurs de personnalisation français dans le secteur bancaire, la société JPS Technologies se positionne comme le futur acteur incontournable de la personnalisation de cartes à microprocesseur bancaires sur le marché marocain.
Aux côtés de Jet Docunet, Techibank et Docubox, JPS Technologies fait partie en fait des quatre sociétés regroupées autour de la division Document Management.

Quels sont les différents champs d'application couverts par
cette activité ?


Nous nous positionnons sur le cycle complet de personnalisation des cartes bancaires, financières, EMV, GSM, Santé et Fidélité.
Nos experts interviennent également dans l'accompagnement de nos partenaires dans leurs projets de migration vers les cartes EMV (SDA et DDA).

Quelle est votre part de marché à l'échelon national ?
Après à peine une année d'activité, nous estimons détenir une part de marché de près de 10 %. Nous espérons dépasser les 40% d'ici fin 2007.
Car nous sommes convaincus que les banques pensent sérieusement à diversifier leurs prestataires afin de s'assurer contre le risque éventuel de défaillance de l'un ou de l'autre.

Quelles sont vos implications dans le passage de la carte à puce aux normes EMV ?

Le fondement de JPS Technologies par Jet Group et CPS Technologies tient compte d'abord du développement du marché de la carte autour de la norme EMV.

Nos équipes ont participé, d'ailleurs, activement au développement du masque intra-communautaire français DDA pour les cartes EMV.
Notre implication dans le processus de migration à la carte à puce EMV est totale et concerne aussi bien le conseil et l'accompagnement que le processus de personnalisation en multi masques – multi sources.

Quels sont les enjeux d'une telle mutation attendue au Maroc en 2007?

La raison première d'un passage à la carte à puce EMV reste avant tout une sécurité accrue pour les porteurs, les commerçants et les banques.
Limiter la fraude reste donc l'enjeu principal.
Cette mutation entraînera, sans doute, la création de services autour de la carte tels que les programmes de fidélité, de porte-monnaie électronique, …

Pourriez-vous nous indiquer vos références sur le marché marocain?

Ils sont actuellement sept pour ne citer que SGMB, CETELEM, UMB, Attijariwafa bank et Maroc Telecom.

Quel rôle devra jouer le CMI pour accélérer le processus de migration vers la carte à puce ?

Le CMI joue son rôle d'acquéreur de transactions monétiques.
Il prépare l'infrastructure nécessaire pour accepter les cartes à puce en paiement pour les commerçants et assure le déploiement des TPE en EMV après obtention des certificats de VISA et de MasterCard.

Existe-t-il aujourd'hui des écarts avec ses missions. En d'autres termes, joue-t-il son rôle ?

Personnellement, je pense que le CMI joue pleinement son rôle.
En synergie avec les banques et des cabinets de consulting étrangers, le CMI lance une étude pour émettre des recommandations à la migration EMV au Maroc.

Pouvez-vous nous rappeler les principaux avantages de la carte à puce ?

Elle représente essentiellement quatre avantages. Primo, elle permet de définir un standard international de paiement carte à puce. Secundo, elle converge vers une assurance que les fonctions de paiement sont exécutées correctement et de manière sécuritaire dans le terminal de point de vente. Tertio, elle définit les fonctions minimales assurant l'interopérabilité internationale entre carte et terminal. Enfin, elle offre un éventail de services associés pour fidéliser les porteurs et en gagner des nouveaux.

Quels sont justement les services qui pourront être commercialisés au travers de ce futur moyen de paiement ?

La mise sur le marché de la carte à puce permettra d'introduire également le porte-monnaie électronique, les programmes de fidélité, les produits financiers, … Finalement, une carte bancaire moderne c'est cinq grammes de plastique et une tonne de marketing.

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