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Chaque saison, le Wydad était à deux doigts d'offrir, à un public qui lui voue une véritable adoration, un titre pour lui montrer sa gratitude.
Afin de jeter davantage de lumière sur un titre décroché dans la douleur, l'énergie et l'espoir, nous avons pris contact avec un homme qui a toujours préféré œuvrer dans la discrétion la plus totale - celle qui vous permet de réaliser beaucoup de choses sans profiter des feux de la rampe-, Abdessadek Morchid.
C'est un jeune Wydadi bardé de diplômes : licence en droit, un Master de François Rabelais de Tours en gestion, un diplôme de hautes études en assurances maritimes et un certificat de leadership de Commersbach d'Allemagne. Il est impliqué dans la vie politique et associative.
Mais avant et après tout « Je suis un simple citoyen marocain », résume-t-il. Depuis 1977, date de son premier match, il avait un rêve : donner quelque chose à son club de toujours. « Pour voir les matches du Wydad, j'ai passé de longs moments devant la porte du stade pour trouver quelqu'un avec qui entrer, j'ai fait le mur. J'ai tenté de signer au WAC mais il s'est avéré que je n'étais pas un bon joueur», se souvient-il.
L'efficacité du secrétaire général du WAC n'est pas venue du néant. Outre sa grande discrétion, il a une analyse implacable des choses.
Le Matin : Ce sacre du Wydad, comment l'avez-vous vécu ?
Ce sacre vient après 13 ans ! Nous avons traversé des périodes de doute. Car en 13 ans nous avons été champions d'automne, 4 ou 5 fois, puis 4 fois 4e, 5 fois 2e… Cette saison, même si le Wydad était leader depuis le début de la saison, nous avions peur de l'imprévu.
C'est donc ce doute qui nous a permis de rester éveillés. Ce sentiment a toujours été pour nous une sonnette d'alarme chaque fois que l'on croit qu'on est les meilleurs. Nous faisions attention à l'outrecuidance. Car même en étant premier on risquait de revivre une énième déception. On est resté vigilant jusqu'au match contre le Raja.
Il nous fallait juste un point pour être champion. Quoiqu'il restait quatre matches, donc 12 points à gagner, nous avions tenu à glaner ce petit point. Nous nous sommes dit que le rendez-vous avec ce titre était ce match-là. Non pas parce que c'était le Raja, mais nous voulions ce point quelle que soit l'équipe contre laquelle nous jouions ce jour-là !
Ce titre est-il suffisant pour le WAC ? Vous contentez-vous de ce sacre ?
Ce titre a amplifié la responsabilité pour toutes les composantes du WAC, notamment les joueurs, le staff technique et les dirigeants. Car nous ne voulions pas de ce titre comme un accident de parcours. Nous voulions le mériter. Il doit être pour nous l'inauguration d'une nouvelle ère ; celle qui nous permettra de nous réconcilier avec les titres et les consécrations.
En quoi ce titre est-il différent des autres ?
La particularité est que le nouveau bureau, dans sa totalité, est issu des supporters qui, il y a 13 ans, encourageaient le Wydad des gradins. Mais ce que je tiens à dire, c'est que je n'ai pas le droit, ni la capacité de porter un jugement de valeur sur les bureaux précédents. Car, si aujourd'hui nous sommes champions, nous récoltons le fruit de leur labeur. Et nous leur saurons gré éternellement. Pour preuve de cette reconnaissance, nous avons invité tous les ex-dirigeants du bureau lors de la rencontre contre le Hassania,
Quel est le rôle des différentes associations de supporters dans la réalisation de ce succès ?
Les associations ont pris une part prépondérante dans les succès du WAC. Je considère que c'est le noyau dur du club. Elles constituent une pépinière de futurs dirigeants du Wydad.
Ce sont pour nous un appui, un parlement à qui nous recourons chaque fois que le besoin s'en ressent. Elles étaient toujours présentes à Laayoune, Agadir, Oujda, Safi… partout !! Je tiens à les féliciter, à les remercier pour leurs efforts de volontariat pour encourager le WAC !
Et les sponsors ?
les sponsors au Maroc, en football, sont un peu particuliers. Il ne faut pas attendre à ce qu'ils viennent. Il faut aller les chercher pour les convaincre. Pour ce faire, il leur faut un bon produit. Je pense que le WAC est un très bon produit. Dans ce registre, la TV a un rôle capital car c'est un levier d'une importance vitale dans le domaine du sponsoring. La TV nous a aidés en transmettant 22 matches du WAC, mais la contrepartie est epsilon relativement au budget du WAC.
Pourquoi à votre avis ?
Cela relève des compétences du GNF. Car la répartition entre les clubs est erronée. Elle confond équité et justice. La justice n'est pas toujours l'équité… non… non ! La justice c'est donner à chacun ce qu'il mérite. La répartition a mis sur le même pied d'égalité la majorité arithmétique et non celle d'opinion. Le WAC et le Raja sont les grandes victimes de cette répartition.
Parce que la répartition s'est faite de telle manière qu'elle donne un million de dirhams pour chaque club et le reste est réparti pour les autres formations. Or une telle répartition lèse énormément les deux grands clubs puisqu'elle se fait sur des bases d'égalité et non d'équité. L'exemple de la France dans ce domaine est édifiant. Il y a un minimum dans la répartition d'une manière égale. Nous avons maintenant un support scientifique qui s'appelle l'Audimat ! Sur la base de cet audimat, on peut faire une répartition équitable sur tous les clubs.
Y a-t-il un changement dans l'immédiat au WAC ?
Il y a toujours un changement dans le WAC. Mais chaque changement se fait dans la continuité. Il y a des rumeurs qui parlent du désir du président de partir.
Chose que nous ne pouvons confirmer ou infirmer avant l'assemblée générale annuelle du 8 juillet prochain. Quant au staff technique, la confiance lui a été renouvelée par le public pour l'immense travail réalisé !! Nous allons faire du WAC une entreprise commerciale à caractère social.
Afin de jeter davantage de lumière sur un titre décroché dans la douleur, l'énergie et l'espoir, nous avons pris contact avec un homme qui a toujours préféré œuvrer dans la discrétion la plus totale - celle qui vous permet de réaliser beaucoup de choses sans profiter des feux de la rampe-, Abdessadek Morchid.
C'est un jeune Wydadi bardé de diplômes : licence en droit, un Master de François Rabelais de Tours en gestion, un diplôme de hautes études en assurances maritimes et un certificat de leadership de Commersbach d'Allemagne. Il est impliqué dans la vie politique et associative.
Mais avant et après tout « Je suis un simple citoyen marocain », résume-t-il. Depuis 1977, date de son premier match, il avait un rêve : donner quelque chose à son club de toujours. « Pour voir les matches du Wydad, j'ai passé de longs moments devant la porte du stade pour trouver quelqu'un avec qui entrer, j'ai fait le mur. J'ai tenté de signer au WAC mais il s'est avéré que je n'étais pas un bon joueur», se souvient-il.
L'efficacité du secrétaire général du WAC n'est pas venue du néant. Outre sa grande discrétion, il a une analyse implacable des choses.
Le Matin : Ce sacre du Wydad, comment l'avez-vous vécu ?
Ce sacre vient après 13 ans ! Nous avons traversé des périodes de doute. Car en 13 ans nous avons été champions d'automne, 4 ou 5 fois, puis 4 fois 4e, 5 fois 2e… Cette saison, même si le Wydad était leader depuis le début de la saison, nous avions peur de l'imprévu.
C'est donc ce doute qui nous a permis de rester éveillés. Ce sentiment a toujours été pour nous une sonnette d'alarme chaque fois que l'on croit qu'on est les meilleurs. Nous faisions attention à l'outrecuidance. Car même en étant premier on risquait de revivre une énième déception. On est resté vigilant jusqu'au match contre le Raja.
Il nous fallait juste un point pour être champion. Quoiqu'il restait quatre matches, donc 12 points à gagner, nous avions tenu à glaner ce petit point. Nous nous sommes dit que le rendez-vous avec ce titre était ce match-là. Non pas parce que c'était le Raja, mais nous voulions ce point quelle que soit l'équipe contre laquelle nous jouions ce jour-là !
Ce titre est-il suffisant pour le WAC ? Vous contentez-vous de ce sacre ?
Ce titre a amplifié la responsabilité pour toutes les composantes du WAC, notamment les joueurs, le staff technique et les dirigeants. Car nous ne voulions pas de ce titre comme un accident de parcours. Nous voulions le mériter. Il doit être pour nous l'inauguration d'une nouvelle ère ; celle qui nous permettra de nous réconcilier avec les titres et les consécrations.
En quoi ce titre est-il différent des autres ?
La particularité est que le nouveau bureau, dans sa totalité, est issu des supporters qui, il y a 13 ans, encourageaient le Wydad des gradins. Mais ce que je tiens à dire, c'est que je n'ai pas le droit, ni la capacité de porter un jugement de valeur sur les bureaux précédents. Car, si aujourd'hui nous sommes champions, nous récoltons le fruit de leur labeur. Et nous leur saurons gré éternellement. Pour preuve de cette reconnaissance, nous avons invité tous les ex-dirigeants du bureau lors de la rencontre contre le Hassania,
Quel est le rôle des différentes associations de supporters dans la réalisation de ce succès ?
Les associations ont pris une part prépondérante dans les succès du WAC. Je considère que c'est le noyau dur du club. Elles constituent une pépinière de futurs dirigeants du Wydad.
Ce sont pour nous un appui, un parlement à qui nous recourons chaque fois que le besoin s'en ressent. Elles étaient toujours présentes à Laayoune, Agadir, Oujda, Safi… partout !! Je tiens à les féliciter, à les remercier pour leurs efforts de volontariat pour encourager le WAC !
Et les sponsors ?
les sponsors au Maroc, en football, sont un peu particuliers. Il ne faut pas attendre à ce qu'ils viennent. Il faut aller les chercher pour les convaincre. Pour ce faire, il leur faut un bon produit. Je pense que le WAC est un très bon produit. Dans ce registre, la TV a un rôle capital car c'est un levier d'une importance vitale dans le domaine du sponsoring. La TV nous a aidés en transmettant 22 matches du WAC, mais la contrepartie est epsilon relativement au budget du WAC.
Pourquoi à votre avis ?
Cela relève des compétences du GNF. Car la répartition entre les clubs est erronée. Elle confond équité et justice. La justice n'est pas toujours l'équité… non… non ! La justice c'est donner à chacun ce qu'il mérite. La répartition a mis sur le même pied d'égalité la majorité arithmétique et non celle d'opinion. Le WAC et le Raja sont les grandes victimes de cette répartition.
Parce que la répartition s'est faite de telle manière qu'elle donne un million de dirhams pour chaque club et le reste est réparti pour les autres formations. Or une telle répartition lèse énormément les deux grands clubs puisqu'elle se fait sur des bases d'égalité et non d'équité. L'exemple de la France dans ce domaine est édifiant. Il y a un minimum dans la répartition d'une manière égale. Nous avons maintenant un support scientifique qui s'appelle l'Audimat ! Sur la base de cet audimat, on peut faire une répartition équitable sur tous les clubs.
Y a-t-il un changement dans l'immédiat au WAC ?
Il y a toujours un changement dans le WAC. Mais chaque changement se fait dans la continuité. Il y a des rumeurs qui parlent du désir du président de partir.
Chose que nous ne pouvons confirmer ou infirmer avant l'assemblée générale annuelle du 8 juillet prochain. Quant au staff technique, la confiance lui a été renouvelée par le public pour l'immense travail réalisé !! Nous allons faire du WAC une entreprise commerciale à caractère social.
