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Le rapport de l'Instance équité et Réconciliation (IER) et l'étude sur le développement Humain constituent «deux initiatives extraordinaires» que la députée québécoise d'origine marocaine, Fatima Houda-Pépin salue, estimant qu'ils répondent à «des impératifs différents mais complémentaires».
Mme Houda-Pépin a affirmé, samedi, dans une déclaration à la MAP, qu'elle s'est réjouie de la publication des recommandations de l'IER. «Cette initiative de réconciliation, dit-elle, est une démarche vers la démocratie qui va avoir une portée très positive sur le Maroc et sur l'ensemble des Marocains à l'étranger».
A propos de l'étude sur le développement humain, la députée qui vit au Québec depuis 1975, considère que les ressortissants marocains vivant à l'extérieur du pays constituent une «richesse» pour le Royaume, ajoutant que "ces Marocains du Monde peuvent apporter une contribution significative et participer aussi à bâtir une société plus juste, plus prospère et une société qui fait l'envie du monde, particulièrement en Afrique et dans la Méditerranée».
Les quelque 100 000 originaires du Maroc qui vivent au Canada (y compris la composante juive sépharade) offrent le profil d'une communauté «de professionnels, de gens d'affaires, de gestionnaires, de chercheurs universitaires et ces spécialistes qui travaillent dans tous les domaines peuvent partager leur expérience et leur expertise avec leurs homologues marocains», souligne la députée québécoise qui préside la commission permanente de l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation.
Cependant, elle insiste sur le nécessité d'avoir des «partenaires au Maroc, des “porteurs de ballon», qui vont agir comme des vis-à-vis pour accueillir ce transfert». cet égard, Mme Houda-Pépin signale que sa propre contribution pour son pays d'origine concerne le domaine de sa compétence, à savoir celui du parlementarisme et de la démocratie.
«On travaille avec l'Assemblée nationale du Québec (parlement de la province) à préparer une mission exploratoire pour aller rencontrer les homologues parlementaires marocains, dans l'objectif de définir les pistes de collaboration sur lesquelles nous pouvons travailler ensemble», dit-elle en ajoutant qu'elle va ainsi «apporter sa pierre à l'édifice commun».
Pour ce qui concerne la communauté marocaine vivant au Canada, Mme Houda-Pépin évoque les «quelques difficultés qu'a cette communauté à se donner des structures permanentes soulignant sa disposition à apporter son concours à tout projet d'intérêt collectif, à tout projet rassembleur qui va faire en sorte que la communauté développe un sentiment d'appartenance».
Et d'expliquer que «la nouvelle génération qui est née au Canada, n'a pas nécessairement conscience de toute la richesse que représente la culture d'origine».
«Il faut qu'on puisse garder le contact avec la culture pour garder cette fierté et cet attachement au Maroc», dit-elle en notant qu'il s'agit bien «d'un défi qui attend l'ensemble de la diaspora marocaine au Canada«».
A noter que Mme Fatima Houda-Pépin a pris part à une réunion initiée samedi par l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mohamed Tangi, au profit des représentants de près d'une trentaine d'associations marocaines au Canada.
Lors de cette réunion d'information sur la publication des recommandations de l'IER et du rapport sur le développement humain ainsi que sur les données préliminaires relatives aux élections législatives de 2007, la députée québécoise a fait une présentation remarquée sur la question de l'intégration des communautés culturelles récemment établies au Canada, en s'attardant sur le cas de la communauté marocaine.
Mme Houda-Pépin a affirmé, samedi, dans une déclaration à la MAP, qu'elle s'est réjouie de la publication des recommandations de l'IER. «Cette initiative de réconciliation, dit-elle, est une démarche vers la démocratie qui va avoir une portée très positive sur le Maroc et sur l'ensemble des Marocains à l'étranger».
A propos de l'étude sur le développement humain, la députée qui vit au Québec depuis 1975, considère que les ressortissants marocains vivant à l'extérieur du pays constituent une «richesse» pour le Royaume, ajoutant que "ces Marocains du Monde peuvent apporter une contribution significative et participer aussi à bâtir une société plus juste, plus prospère et une société qui fait l'envie du monde, particulièrement en Afrique et dans la Méditerranée».
Les quelque 100 000 originaires du Maroc qui vivent au Canada (y compris la composante juive sépharade) offrent le profil d'une communauté «de professionnels, de gens d'affaires, de gestionnaires, de chercheurs universitaires et ces spécialistes qui travaillent dans tous les domaines peuvent partager leur expérience et leur expertise avec leurs homologues marocains», souligne la députée québécoise qui préside la commission permanente de l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation.
Cependant, elle insiste sur le nécessité d'avoir des «partenaires au Maroc, des “porteurs de ballon», qui vont agir comme des vis-à-vis pour accueillir ce transfert». cet égard, Mme Houda-Pépin signale que sa propre contribution pour son pays d'origine concerne le domaine de sa compétence, à savoir celui du parlementarisme et de la démocratie.
«On travaille avec l'Assemblée nationale du Québec (parlement de la province) à préparer une mission exploratoire pour aller rencontrer les homologues parlementaires marocains, dans l'objectif de définir les pistes de collaboration sur lesquelles nous pouvons travailler ensemble», dit-elle en ajoutant qu'elle va ainsi «apporter sa pierre à l'édifice commun».
Pour ce qui concerne la communauté marocaine vivant au Canada, Mme Houda-Pépin évoque les «quelques difficultés qu'a cette communauté à se donner des structures permanentes soulignant sa disposition à apporter son concours à tout projet d'intérêt collectif, à tout projet rassembleur qui va faire en sorte que la communauté développe un sentiment d'appartenance».
Et d'expliquer que «la nouvelle génération qui est née au Canada, n'a pas nécessairement conscience de toute la richesse que représente la culture d'origine».
«Il faut qu'on puisse garder le contact avec la culture pour garder cette fierté et cet attachement au Maroc», dit-elle en notant qu'il s'agit bien «d'un défi qui attend l'ensemble de la diaspora marocaine au Canada«».
A noter que Mme Fatima Houda-Pépin a pris part à une réunion initiée samedi par l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mohamed Tangi, au profit des représentants de près d'une trentaine d'associations marocaines au Canada.
Lors de cette réunion d'information sur la publication des recommandations de l'IER et du rapport sur le développement humain ainsi que sur les données préliminaires relatives aux élections législatives de 2007, la députée québécoise a fait une présentation remarquée sur la question de l'intégration des communautés culturelles récemment établies au Canada, en s'attardant sur le cas de la communauté marocaine.
