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Cette rencontre, qui se tient à Rabat jusqu'au 16 du mois courant se veut être une plate-forme d'échange entre représentants de plusieurs organisations et unions féminines arabes. Certes, tout un chacun reconnaît, surtout dans le discours, que l'apport des femmes dans la mise en place des actions de développement est essentiel.
Tout comme on s'accorde à dire que les disparités du genre sont manifestes presque partout dans le monde arabe. Dès lors, combler le fossé entre l'homme et la femme et amener les femmes à participer davantage au développement constituent la priorité dans tout programme prioritaire, non seulement pour réaliser la justice sociale, mais aussi pour réduire la pauvreté.
Il devient donc impérieux pour tout gouvernement d'inscrire le concept genre dans les programmes et les projets de développement humain durable, pour une répartition plus équitable des bénéfices de la croissance d'une part, et pour réduire d'autre part les inégalités du genre qui subsistent dans les relations hommes-femmes au niveau des différents secteurs d'activités.
Dans ce contexte, l'Initiative nationale du développement humain (INDH), projet de grande envergure nationale qui s'inscrit dans la continuité, accorde une place de choix à la femme quant à son développement tant social et économique qu'intellectuel.
Outre l'ambition de lutter contre la pauvreté et l'exclusion des citoyens et citoyennes sans discrimination, l'INDH reconnaît désormais qu'investir dans les femmes et les filles et leur faire accéder à l'autonomie est l'un des moyens les plus rentables et les plus efficace de faire progresser l'agenda pour le Développement du millénaire.
Cette initiative, centrée sur l'équité, apparaît désormais comme une des capacités des femmes à jouir pleinement de tous leurs droits.
Elle devient même un pilier dans la lutte pour l'amélioration des droits de la personne humaine.
En clair, les femmes constituent de fait un vivier de compétences dont une société moderne a besoin.
Et avec les effets de la mondialisation, le développement de la condition féminine demeure au cœur des interrogations : le renforcement du pouvoir des femmes passe par la reconnaissance et la protection de leurs droits.
Aussi, la mondialisation ne doit pas ignorer les questions du genre ; le rôle des femmes devrait être renforcé et les femmes doivent profiter des opportunités offertes par la mondialisation.
Dans ce contexte, l'on devrait aussi militer en faveur de l'égalité professionnelle.
Plus que jamais, les décideurs, qu'ils soient publics ou privés, devraient penser à valoriser le travail féminin, parce que le travail est un gage de promotion sociale et de reconnaissance du mérite.C'est une valeur qui doit être défendue.
En cette nouvelle ère, il s'agirait d'aller vers plus d'égalité professionnelle dans le monde arabe : l'écart moyen de rémunération entre hommes et femmes dans la plupart des Etats formant la Ligue arabe reste important.
Un constat et non des moindres : plus on monte dans la hiérarchie sociale et plus les femmes sont absentes. D'où un quadruple enjeu.
L'enjeu est universel : de plus en plus dans le monde s'affirme la conscience des droits fondamentaux de la personne humaine.
Les femmes sont en première ligne de cette lutte pour les droits de l'Homme.
L'enjeu est démocratique : le degré de civilisation d'une société se mesure d'abord à la place qu'y occupent les femmes. Le combat pour l'égalité est donc celui de la citoyenneté à part entière, à parts égales.
L'enjeu est économique, car l'égalité professionnelle est un facteur de croissance et de modernité. L'économie moderne a besoin de tous ses talents et si la perspective du prochain retournement démographique modifie actuellement l'approche de la mixité professionnelle, celle-ci doit s'appuyer sur des outils nouveaux et une vision renouvelée de la compétence.
A la discrimination qui exclut doit se substituer la différence qui enrichit.
L'enjeu économique fonde la modernité sur le partage réel des responsabilités et la mise en œuvre d'une nouvelle dynamique entre les hommes et les femmes dans la gestion de la société. Cette évolution conduit à la reconfiguration des rôles sociaux et familiaux, autour des valeurs du respect, de la dignité et de la responsabilité.
Ainsi, au regard de ces enjeux, l'Initiative nationale du développement humain se révèle être une stratégie pour rassembler et entraîner la société marocaine, dans toutes ses composantes, sur la voie de la démocratie paritaire.
Tout comme on s'accorde à dire que les disparités du genre sont manifestes presque partout dans le monde arabe. Dès lors, combler le fossé entre l'homme et la femme et amener les femmes à participer davantage au développement constituent la priorité dans tout programme prioritaire, non seulement pour réaliser la justice sociale, mais aussi pour réduire la pauvreté.
Il devient donc impérieux pour tout gouvernement d'inscrire le concept genre dans les programmes et les projets de développement humain durable, pour une répartition plus équitable des bénéfices de la croissance d'une part, et pour réduire d'autre part les inégalités du genre qui subsistent dans les relations hommes-femmes au niveau des différents secteurs d'activités.
Dans ce contexte, l'Initiative nationale du développement humain (INDH), projet de grande envergure nationale qui s'inscrit dans la continuité, accorde une place de choix à la femme quant à son développement tant social et économique qu'intellectuel.
Outre l'ambition de lutter contre la pauvreté et l'exclusion des citoyens et citoyennes sans discrimination, l'INDH reconnaît désormais qu'investir dans les femmes et les filles et leur faire accéder à l'autonomie est l'un des moyens les plus rentables et les plus efficace de faire progresser l'agenda pour le Développement du millénaire.
Cette initiative, centrée sur l'équité, apparaît désormais comme une des capacités des femmes à jouir pleinement de tous leurs droits.
Elle devient même un pilier dans la lutte pour l'amélioration des droits de la personne humaine.
En clair, les femmes constituent de fait un vivier de compétences dont une société moderne a besoin.
Et avec les effets de la mondialisation, le développement de la condition féminine demeure au cœur des interrogations : le renforcement du pouvoir des femmes passe par la reconnaissance et la protection de leurs droits.
Aussi, la mondialisation ne doit pas ignorer les questions du genre ; le rôle des femmes devrait être renforcé et les femmes doivent profiter des opportunités offertes par la mondialisation.
Dans ce contexte, l'on devrait aussi militer en faveur de l'égalité professionnelle.
Plus que jamais, les décideurs, qu'ils soient publics ou privés, devraient penser à valoriser le travail féminin, parce que le travail est un gage de promotion sociale et de reconnaissance du mérite.C'est une valeur qui doit être défendue.
En cette nouvelle ère, il s'agirait d'aller vers plus d'égalité professionnelle dans le monde arabe : l'écart moyen de rémunération entre hommes et femmes dans la plupart des Etats formant la Ligue arabe reste important.
Un constat et non des moindres : plus on monte dans la hiérarchie sociale et plus les femmes sont absentes. D'où un quadruple enjeu.
L'enjeu est universel : de plus en plus dans le monde s'affirme la conscience des droits fondamentaux de la personne humaine.
Les femmes sont en première ligne de cette lutte pour les droits de l'Homme.
L'enjeu est démocratique : le degré de civilisation d'une société se mesure d'abord à la place qu'y occupent les femmes. Le combat pour l'égalité est donc celui de la citoyenneté à part entière, à parts égales.
L'enjeu est économique, car l'égalité professionnelle est un facteur de croissance et de modernité. L'économie moderne a besoin de tous ses talents et si la perspective du prochain retournement démographique modifie actuellement l'approche de la mixité professionnelle, celle-ci doit s'appuyer sur des outils nouveaux et une vision renouvelée de la compétence.
A la discrimination qui exclut doit se substituer la différence qui enrichit.
L'enjeu économique fonde la modernité sur le partage réel des responsabilités et la mise en œuvre d'une nouvelle dynamique entre les hommes et les femmes dans la gestion de la société. Cette évolution conduit à la reconfiguration des rôles sociaux et familiaux, autour des valeurs du respect, de la dignité et de la responsabilité.
Ainsi, au regard de ces enjeux, l'Initiative nationale du développement humain se révèle être une stratégie pour rassembler et entraîner la société marocaine, dans toutes ses composantes, sur la voie de la démocratie paritaire.
