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Espagne : record d'immatriculations de voitures neuves en 2005

Les immatriculations de voitures neuves ont atteint un record de 1.528.849 unités en Espagne en 2005, soit une progression de 0,8% sur le précédent record de 2004 (1.517.289), a annoncé hier l'Association nationale des constructeurs automobiles (Anfac).

Les constructeurs français Renault, Citroën et Peugeot, se sont placés dans cet ordre aux premiers rangs sur le marché espagnol l'année dernière, devant Seat, Ford, Opel, Volkswagen, Toyota, Audi et Mercedes.
Toutefois, un léger recul de 0,4% à 129.768 unités a été enregistré en décembre par rapport au même mois de 2004 (130.275), soit le 3e repli mensuel consécutif, précise un communiqué de l'Anfac.

Un repli de 2 à 3% des immatriculations pourrait être enregistré sur le marché espagnol en 2006, en raison notamment de la hausse des taux d'intérêt, a déclaré à l'agence Europa Press la directeur général de l'Anfac, Luis Valero.
Les ventes de voitures dites tout-terrain ont fortement augmenté l'année dernière en Espagne, atteignant 120.443 unités, soit 22,1% de plus qu'en 2004.
En tête sur le marché espagnol, où son modèle Mégane (115.354 unités) a été le plus vendu en 2005, Renault y a immatriculé 188.896 voitures neuves, un chiffre cependant en baisse de 2,5% par rapport à 2004. Viennent ensuite Citroën (162.963, + 2,1%) et Peugeot (150.173, - 5,3%).

Energie et mines : performances appréciables

L'arrêté des comptes nationaux du troisième trimestre 2005 montre que l'activité économique nationale a été marquée, au cours de ce trimestre, par un ralentissement de la croissance par rapport au même trimestre de l'année précédente. En effet, le taux d'accroissement en glissement annuel du PIB à prix constants, corrigé des variations saisonnières, a affiché une augmentation de 2% contre 4,5 % une année auparavant.

Cette évolution résulte conjointement de la baisse de la valeur ajoutée agricole de 16,1% contre une hausse de 3,9% l'année antérieure, et de l'augmentation du PIB non agricole de 5,3% au lieu de 4, 6% en 2004.
Par type d'activités, tous les secteurs non agricoles ont évolué à la hausse.
Les plus fortes performances ont été enregistrées par les secteurs de l'énergie et des mines réalisant des évolutions respectives de 9,2% et de 8,2% contre respectivement 11,2% et 10,6% le même trimestre une année plus tôt.

De leur côté, les industries de transformation ont progressé de 5,5% contre 2,3% au troisième trimestre 2004. L'analyse par groupe de branches montre que l'amélioration du taux de croissance de ce secteur résulte essentiellement d'une hausse de 18,4% dans les groupes des “Industries métalliques, mécaniques, électriques, et électroniques” et de 8,1% dans celui de la “Chimie et parachimie”, alors que le premier a baissé de 1,9% et le second a connu une augmentation de 1,2% pendant le même trimestre de l'année 2004.

Des performances non moins importantes ont été enregistrées par les branches “Autres industries” (7,4% et celle de la “Transformation des minéraux de carrière” (5%) contre une hausse de 4,2% et une baisse de 0,4% respectivement en 2004.

Les groupes des branches de l'“Agroalimentaire” et du “Textile et cuir” ont affiché des baisses respectives de 0,9% et 0,8% contre des augmentations de 4,2% et 5% en 2004. Quant aux activités ou bâtiment et travaux publics, elles ont affiché une augmentation de 6,4% au lieu de 3,9% pour la même période en question.

Liée à l'évolution des activités industrielles et agricoles, la valeur ajoutée du secteur du commerce a enregistré une décélération dans son évolution en affichant un taux de croissance de 2,2% contre 5,4% le même trimestre de l'année précédente.

Par contre, celle des transports et communications a enregistré une augmentation plus importante que celle de l'année 2004 soit 6,5% au lieu de 5,5%.
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