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Globalisation et compétitivité

Objectif : élargir la pénétration des Ntic dans les entreprises

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Assurer une formation en Nouvelles technologies de l'information (Ntic) au profit des jeunes tuteurs d'entreprise, spécialisés dans l'accompagnement des PME-PMI à l'adoption du e-business, c'est ce dont a accouché un partenariat entre l'Institut Al-Akhawayn pour l'entrepreneuriat et le développement des PME et La Scuola Superiore ISUFI de l'Université de Lecce (Italie).

En ce sens, plusieurs projets pilotes et, notamment, la formation citée précédemment, seront lancés dans l'optique de permettre aux jeunes tuteurs de prendre en charge la diffusion de l'innovation numérique dans leurs entreprises.

Aussi, celle-ci profitera également à des tuteurs qui seront chargés de former, à leur tour, d'autres tuteurs, pour élargir la pénétration des Ntic dans le plus grand nombre d'entreprises. «Lors d'une réunion du Comité national de l'entreprise, la problématique de la formation a été évoquée et, justement, le monde est devenu tout petit grâce à ce formidable outil que représentent les Ntic.

Cela dit, l'informatisation du processus de production permet de réduire jusqu'à 90% les coûts d'importation et d'exportation», explique Amine Al-Mountassir, président de la Commission e-entreprise au sein de la Confédération générale des entreprises du Maroc.

Dans ce registre, la fracture numérique ou le «fossé technologique managérial», qui caractérise les PME marocaines, pénalise lourdement ces dernières. Il a pour conséquence de les désavantager dans un contexte de globalisation, où la compétitivité revêt l'aspect de nerf de la guerre.

Parallèlement, cette même fracture est de nature à occasionner des disparités au niveau du tissu économique national. Ces risques prennent toute leur signification lorsque l'on sait que la PME accapare 95% du tissu économique national, avec 60% des salariés du secteur privé et 31% des exportations.

Par rapport à la formation, celle-ci s'étale sur deux mois et son lancement est prévu entre février et mars 2007.
Elle débutera à travers un travail en trois cycles, avec des groupes d'une vingtaine de jeunes (25 au maximum). Quant au coût de ladite formation, il n'a pas encore été arrêté.

«Nous sommes en contact avec nos partenaires, nous essayons également de trouver des sponsors et d'impliquer le ministère de l'Industrie et celui de l'Emploi.

L'initiative est lancée en accord avec la CGEM et tout sera fait pour réduire le coût et trouver des sources de financement», nous a déclaré, pour sa part, le Pr Aldo Romano, directeur de La Scuola Superiore ISUFI.
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