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Faut-il privatiser le marché de gros ?

La métropole est en train de revoir la gestion du marché de gros de fruits et de légumes. En le dotant d'un nouveau responsable, la ville de Casablanca veut lui offrir une vraie cure de jouvence, digne d'un grand centre économique du Royaume. A ce sujet,

Faut-il privatiser le marché de gros ?
Il s'agit, entre autres, du diagnostic et des recommandations qui sont à même de rentabiliser les infrastructures du marché et l'élaboration d'un nouveau cahier de charges pour la gestion.

Par ailleurs, cette étude devrait prendre en compte toutes les nouveautés réalisées en la matière sur le niveau international. Il a été recommandé, dans ce sens, de procéder à une présélection pour faire intéresser des cabinets de grande renommée. Le marché de gros est donc décidé à s'offrir une grande cure de jouvence dans le vrai sens du terme.

En outre, il est à signaler que "le wali du Grand Casablanca et le secrétaire général du ministère de l'Intérieur ont insisté sur les orientations générales du département, à savoir l'externalisation de toutes les activités des Collectivités locales", apprend-on d'une source bien informée.

Il était donc temps pour ce grand pôle économique de la métropole de se repositionner par rapport à ses ressources. En effet, le marché reçoit près de 900.000 tonnes de fruits et de légumes chaque année, en moyenne d'une livraison mensuelle de 60 à 70.000 tonnes.

Durant la saison estivale, ce centre économique reçoit des centaines de camions transportant toutes sortes de produits agricoles provenant de la région d'Agadir, d'El Jadida, de Beni Mellal et de tout autre région du pays. Installé depuis une vingtaine d'années, ce marché est une vraie bourse agricole du Royaume. Constat réalisé une fois sur place.

Cet espace ressemble à une fourmilière où mandataires des 20 carreaux du marché, marchands et clients se côtoient dans une ambiance de travail et de concurrence incessante. S'ajoute à cela les cafés et les agences bancaires installés sur place pour accompagner l'ébullition économique du marché.

Il est à noter que tous les grossistes et agriculteurs qui font affaire au marché de gros sont appelés à verser un pourcentage de 7 % de la valeur globale de leurs produits, dont une grande majorité est versée dans les caisses de la commune urbaine alors que le reste revient aux mandataires.

A côté des transactions habituelles, le marché de gros crée d'autres emplois qui font vivre des centaines de familles marocaines. Ainsi, des transporteurs de caisses, des gardes du corps ou de marchandises et d'autres journaliers font aussi de "bonnes affaires" au marché de gros, moyennant quelques dirhams par client.
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